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Cine Borat
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  • Sur ce blog, je vous parlerais de cinéma (plus de 2500 films cultes comme navets abominables, ainsi que son actualité), de séries, de bandes dessinés (mangas, comics ou franco-belge), de jeux vidéo et de rock!
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27 mars 2015

Cuvée Bad Smith

Votre cher Borat a rarement parlé de ses antagonistes dans sa chère cave et ce malgré une cuvée spéciale Michael Bay aussi explosive que le meilleur des suppositoires (aie!). En ces temps de diversion, il était donc temps de parler un peu du soldat Will Smith (bruit de casseroles, merci, merci...). Cela fait depuis bien longtemps que l'acteur n'est plus en odeur de sainteté dans ces colonnes et pour cause, derrière une imagerie d'homme cool dans ses films, l'acteur se révèle beaucoup moins sympathique dans la vie réelle. Pour preuve des anecdotes croustillantes et foisonnantes. Prenons un exemple aussi évident qu'I, robot. Tout dérape dès la pré-production. Akiva Goldsman, pote de Will mais aussi scénariste pitoyable (pour info, on lui doit Batman et Robin, le champ de tomates c'est par ici...), est imposé par Smith alors même que Proyas avait fait un traitement. Sur le scénario, il est stipulé par l'acteur que son personnage doit être cool en tous cas plus que dans le scénario initial ou l'histoire initiale puisque nous parlons d'adaptation dans ce cas précis. 22 vla un beau placement de produit pour Converse que l'ami Smith porte fièrement durant tout le film, y compris dans une scène où il en fait tellement la promotion que l'on croirait voir un des milliers spots de pubs diffusés sur TF1. A cela, rajoutez des pressions supplémentaires sur Proyas qui l'ont fait se faire expulser de la salle de montage par la Fox.

"T'as vu comme je suis un gros dur?!"

Au final d'I, robot, on ne retiendra qu'un film sympathique à voir un dimanche soir où les effets-spéciaux sont superbes, mais dont le traitement aurait été tellement meilleur sans une star pénible derrière le dos de son réalisateur ou un studio capricieux cherchant la poule aux oeufs d'or pour l'été 2004. Mais contrairement à ce que vous pouvez pensé, j'aimais bien Will Smith avant. C'était un acteur branché pour moi, le genre à la cool comme il le véhiculait dans ses films. C'est à l'adolescence et en me renseignant par ci, par là que j'ai entendu tout ces propos à son sujet, ceux d'une star capricieuse cherchant à tout prix à garder une image lisse à l'instar de l'affiche immonde d'After Earth où il est tellement retouché que l'on pourrait croire qu'il a l'âge de son fils! J'ai même été voir la plupart de ses films en salle jusqu'à au moins Hancock. Le problème étant que les films eux-mêmes n'étaient pas tous très bons, voire sentaient pas bons du tout. Il y a ceux dont on le savait déjà et ceux qui vous sautent aux yeux dès l'instant qu'on a vu le pot aux roses. Retour donc sur la carrière de Will Smith et ce que votre cher Borat en a vu. Attention il va y avoir des cadavres à l'horizon.

  • les Bad Boys de Michael Bay

Premier succès pour l'ancien prince de Bel Air (on me dit que Jeffrey remet encore des glaçons dans une mauvaise chanson de Soprano...), Bad Boys c'est le film 90's dans tous ses clichés et que l'on peut résumer en trois mots: Bruckeimer, Bay, explosions. Il y a quelques années, je vous aurais dit le plus grand bien de ces deux films. Aujourd'hui plus du tout. Lors d'une soirée dont votre cher Borat a le secret, il a décidé de revoir les deux à la suite au point d'en être assez retourné. Les films qu'il avait adoré gamin devenaient des navets de la pire espèce. Le premier n'est pas aussi vulgaire que le second mais a quand même son paquet de casseroles gauches, à l'image de Tea Leoni faisant tout pour chauffer les deux flics en service que ce soit avec les fils du téléphone ou des jupes trop courtes pour être honnête (Michael Bay!) ou une fille venant faire des massages en lingerie (Michael Bay!). A cela rajoutez un scénario pauvre se résumant au buddy movie classique avec les deux flics qui ne cessent de s'engueuler durant tout le film, à propos du cul, de la femme de l'un, des conquêtes de l'autre, de la roublardise des chefs, des collègues qu'ils détestent et qu'ils insultent de tous les noms d'oiseaux avant de s'armer avec pour dégommer du méchant.

