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29 juin 2015

Cuvée terminée

A l'heure où l'ami Big Jim est en train de se fatiguer sur les suites d'Avatar et où le dernier volet sort ce mercredi, la Cave de Borat revient sur la saga qu'il a initié, Terminator. Véritable bordel pour ce qui est des droits, la saga Terminator a changé de couleur dès lors que son auteur initial s'en est allé, laissant les restes aux studios charognards (Sony, C2, Intermedia, Warner, Skydance et Paramount) et son bon vieux Arnie. L'occasion était trop belle pour votre bon Borat de partir sur le champ de bataille dans la course contre le temps qui se joue entre Skynet et la Résistance. La première fois que j'ai entendu parler de Terminator ce fut avec le troisième opus que j'ai vu au cinéma, la seconde avec le deuxième à la télévision, la troisième avec le premier en DVD (j'avais acheté entretemps un coffret avec les trois opus et j'ai eu la chance de le voir en salle le mois dernier), la quatrième avec la série Sarah Connor Chronicles et enfin avec Terminator Renaissance. Maintenant que les présentations sont faites, lançons-nous!

  • Terminator (1984) : Genèse de l'apocalypse

Terminator

Au début des années 80, James Cameron est en très mauvaise posture: ancien collaborateur de Roger Corman, son premier film Piranha 2 (1981) lui saute à la figure, le producteur Ovidio G Assonitis (coutumier du fait) lui retirant le final cut et le vire plus simplement. Big Jim est revenu d'Italie grâce à son père qu'il avait fini par contacter, lui permettant une avance complètement fauché et déshonoré. Néanmoins, l'idée de Terminator lui est venu à la suite d'un cauchemar: une machine sortant des flammes. Coup sur coup, James Cameron se lance dans l'écriture d'un scénario mêlant post-apocalypse et voyage dans le temps avec William Wisher. La première version mettait en scène deux Terminators dont un en métal liquide. Cette idée sera évincée mais reviendra pour sa séquelle, la technologie ayant évoluée entretemps. Gale Anne Hurd, que Big Jim a croisé à New World Pictures où elle était l'assistante de Tonton Roger, s'y intéresse et Cameron lui laisse les droits pour un dollar symbolique en échange du fait qu'elle produise et qu'il réalise le film. Orion distribue le film mais c'est Hemdale Pictures qui prend les droits du production (que Cameron convainc en faisant apparaître Lance Henriksen en cuir défonçant une porte!). Un élément qui annonce déjà les gros problèmes de droits autour de la franchise.

Terminator : Photo Arnold Schwarzenegger

"Sarah Connor?"

Le film budgeté (un peu plus de 6 millions de dollars), les phases de casting peuvent commencer. Auréolé du succès fracassant de Conan le barbare (John Milius, 1982),  Arnold Schwarzenegger est d'abord prévu pour le rôle de Kyle Reese, ce qui ne convainc pas Big Jim qui le voit davantage dans celui du Terminator. Rôle proposé également à OJ Simpson mais ironiquement James Cameron ne le voyait pas en tueur (!). Sur le tournage de Conan le destructeur (Richard Fleischer, 1984), Schwarzy dira qu'il s'agit d'une merde alors que son entretien avec Cameron semblait particulièrement passionné selon les trois témoins (Wisher était également présent). Michael Biehn jouera quant à lui le héros de la Résistance et Linda Hamilton la fameuse Sarah Connor, le personnage par qui tout commence. Schwarzy étant pris par le contrat d'exclusivité de Dino de Laurentiis, il se retrouve donc sur le tournage de Conan le destructeur et pendant ce temps, Big Jim accouche du scénario de Rambo 2 (George Pan Cosmatos, 1985) et est engagé le même jour au moins pour écrire ce qui deviendra Aliens. Stan Winston entre en jeu et s'occupera des effets-spéciaux, Orion propose différentes choses (comme un chien robotique pour Reese et une romance plus poussée entre Sarah Connor et lui). Linda Hamilton se foule la cheville peu avant le tournage, faisant basculer le calendrier de certaines prises où elle court. Pour ce qui est du Terminator une fois à l'état squelettique, Fantasy II opte pour de la stop-motion. Néanmoins une fois en post-production, Hemdale pose problème notamment Mike Medavoy.

Arnold je t'adore mais là ce n'est pas toi.

S'immisçant dans la salle de montage, il suggère notamment que le film devait se finir sur le Terminator sortant des flammes. Big Jim finira par l'envoyer chier copieusement comme on lui connaît. Des gardes du corps seront même postés devant la salle de montage pour que personne d'autre que Cameron et le monteur Mark Goldblatt n'y entrent. Sans compter une distribution parfois chaotique, Orion désirant moyennement faire péter les compteurs du box-office. Comme autre couac, notons également la plainte d'Harlan Ellison, auteur sur la série Au delà du réel (1963-65) dont se serait inspiré Cameron. Foutaise selon le réalisateur comme sa productrice et dont la véracité semble de moins en moins claire depuis quelques années (David Fakrikian évoque des magouilles avec un magazine douteux ayant fait une cabale envers Cameron par la suite). Il n'en reste pas moins qu'Orion et Hemdale n'ont pas défendu le réalisateur, insultant depuis Ellison de "parasite". Ellison sera ainsi crédité au générique. Par la suite, le réalisateur pourra se payer un avocat pour ce type d'affaire de plagiat (notamment pour Avatar), ce qu'il ne pouvait se permettre à l'époque de TerminatorTerminator est finalement un hit en plein automne 1984 aux USA et en France, il est notamment auréollé du Grand Prix d'Avoriaz quelques mois avant sa sortie en 1985. Jusqu'à présent, les ennemis de l'apocalypse étaient souvent des aliens ou l'Homme lui-même.

Un rêve devenu réalité.

Si l'Homme est très coupable dans Terminator, c'est surtout la Machine qui apparaît comme le méchant de l'histoire. Peu de robots avaient été montré comme des ennemis à l'image de ceux de Mondwest (Michael Crichton, 1973), des répliquants de Blade Runner (Ridley Scott, 1982) ou Ash dans Alien (tiens donc!). Avec Terminator, on tient probablement l'archétype du robot tueur que l'on retrouvera beaucoup dans les années à venir (certains pastichant carrément le Terminator). Indestructible, à visage humain, venant du futur, à peine détectés par les chiens et qui revient sans cesse à la charge, le T-800 est une vraie machine à tuer, tuant tout ceux qui l'écarte de sa mission (Dick Miller, acteur de Tonton Roger et par la suite de Joe Dante, se fait liquider en vendeur d'armes). Sa cible: une certaine Sarah Connor, jeune femme qui se retrouve au coeur d'une guerre qu'elle va malheureusement déclenché en mettant au monde le chef de la résistance face aux Machines. Une fille simple qui travaille dans un dinner et n'ayant pas de chance en amour. Un soldat de la Résistance est alors envoyé lui aussi du futur afin de la protéger. Kyle Reese n'est pas indestructible puisqu'il est humain. Il est néanmoins un soldat, faisant de lui un ennemi redoutable et capable d'affronter une machine.

Hé oui, la coupe mulet à aussi fait des ravages à Linda Hamilton.

Au cours du film, le spectateur découvre la guerre entre la Résistance et Skynet à travers les souvenirs de Kyle Reese: des camarades tuées, des batailles nocturnes avec des sortes d'avions drônes balançant des rayons laser qui transpercent les corps, des crânes qui parsèment le chemin et des camps de résistants qui finissent par être décimés par des T-800. C'est donc avec une certaine minutie (et malgré le budget) que Cameron nous dévoile un véritable monde et impressionne. Les visions du futur retranscrivent quelque chose d'apocalyptique avec peu et le réussissent. Le deuxième opus, puis le troisième décupleront l'ambition avec le budget qui va avec, mais les débuts sont bel et bien là et ils sont spectaculaires. Reese est un homme traumatisé (quand il rêve il pense automatiquement à la guerre et à ce qu'il a vécu), mais aussi amoureux depuis qu'il a vu la photo de Sarah Connor, ce qui entraîne un beau paradoxe temporel des familles. (Spoilers) Kyle Reese fait l'amour avec Sarah, ce qui entraîne la naissance de John Connor alors même que Kyle Reese n'est pas encore né. Idem en laissant le bras cybernétique du T-800, Cyberdine finira par créer des robots en conséquence. Le paradoxe temporel est aussi bien bénéfique que pas du tout, engendrant à la fois le début de la Résistance et la fin de l'Humanité. 

Résultat de recherche d'images pour "terminator 1984 war"

Une boucle temporelle instoppable et qui continuera encore et encore sans une quelconque modification, puisqu'à chaque fois elle est inutile et engendre une conséquence supplémentaire (l'endurcisement de John Connor par exemple comme celui de sa mère). "Pas de destin mais ce que nous faisons" comme dirait Sarah Connor. (fin spoilers) Au niveau de la réalisation, outre les scènes post-apocalyptiques, Big Jim s'en sort par un rythme enjoué, donnant lieu à une belle poursuite en pleine rue comme un troisième climax (marque de fabrique du réalisateur) épique où la stop-motion gérée par Fantasy II fonctionne parfois bien mieux que certains maquillages (notamment dans la scène de l'énucléation de l'oeil qui fait un peu toc de nos jours). Le rendu de la stop-motion renvoie à une forme de mécanique digne d'un cyborg. Sans compter que le rendu même du T-800 est saisissant et horrifiant. Si l'on n'a vu aucune image de la machine avant, l'effroi est garanti. On retiendra également la scène du commissariat qui, en plus de donner une des répliques phares d'Arnie (vous voulez quand même pas que je vous la cite?), est un véritable moment d'action où l'Homme est face à quelque chose qu'il ne peut surpasser et se fait dégommer sans aucune chance. Un moment de violence que vous ne retrouverez pas forcément de nos jours...