"T'as vu comme j'ai couru? -J'ai vu surtout comment je t'ai sauvé d'une bagnole à vive allure!"

Et n'oublions pas Tcheky Karyo qui gueule et ça c'est un bon signe, car quand il gueule Tcheky, on rigole! Au moins on en a pour son argent et personnellement je ne m'en lasse pas. Pour en revenir à Smith, il est parfaitement dans le rôle de playboy qu'on lui a donné, roulant des mécaniques jusqu'à se prendre pour Tom Cruise (sans l'atteindre évidemment, on ne bat jamais Tom Cruise, j'ai dit JAMAIS!) dans un sprint! Lui et Martin Lawrence (qui ironiquement aura son nom avant celui de Smith, chose qui changera radicalement sur le volet suivant) cabotinent à mort quand ils ne lâchent pas une vanne lourde. Huit ans plus tard, ils en rajoutaient une couche avec un cru encore plus pénible. D'une vulgarité sans précédant (on en reparle des rats qui copulent?), épileptique au possible (ah la scène à 360° où l'on passe par des trous, où ça tire et s'insulte dans une ambiance bon enfant) et où Michael Bay fait dans le pompage le plus ignoble (une scène de Police Story est copié-collé comme pas possible quand Bay ne reprend pas le plan de son pote Fincher pour passer sa caméra à travers une vitre de boîte de nuit!), Bad Boys 2 se veut bigger and louder comme jamais. Smith joue encore une fois les tombeurs tout en donnant des conseils à son pote en panne d'érection (soupirs) et en se faisant sa soeur par la même occasion. Accessoirement, on le verra aussi baiser sa psy mais sinon tout va bien! A cela rajoutez un méchant cubain à faire pâlir Tony Montana (le mec découpe en morceau un russkof!).

"Alors c'est qui les beaux gosses hein? What's you gonna do?"

Depuis plusieurs années, on parle d'un Bad Boys 3, mais vraisemblablement en dehors de Jerry Bruckeimer personne ne semble vraiment s'extasier de cela. Pourtant cela ferait une belle roue de carrosses pour Smith, idem pour Martin Lawrence qui n'a pas touché au succès depuis un bon moment.

  • Independence day de Roland Emmerich

Là encore on parle d'un film qui a largement bercé l'enfance de votre cher Borat, avant de sentir passer le vent de la révolte. L'avis critique se faisant on remarque souvent certaines choses douteuses et devenant essentielles. Je ne reviendrais évidemment pas sur les scènes d'effets-spéciaux qui restent encore aujourd'hui encore des scènes cultes des 90's de destruction massive. Pour ce qui est de Smith, il cabotine à mort entre deux cigares et fait ce qu'on lui demande de faire. Soit le sidekick afro-américain qui ne cesse de causer pour ne rien dire, qui est militaire et dont la femme est une bombe sexuelle en manque de boulot normal (tout sauf stripteaseuse donc). On lui doit même une des répliques phares du film à savoir "c'est ce que j'appelle une rencontre du troisième type". Bruit de casserole merci. Pour ce qui est du fond, il est au combien problématique. Même si le film se suit bien durant ses deux bonnes heures et vingt minutes, on voit au combien Emmerich lèche le cul des ricains dans une propagande vomitive. Que ce soit par le sens du sacrifice ou le personnage du président ricain, le réalisateur allemand sort le paquet au point de ne voir plus que ça.

"Alors c'est qui le patron?!"

C'est à l'image de ce président sortant de la pénombre pour devenir un héros national en partant à la guerre aux aliens dans un avion de chasse! On ne lui demande même pas s'il sait piloter, il sait piloter. On ne lui demande pas d'être un héros, il est un héros. On ne lui demande pas d'être charmant, c'est un beau gosse. Sinistre à l'image de son titre. Will Smith ne jouera pas dans la suite d'Independence day, ce qui n'est peut être pas un mal artistiquement, mais un gros coup dur financièrement. On parle quand même de la sequelle de l'un de ses plus gros succès, le genre qui lui aurait fait grand bien après plusieurs années de disette.