Il y a quelque chose de pourri dans ce commissariat et Arnold va faire le ménage.

Le film se termine sur un peu d'espoir bien aidé par le thème de Brad Fiedel version romantique (la version guerrière est évidemment bien plus impressionnante de par sa simplicité et son côté direct), mais l'avenir n'est pas forcément radieux à l'image d'un orage qui arrive.

  • Terminator 2 (1991): Los Angeles on fire

Terminator 2

Lorsque Big Jim revient au Terminator, il ressort de l'échec commercial d'Abyss (1989). Suite à la vente des droits de Terminator par Hemdale, Schwarzy suggère à Mario Kassar et Andrew Vajna (producteurs de Total Recall) de les acheter avec Carolco pour cinq millions de dollars. Il faut dire qu'entretemps, beaucoup de bisseries italiennes sont revenus sur Terminator notamment Atomic Cyborg de Sergio Martino (où un homme devenu un robot devient la cible d'un complot scientifico-mafieux) ou Terminator 2 de Bruno Mattei retitré Spectres à Venise (1990) sous peine de se faire coller un procès. Idem du côté de chez Orion, distributeur de Terminator, qui produit l'impitoyable Robocop (Paul Verhoeven, 1988) afin de jouer sur la mode et n'hésite pas à le promouvoir en mettant le thème de Brad Fiedel dans la bande-annonce ! Big Jim ne revient pas pour des broutilles: il veut faire plus gros, plus fort. Big Jim dira qu'il aurait pu le faire pour moins cher et que le studio aurait aimé aussi, mais que pour faire un spectacle digne de ce nom il fallait y mettre des gros moyens. De plus, les cachets de Schwarzy ont considérablement augmenté depuis Terminator. Schwarzy a touché pour ce film entre 12 et 15 millions contre un "petit" million pour Linda Hamilton. Au total, le film coûtera 102 millions de dollars, devenant le film le plus cher de son époque.

Terminator 2 : le Jugement Dernier : Photo Arnold Schwarzenegger, Edward Furlong

Carolco ayant déjà daté le film à l'été 1991, Cameron se voit dans l'obligation de s'activer avec William Wisher et signe le scénario du film pile poil avant une présentation du projet au Festival de Cannes. Le tournage sera probablement le plus rapide de Cameron depuis le premier Terminator, le réalisateur ressortant de sa production totalement épuisé. Au final, Terminator 2 : Le Jugement dernier sera rentabilisé plus que rapidement par un box-office explosif (plus de 500 millions de dollars de recettes). Terminator 2 s'impose très rapidement comme un des meilleurs blockbusters de son époque, voire le meilleur. Un film d'action et science-fiction à gros budget, mais qui a le mérite de renouveller son concept initial en n'étant pas un parfait copier-collé de son aîné et donne un vrai sang neuf à une nouvelle franchise. D'autant qu'au vue de la réputation du premier film, T2 se devait de faire aussi bien, voire mieux. Au niveau de la réalisation, on voit clairement que le budget est là et ce dès l'introduction. Le film commence par des images du quotidien avant qu'un éclair bleu fige un plan où l'on voit des enfants jouer sur une balançoire. Via une transition brutale, Cameron nous emmène dans le Los Angeles de 2029 et créer l'effroi. Le même décor que nous avons vu il y a quelques secondes est reduit en cendres et peuplé de crânes et décors détruits (le pont est brisé, les voitures brûlées), avant qu'un T-800 ne dégomme un crâne du pied. 

Résultat de recherche d'images pour "terminator 2"

L'occasion de voir que les choses ont bien changé depuis 1984. Ce n'est plus un, mais plusieurs exosquelettes que l'on peut voir à l'écran, qui plus est en plein mouvement. Big Jim a plus de moyens et se permet donc de montrer plus de choses de la guerre du futur. On ne la verra que dans cet extrait (et Terminator 3 fera de même dans son ouverture), mais ce qui est montré est impressionnant. On croit voir l'apocalypse et la vision qui est montré est aussi effrayante que guerrière. On avait vu un peu la Résistance par les souvenirs de Kyle Reese dans Terminator, mais là on est en pleine bataille. Avant même qu'il n'arrive à l'écran sous les traits d'Edward Furlong, John Connor nous apparaît enfin sous ses traits du futur en bon seigneur de guerre. Sarah Connor agit en tant que narratrice, énonçant le pitch même du film: deux cyborgs envoyés pour trouver John Connor en 1995, un pour le tuer, l'autre pour le protéger. La chasse peut alors commencer après un générique en flamme où le thème de Brad Fiedel prend de sérieuses couleurs après le synthétiseur joué en live pour le premier film. Cameron reprend l'idée du Terminator en métal liquide avec le T-1000 qui prend les traits de Robert Patrick. Un ennemi pouvant imiter toute arme ou personne rendant son approche digne d'un prédateur. La scène chez les tuteurs de John en est la preuve (le temps de changer de main et vous aurez la scène la plus gore du film). 

Terminator 2 : le Jugement Dernier : Photo

Le T-1000, une révolution à lui tout seul.

Une révolution technique également puisque la réalisation de ce personnage comprend le morphing  (que Big Jim fera perfectionné dans le grand final alors qu'il fut créé pour le film Willow) et de la performance-capture (Robert Patrick a eu droit à un modèle informatique d'après ses mouvements). A peine croyable à l'époque, l'effet-spécial apparaît comme une innovation majeure. C'est notamment à cause d'innovation de ce type que T2 reste encore aujourd'hui en mémoire: à l'image d'un certain Jurassic Park (Steven Spielberg, 1993), les effets-spéciaux sont si révolutionnaires qu'ils passent encore crèmes de nos jours. Si l'on excepte quelques maquillages qui se voient un peu plus à l'oeil nu désormais (mais rappelons-le, nous sommes en 1991 et le film déploie déjà une maestria visuelle sans précédent), le rendu de T2 paraît terriblement récent. Incroyable quand on se dit que le film a désormais vingt-quatre ans. Mais Big Jim ne s'arrête pas là puisque le T-800 devient le "gentil robot" devant protéger John Connor (Edward Furlong). Ce qui entraîne un merveilleux paradoxe quand Sarah Connor le revoit en chair et en os pour la première fois depuis 1984, voyant là la machine qu'elle a détruite autrefois et qui a tué l'homme qu'elle aimait (un sentiment qui sera abordé par John lorsqu'il raconte au T-800 que sa mère pleure parfois au sujet de Kyle Reese). 

Terminator 2 : le Jugement Dernier : Photo Arnold Schwarzenegger

"I'll be back!"

Surtout c'est le T-800 qui lui dit la fameuse phrase "Viens avec moi si tu veux vivre", autrefois dites par Reese. Mais le T-800 apparaît très rapidement comme tout autre: il est le père que n'a jamais eu John et qui le protègera contre le danger. Le spectateur a même un sentiment étrange quand il voit petit à petit que le cyborg éprouve une certaine morale et cherche à apprendre certaines choses. C'est le cas quand John lui apprend des phrases ("No problemo!", "Hasta la vista baby!", "Va te faire foutre sac-à-merde"...), mais aussi quand ce dernier lui demande de ne tuer personne. Lors de la scène du mini-gun, le T-800 sort les armes mais surtout pour intimider, il explose des véhicules mais ne tue personne. Idem lorsqu'il blesse ou balance des grenades fumigènes sur des points particuliers du corps de membres du SWAT. Le plan le plus ambigu est quand il sourit en regardant John hors champ avec le mini-gun en main. Le final ne fait que rajouter en émotion en montrant un cyborg conscient du danger qu'il est pour ceux qu'il doit protéger. Big Jim s'interroge sur les limites de l'intelligence artificiel et se demande si une machine peut devenir plus humaine qu'un homme. Sarah Connor a également changé, passant d'une jeune femme romantique et battante à une véritable guerrière s'entraînant chaque jour dans sa cellule en espérant trouver une sortie.

Terminator 2 : le Jugement Dernier : Photo Linda Hamilton

Sarah Connor, une battante devenue guerrière.

 

Son point de vue n'est d'ailleurs pas si différent de Reese quand il est interrogé dans le premier film, lui aussi pris pour un fou en évoquant le sinistre futur de l'humanité. A l'image de ce qu'il a fait dans Aliens (1986) avec Ellen Ripley (Sigourney Weaver), Big Jim a fait de Sarah une guerrière qui a vu l'enfer et le combat arme à la main. Elle devient aussi une mère prête à tout pour sauver son fils, la plus belle preuve d'amour qu'elle lui fait se déroulera dans le fourgon. Il s'agit également de la meilleure utilisation du triple climax par Cameron, ce dernier gardant en haleine durant ces trois longues scènes par de l'action continue (dézingage à Cyberdine, course-poursuite et conclusion dans l'acierie). Big Jim signe un blockbuster qui envoie la marchandise (on peut compter les scènes cultes), mais qui fait également réfléchir. Au point que T2 est devenu très rapidement une des meilleures suites de tous les temps. Comme Aliens...