  • les Men In Black de Barry Sonnenfeld

Will Smith est désormais une star avec deux succès au compteur. Malgré tout, son prochain film sera encore un film en tandem avec Men In Black, adaptation d'un comic-book très méconnu par chez nous. Largement remanié, le film devient une production Amblin dans ce qui se faisait encore de mieux. Smith incarne J un nouvel agent du MIB, cette agence gouvernementale secrète s'occupant des affaires intergalactiques et protégeant le monde des aliens malveillants. Dès lors, le film est un beau délire s'assumant pleinement, où Smith cohabite parfaitement à l'écran avec Tommy Lee Jones et le spectacle est pour le moins d'enfer. Voilà le cas typique de divertissement vraiment sympa que l'on regarde entre potes lors d'une bonne soirée. Et si en plus, Rob Bottin s'en donne à coeur joie dans les créatures, ce n'est que bonheur. Même la chanson éponyme de Smith aussi samplée soit-elle est plutôt sympa à écouter encore maintenant et le clip même s'il a un peu vieilli dans l'insert se révèle encore aujourd'hui plutôt cool. On n'en dira pas autant de la suite. Evénement indéniable au vue de la sympathie du premier film, sa sequelle est une immense bouse recyclant la plupart des traits d'humour du premier jusqu'à faire dans la caricature.

"T'as vu mon gros calibre J? -Je préfère les petits K, ils sont plus efficaces!"

On ne comprend pas les enjeux des méchants, certains disparaissant même de l'écran à l'image de Johnny Knoxville que l'on ne voit plus dès la seconde moitié du film! On ne comprend pas non plus l'utilité de ramener K, ni de faire de J un héros casse-couille qui ne fait que déblatérer des conneries entre deux dragues avec l'alors inconnue Rosario Dawson. Même la chanson de Will Smith est d'un pénible sans précédent. Vraiment à l'image de sa star principale: sévèrement pénible. Quant au troisième volet, après des années de development hell et de couilles dans le gigot (notamment la caravane de Smith ayant coûté une belle blinde), il s'avère pour le moins surprenant. Alors que l'on pouvait s'attendre à la suite inutile et surtout arrivant après la guerre, elle s'est révélée finalement fort sympathique jouant amusemment avec les paradoxes temporelles et oh miracle, Smith se révèle particulièrement sobre. Est-ce dû au processus du film l'ayant épuisé ou une autre raison? On ne sait pas mais votre cher Borat n'aura pas à taper dessus. De là à avoir envie d'un MIB 4 non, mais comme Sony songe sérieusement à lancer un mashup avec 21 Jump Street, il y a des chances de revoir les bureaux du MIB ouverts. Avec Jones, certainement pas, Smith peut être mais là encore cela reste très improbable...

  • Wild Wild West de Barry Sonnenfeld

"Je vous ferais voir ma grosse gondole et ma belle tour de Pise et puis je planterais ma grosse fourchette dans vos raviolis!" (Merci The Mask)

Le duo de Men In Black revient avec l'adaptation des Mystères de l'Ouest à l'été 99. Un gros blockbuster et gros flop à l'arrivée. Même la chanson du film sanplant très maladroitement Steevie Wonder (et on ne touche pas à Steevie!) n'arrive pas à débloquer la réputation de cet énorme navet putassier. Totalement WTF (à l'image vraisemblablement de la série mais bon, ça ne change rien au ridicule de certaines séquences et ne parlons même pas de Kevin Kline en gogo-danseuse!), pas crédible une seconde sur d'autres points (un afro-américain shérif en plein Far West, soit une des périodes les plus racistes des USA et qui plus est aux USA? On y croit!), Wild Wild West est la grosse baudruche par excellence auquelle on songe sévèrement à taper dedans tel une pinata! Par la même occasion, Will Smith prend toute la place à l'écran vu que c'est lui la star désormais. Il a beau partager la place avec Kevin Kline sur l'affiche, Kline n'est pas bankable et ce n'est pas son but. En revanche Smith l'est désormais et ce flop a sévèrement dû faire mal à son ego.

  • Ennemi d'Etat de Tony Scott

"J'aurais pas dû chanter America Fuck Yeah! J'aurais pas dû chanter America Fuck Yeah!"