  • Terminator 2 3D Battle Across Time (1996): Attraction terminée

En 1996, Universal Studios annonce une attraction basée sur Terminator 2 sur le concours de Gary Goddard. James Cameron, Stan Winston et John Bruno planchent dessus pour la bagatelle de 60 millions de dollars (un énorme budget même pour une attraction, Captain EO avait coûté moins cher même s'il s'agit d'un précurseur), qui plus est en 3D. L'occasion pour le réalisateur d'expérimenter le procédé, bien avant Les fantômes du Titanic (2003). Un spectacle encore fort apprécié des fans en raison de sa grande qualité artistique (au même titre que l'attraction Retour vers le futur conçue par Douglas Trumbull). Dans un premier temps, une vidéo est projetée durant quelques minutes, montrant les bienfaits de Cyberdine à base de publicités et notamment la présentation d'un premier modèle de Terminator. Puis apparaissent Sarah et John Connor sous les traits de Linda Hamilton et Edward Furlong (qui avait déjà bien grandi) sur l'écran, piratant la visite à Cyberdine et annonçant au public qu'il faut se méfier de l'entreprise et notamment du système Skynet. La vidéo reprend ensuite avant une conférence sur scène, mais le tout dégénère quand les Connor débarquent sur scène (des comédiens évidemment, même si les voix sont bien celles des acteurs). Le T-1000 arrive par une capsule temporelle exploitant la 3D.

Des coulisses à la cool.

Un comédien dans le rôle du T-800 arrive également et prend John Connor avec lui. Les trois personnages reviennent dans le futur à travers la capsule temporelle. Toute la maestria de Big Jim peut alors se montrer dans ce petit court-métrage. Un véritable roller coaster où l'action est non-stop jusqu'au grand final. Schwarzy dégomme différents types de Terminator, que ce soit des petits robots volants qu'il dézingue à bout de bras (séquence qui a un peu vieilli, mais quand même prometteuse pour l'époque); le T-1000 (Robert Patrick toujours); un exosquelette (hérité des restes de T2 et tout simplement superbe) et enfin un délire entre vidéo et théâtre où la doublure de Schwarzy dégomme une araignée en métal liquide chargée de protéger le noyau de Skynet. L'air de rien, nous avons beau être dans une attraction dérivée, jouant sur le fan-service (le T-1000 est finalement là pour pas grand chose), mais il y a quelque chose de beau et d'attrayant dans le show présenté. Cameron joue avec le bestiaire de sa saga, tout en faisant un peu tout et n'importe quoi (l'araignée est quand même de la grosse rigolade jusqu'à son nom), mais cela reste parfaitement raccord avec la saga. John Connor découvre enfin ce à quoi il doit se préparer, le T-800 revient pour le protéger, Sarah Connor continue son combat contre Cyberdine qui n'a visiblement rien compris du désastre à venir.

Les scènes post-apocalyptiques sont particulièrement superbes. Le T-800 et John Connor à moto roulant à travers une ville en ruine, pourchassé par un des avions mitrailleurs est une scène mémorable que l'on aurait aimé voir dans un film Terminator. Comme à son habitude, Cameron joue sur le fait que les batailles se déroulent la nuit ou tout du moins dans un univers crépusculaire. Une chose que n'a pas compris McG bien malheureusement... En soi, T2 3D : Battle across time se pose comme une conclusion intéressante, montrant Skynet dégommé par John Connor et le T-800 en pleine guerre. Hollywood étant ce qu'il est, on connaît la suite...

  • Terminator 3 (2003): Back in black

Terminator 3 : le Soulèvement des Machines : affiche Arnold Schwarzenegger, Jonathan Mostow, Kristanna Loken

On parlait de Terminator 3 depuis le succès colossal du Jugement Dernier et pourtant rien ne se fait réellement avant 2002. James Cameron annonce au cours des années 90 son intention de produire un troisième volet. Il évoque la possibilité d'un twist. Skynet a crée la résistance pour se tuer elle-même. En évitant la naissance de Connor, elle évite sa propre création et donc la guerre. Entretemps, Carolco met la clé sous la porte et vend les droits. 50 % restent à Gale Anne Hurd productrice historique de la saga. Big Jim essaye de gérer tout ça avec la Fox, mais les tensions s'accumulent lors de la post-production de Titanic (ce qui s'est vite arrangé quand même). Mario Kassar et Andrew Vajna reviennent à la franchise pour la somme de 7,5 millions de dollars en reprenant les parts de la productrice, fondant par la même occasion C2 Pictures en 1999. Le traitement de Tedi Sarafian met en scène John Connor en employé d'entreprise découvrant l'arrivée d'un Terminator au physique féminin. Cameron n'est déjà plus annoncé au début des années 2000, lui-même étant occupé depuis quelques temps par le projet Avatar et Jonathan Mostow finit par être engagé comme réalisateur. Il engage des réécritures en compagnie de John Brancato et Michael Ferris. Schwarzy ne veut dans un premier temps pas revenir puisque Big Jim ne réalise pas. Le réalisateur lui a néanmoins suggérer d'accepter pour toucher un gros chèque! L'acteur en est déjà à vouloir se lancer en politique et voit ses plans changer légèrement.

Terminator 3 : le Soulèvement des Machines : Photo Jonathan Mostow

Apocalypse now.

Au point que Terminator 3 : Le soulèvement des machines sera son dernier film avant la fin de son mandat de gouverneur de la Californie. Schwarzy touchera près de 30 millions de cachet sur un budget de 170 millions de dollars. Nick Stahl reprend le rôle de John Connor (Edward Furlong est vite écarté, sa descente aux enfers commençant doucement mais surement) quand Linda Hamilton est dans un premier temps appelée pour reprendre le rôle de Sarah Connor, avant que le personnage ne soit déclarée morte dans le script. Le succès commercial est bel et bien là (plus de 433 millions de dollars de recettes) et pourtant aucune suite ne se met en place comme initialement prévu. Même si l'accueil critique se veut bienveillant, beaucoup dézinguent Terminator 3. Notamment en cause sa ressemblance avec les deux premiers volets. Le TX (Kristanna Loken) en est l'exemple le plus flagrant. Grande méchante du film, ce nouveau modèle se présente comme un mélange des deux modèles que nous connaissons principalement: le T-800 et le T-1000. D'un côté, elle est purement mécanique et partage une curieuse personnalité (elle aime la mode et montrer son décolleté, comme le T-800 a une adoration pour le cuir). De l'autre, du métal liquide coule dans sa carcasse et lui permet d'imiter des armes (notamment une tronçonneuse pour un moment bien gore hors-champ) et des personnalités. Finalement pas grand chose de nouveau sous le soleil.

Terminator 3 : le Soulèvement des Machines : Photo Arnold Schwarzenegger, Jonathan Mostow

"C'est l'heure de tirer un petit coup! Allez mes jolies, dansez! DANSEZ!"

Idem pour certaines scènes d'action renvoyant parfois à Terminator 2: la poursuite dans les bois qui n'est pas sans rappeler la fuite de l'asile; le passage au sanatorium renvoyant à l'assaut de Cyberdine (et au même final: le T-800 ne tue personne) ou la poursuite en pleine ville (scène très bien réalisée et faisant la part belle à la destruction massive) entre le TX, John Connor et le T-800 qui arrive après tout le monde. On note également une tendance à l'auto-citation récurrente, à coup de "She be back" et autres. Ce bon vieux Arnold accumule d'ailleurs les répliques pinces sans rire, donnant le change au pessimisme ambiant du film, à base de "Parle à ma main!", "Relax!" ou ses allusions quant au possible contenu psychologique de son programme. Sans compter l'introduction même de Schwarzy se retrouvant dans un bar à striptease et servant malgré lui d'amuse-gueule à mesdames sur Macho Man (Village People, 1978). L'air de rien et sous ses airs de divertissement pétaradant qui va un peu trop chercher vers l'original; Le soulèvement des machines se révèle bien moins bourrin qu'il n'y paraît. Dès l'introduction le ton est donné: John Connor fuit sa destinée et fait de multiples cauchemars d'un futur imminent.

Terminator 3 : le Soulèvement des Machines : Photo Arnold Schwarzenegger, Jonathan Mostow, Kristanna Loken

"T'as de beaux yeux tu sais? -Elles sont chouettes tes lunettes."