Beaucoup ont craché sur ce bon Tony Scott avant de le réhabiliter soi-disant lorsqu'il nous a quitté il y a quelques années. Pourtant avec Ennemi d'Etat il touchait au but avec une histoire d'espionnage plutôt pas mal pour un divertissement du dimanche soir. A une heure où la NSA ne surveillait pas encore abusivement les concitoyens américains, Ennemi d'Etat touchait pourtant au but. Des magouilles par ci finissant par tomber entre les mains du personnage le plus improbable (Jason Lee puis Will Smith) et finissant dans une chasse à l'homme. Will Smith en vient même à refaire le coup du "Tom Cruise' sprint" en robe de chambre dans un tunnel! L'acteur se révèle vraiment bien dans un thriller bien moins con qu'on ne peut le penser et vraiment efficace. Pas un film d'action typique de ceux que l'on voit de Tony Scott mais sortant clairement des sentiers battus. Certainement un de ses meilleurs films à coup sûr et un des rares où votre cher Borat ne tapera pas dessus et ce pour rien au monde. Un bon divertissement de ce type voilà une belle aubaine pour un bon dimanche soir.

  • Ali de Michael Mann

"T'en veux encore ou tu veux ma photo Borat?"

On en parlait déjà la semaine dernière, mais voilà un biopic qu'un réalisateur peut réussir à sublimer sans problème. Will Smith s'y est beaucoup investi et cela se voit à l'écran. Utilisant sa gouaille pour incarner un provocateur né pour le ring, il est juste parfait et en soi on peut vraiment parler du plus grand rôle de sa carrière. Je ne développerais pas plus, je vous renvoie à la cuvée précédente sur Michael Mann.

  • Hitch d'Andy Tennant

"Quoi ma gueule? Qu'est-ce qu'elle a ma gueule?!"

Après avoir fait la voix du héros principal du pitoyable Gang de requins (au moins le cliché Will Smith est devenu réalité le temps d'un film d'animation) et fait un caméo bien moralisateur chez Kevin Smith, Will Smith revient avec une comédie romantique par excellence. Le mec est pro en séduction mais ne sait pas séduire les donzelles. Ses méthodes fonctionnent avec les autres mais pas avec lui. Donc on nous montre tout son incroyable trauma se résumant à sa copine ou tout de moins ce qu'il pense se taper un mec dans une voiture sous la flotte! Bouleversifiant. Hitch est la romcom par excellence où l'on devine tout tout de suite et où plus on avance, plus on s'enfonce. Smith fait son cliché de lover et cela plaira aux donzelles et les mecs essayeront de faire pareil. Malheureusement la vie sentimentale est bien moins facile que les conseils de Hitch.

  • A la recherche du bonheur de Gabriele Muccino

"C'est qui le meilleur des meilleurs des meilleurs? -C'est toi papa! -Yes!"

22 vla le biopic qui va faire pleurer dans les chaumières! Un film qui a des bonnes intentions et voyant son personnage principal cherchant à tout prix à se faire une place dans une société le prenant pour un prolo. Et évidemment tout est contre lui que ce soit son proprio le virant à coup de pompe dans le cul ou sa femme le quittant comme un mal propre. Alors certes tout cela est malheureusement vrai, mais le film est tellement larmoyant qu'il en devient bourratif. Il n'en reste pas moins que Smith peut faire un parallèle avec sa propre carrière: parti de rien, il est devenu le roi du pétrôle respecté par les studios, comme son personnage devenant à force de travail a réussi à se reconstruire. C'est très beau, pensez aux fleurs...

  • Je suis une légende de Francis Lawrence

Ouh qu'elle est belle la bête noire que voilà. Traînant depuis des années dans un development hell aussi improbable que les noms assignés (on parle de Paul Verhoeven, Ridley Scott et Arnold Schwarzenegger), l'adaptation du roman de Richard Matheson retrouve un souffle par la présence de Will Smith. Il n'y a rien à moderniser un roman qui date des 60's mais encore faudrait-il en garder l'essence ou même un tant soi peu de visuel. Or, en dehors des décors impressionnants de New York vides, absolument rien visuellement ne convainc le spectateur et le point d'orgue est certainement les créatures attaquant la nuit. Une chose normale dans le roman puisque ce sont des vampires! Or, dans le film, ils sont tellement mal faits que l'on ne sait pas ce qu'ils sont censés représenter. Des zombies? Bien trop expressifs. Des contaminés? Trop moches pour le dire. Quant à Robert Neville, son complexe est totalement modifié au point de ne rien retrouver du personnage du livre. Le fait qu'il ne soit pas blond ni un grand baraqué n'est pas grave en soi, même si cela reste une représentation évidente du personnage. Mais modifier complètement son histoire n'en devient que plus désolant.

Je suis une légende : Photo Alice Braga, Will Smith

Will Smith et les... trucs.