Des scènes qui ne sont plus filmées dans de vrais décors mais devant des fonds verts, mais montrant une ampleur jamais vue encore dans la saga. Nous avions la Résistance et les champs de bataille classiques, mais pas un combat aussi massif avec des Terminators par milliers et une Résistance savourant une victoire avec un John Connor bien plus vieilli que dans le second opus. Les images sont courtes mais montrent un combat impressionnant. T3 se révèle être une véritable course contre la montre où finalement il n'y a pas d'issue. (Spoilers) Skynet est devenue tellement puissante que son simple déclencheur n'est qu'une broutille face à l'apocalypse qui va suivre. De plus, le TX a non seulement pour mission de tuer Connor, mais aussi certains de ses lieutenants à venir. Le chemin de cadavres ne fait que de commencer avant même la guerre. On apprend aussi que John Connor n'est pas infaillible et que sa mort est liée à sa filliation avec le T-800 qu'il concidère comme le père qu'il n'a jamais eu. Un aspect renvoyant plus à Terminator 2 qu'à sa suite où les deux entrent en conflit permanent, un peu à l'image... d'un père et son fils. Etrange. T3 nous amène donc à ce que l'on craint depuis le départ: le Jugement Dernier.

Terminator 3 : le Soulèvement des Machines : Photo Arnold Schwarzenegger, Jonathan Mostow, Nick Stahl

"Va te faire foutre saleté de machine! -C'est mieux!"

Mostow signe une pure séquence de guerilla en plein complexe militaire, avant un apocalypse ravageur sous la superbe musique de Marco Beltrami. La mission était claire: il ne fallait pas sauver le monde, mais John Connor et sa future femme (Claire Danes) de la destruction de la Terre par les Machines. L'apocalypse était inévitable, le monde courant à sa perte tout seul. John dit à la fin que "le combat ne fait que de commencer", la guerre entre les restes de l'Humanité et Skynet. On aurait bien aimé voir cela, on a finalement eu droit au mauvais film. (fin des spoilers)

  • The Sarah Connor Chronicles (2008-2009): Temps alternatif

Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor : Photo

Même si au fur et à mesure des années, les choses se sont un peu tassées avec Le soulèvement des machines, certains fans ne l'acceptent pas en tant que tel et la mise en chantier de Sarah Connor Chronicles apparaît comme un moyen de faire oublier le film. Andrew Vajna et Mario Kassar sont producteurs de ce projet télévisuel et la Fox ne tarde pas à rentrer en négociation pour diffuser la série. La série se développe durant trois ans avant sa diffusion sous la houlette de Josh Friedman. Mais la Grève des scénaristes survenant fin 2007 bousille tout, réduisant de manière drastique le nombre d'épisodes (neuf pour la première saison, ce qui s'avère ridicule pour une série network arborant jusqu'à une vingtaine d'épisodes en temps normal). Les audiences ne suivent pas ou descendent de manière fulgurante (la série a baissé en audience de 18 millions de téléspectateurs à 10 en une semaine). La saison 2 (que je n'aborderais pas car pas vu)  commencera en dessous des 7 millions pour finir au dernier épisode en dessous des 4. The Sarah Connor Chronicles est d'autant plus méritante qu'elle subit de plein fouet les changements d'horaires de la Fox.

Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor : Photo Brian Austin Green, Lena Headey

"Tu vois quelque chose Sarah? -Un beau trou avec écrit "I hate Terminator Salvation". Tu sais ce que ça veut dire? -Aucune idée!"

Suite à la Grève des scénaristes, la Fox réorganise tout son plan et la série passe le lundi de 20h à 21h avec Prison Break (alors en décrépitude totale,  suite à une trop grande gourmandise de la Fox de faire perdurer une série qui est à la fin de son concept). Mais sur la seconde saison, le bat blesse puisque la série passe du lundi 20h au vendredi 20h suite à sa pause d'hiver. Le vendredi étant synonyme de "casse-pipe", la série Fringe (2008-2013)également diffusée par la Fox en est la preuve. La série ne s'en relèvera pas. Même si votre interlocuteur apprécie énormément le troisième volet, il se trouve que l'alternative proposée par Friedman est assez intéressante. Comme évoqué au début de Terminator 3, Sarah Connor (Lena Headey) souffre plus ou moins d'une leucémie et la maladie est "éradiquée" au cours de son voyage temporel vers 2007. Elle est toujours accompagnée de son fils et change de lieu au fur et à mesure avant d'être à nouveau rattrapée par les Terminators. Mais évidemment ce serait plus simple si John (Thomas Dekker) ne tombait pas amoureux de sa "protectrice" Cameron (vive la subtilité) et que le frère de Kyle Reese (Brian Austin Green) ne faisait son apparition pour épauler celui qui deviendra son "neveu".

Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor : Photo Matt McColm

"Quoi? Je suis juste passé sous une voiture! Pas besoin d'en faire un fromage!"