Plus d'alcoolisme on est dans un PG-13, plus de pieux, bonjour les flingues, Neville était faillible, Smith ne l'est quasiment pas en dehors du moment où il est suspendu (et encore il se sauve facilement), sa femme n'est plus morte de maladie, elle se crashe en hélico devant lui... En résulte un produit aseptisé où Will drague un mannequin, balance des répliques de Shrek, fait la morale à son chien, conduit une Ford mustang et joue au golf. Berk. En sachant que pendant un moment, on parlait d'une préquelle exposant les origines du virus. Heureusement pour nous, c'est vite sorti de la tête de la Warner.

  • Sept vies de Gabriele Muccino

Sept vies : Photo Gabriele Muccino, Rosario Dawson, Will Smith

"Hi i'm Willow. We can't dance? -Of course!"

Pire qu'A la recherche du bonheur, voici Sept vies. Encore une belle guimauve pour plaire à la ménagère un bon petit lundi après-midi sur M6 (la chaîne diffuse certains films à la place de ses téléfilms habituels depuis plusieurs mois). Will Smith joue le héros torturé au secret inavouable tragique et découvrant l'amour avec une des personnes qu'il doit sauver. On n'est même pas étonné d'un tel film, bien là pour renflouer les caisses et faire vendre des mouchoirs à foison. C'est tellement caricatural que cela en devient ridicule. Will Smith a le beau rôle tant mieux pour lui, ça a marché, très bien, mais le spectateur lui passera son chemin.

  • Hancock de Peter Berg

"Allez viens boire un tout petit coup à la maison, hop roooooh!"

Terminons ce portrait très détaillé de la filmographie de Will Smith par un de ses derniers succès. Berg est fidèle à lui-même, en bon pompeur il fait son Incassable rencontrant Les Indestructibles. Autant dire que pour l'originalité on repassera. Will Smith se révèle d'abord amusant en super-héros alcoolique, sorte de Superman qui aurait passé trop de temps au bar en repensant à la planète Krypton. Le film se tient plutôt bien jusqu'au passage en prison de Hancock, on regarde d'un oeil bienveillant Will Smith défonçant la gueule de méchants entre deux gorgées de Jack Daniels ou en mettant la tête d'un détenu dans le cul d'un autre (autant dire qu'il l'a senti passé). Une séquence présente sur le DVD le montre même en train de baiser une groupie, lui faisant gentillement comprendre que c'est lui le patron! Mais le film s'enfonce beaucoup trop par la suite dans un sérieux gênant, jusqu'à un rebondissement impliquant Charlize Theron au combien ridicule. Décevant au regard de ce qui a été fait avant et plombant tout le film.

Allez à la semaine prochaine!

"Bon Margot je vais faire un pari. Tu vas voir Borat tu lui fais la cour, comme ça on pourra dire qu'après cette cuvée, il sera plus gentil avec moi. -Avec moi certainement, toi je ne sais pas." A suivre...

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Commentaires
T
C'est vrai, de toute façon, tout les films que tu cites, je ne les ais pas vu et pas envie, tu as comprit que je supporte pas Tom Cruise, un copain m'a même prêté Le Dernier Samouraï et je crois que je vais lui rendre sans l'avoir vu. Pas envie de supporter 2h de pub pour Tom Pouce.
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T
@ Borat<br /> <br /> <br /> <br /> Désolé, mais, pour moi, Tom Cruise à le même talent que Will Smith, c'est à dire quasiment aucun. D'ailleurs, son seul bon film reste Entretien Avec Un Vampire, le reste, c'est de la daube.
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2
Un acteur qui a réussit à faire illusion grâce à son physique et à son bagout évident, mais qui n'a plus joué dans un bon film depuis des lustres. Malheureusement, ce n'est pas sa dernière diversion qui va changer la donne.
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T
C'est marrant que tu critiques Will Smith en parlant notamment de son égo et que tu encense dans d'autres articles Tom Cruise dont l'égo est sans doute encore plus gros au point de brider la plupart des réalisateurs avec lesquelles il a travaillé. Perso, dans sa filmo, je sauve le premier Men in Black et.. C'est tout.
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V
Le meilleur que je garde de lui c'était à la Télé Le Prince de Bel'Air (même si aujourd'hui je ne sais pas ce que j'en penserais). Après en film, oui il y'a eu Ali où il est pas mal
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