Sur ces différents points, la série, tout du moins dans sa première saison, a le mérite de bien aborder cela. Reese évoque son frère à sa "belle-soeur" et son "neveu", renvoyant à un temps qu'ironiquement ils ne pourront que difficilement connaître. Cameron (Summer Glau) et John ont un lien différent de celui unissant John avec le T-800. Déjà parce que John est un adolescent comme les autres et que les filles pour le coup c'est son dada. Et qu'en plus Summer Glau est pour le moins jolie. Tout cela amenant à un amour impossible qui n'a rien de l'amour père-fils qui se jouait entre John et le T-800 (ce qu'il disait ironiquement dans... Terminator 3!). Et enfin Linda Hamilton a une bonne relève avec Lena Headey, trouvant ici un beau rôle de femme forte et cherchant à tout prix à préserver son fils d'un apocalypse retardé mais inévitable. D'autant qu'en plus, la série est loin de démériter au niveau de la réalisation, se donnant les moyens pour des effets-spéciaux décents. Dommage que les conditions ne furent pas plus favorables...

  • Terminator Salvation (2009): Dommage collatéral

Terminator Renaissance : Affiche McG

Entrant en production quasiment en même temps que la série, Terminator Salvation n'est pourtant pas une suite directe au Soulèvement des machines. Initialement, Jonathan Mostow, Nick Stahl et Claire Danes devaient revenir. Mario Kassar et Andrew Vajnar envisagent même de faire revenir James Cameron pour un cinquième volet (qui refusera l'offre). Michael Ferris et John Brancato reviennent à la franchise dès 2006 avec pour conviction de refaire une trilogie (comme quoi le plan des Ellison de revenir à une trilogie avec Terminator Genisys n'a rien de nouveau). Salvation intéresse puisque pour la première fois le spectateur aura droit à un véritable opus se déroulant durant la guerre entre l'Homme et la Machine, entre la Résistance et Skynet. Fin 2007, McG est annoncé à la réalisation ce qui n'a rien pour rassurer au regard de ses lamentables Charlie's angels (2000-2003).  Christian Bale est annoncé en tant que John Connor et aura face à lui Sam Worthington vivement recommandé par James Cameron (l'australien avait déjà tourné Avatar quand il fut engagé et ironiquement Salvation est sorti avant Avatar). Charlotte Gainsbourg fut engagée dans un premier temps pour jouer Katerine Brewster Connor, mais l'actrice refuse à cause de son emploi du temps et donne un avis assez négatif sur le script (on ose imaginer les qualités du nouveau Independence Day vu qu'elle a accepté le rôle).

Terminator Renaissance : Photo Christian Bale, Sam Worthington

"Je crois que j'aurais mieux fait de jouer dans Avatar. -Quoique quand tu vois ma carrière depuis Christian..."

Elle sera remplacée par Bryce Dallas Howard. Anton Yelchin succède à Michael Biehn dans le rôle de Kyle Reese. Mais le tournage ne se passe pas comme prévu. Bale se blesse la main, Worthington le dos et le technicien des effets-spéciaux Mike Menardis manque de perdre une jambe lors de l'explosion d'une plaque d'égoût. Des problèmes de droits surviennent entre différents producteurs, revenant au bordel de droits qui gangrènent cette saga depuis ses débuts. Mais le fait le plus marquant survenant au cours de la production du film est ce moment d'égarement de Christian Bale. Le directeur de la photographie Shane Hurlbut a marché au cours d'une prise et l'acteur s'est mis à gueuler et insulter le chef opérateur. Une histoire qui aurait pu rester enfoui mais le tout est enregistré par quelqu'un sur le tournage et fuite sur le net. Un grand moment de poésie dont Bale a dû s'excuser. Le film sort et divise et les chiffres ne sont pas ceux attendues au point de parler de semi-flop. Le studio Halcyon dépose le bilan, vendant ainsi les droits. On annonce un film d'animation vite oublié quand Universal envisage un nouveau Terminator avec Justin Lin aux commandes. Le réalisateur est encore pris par la saga Fast and Furious cher au studio et y renonce comme ce sera le cas d'Highlander alors que les Ellison gagnent les droits aux enchères (ironiquement, Lin est à la réalisation désormais de Star Trek Beyond produit par... David Ellison).

Terminator Renaissance : Photo Christian Bale

"Saleté de machines!"

Alan Taylor le réalisera sous l'égide de la Paramount, avec le retour de Schwarzy qui ne manquera pas de dire que le précédent était une belle merde (ce qui, au vue de ce qu'est Genisys, on peut lui renvoyer le compliment). Reste à savoir pourquoi nous sommes encore revenu à la case de départ. Salvation bénéficie d'une bonne facture technique tout du moins dans sa réalisation et sa photo. Le film se révèle intéressant à regarder, n'hésitant pas à montrer un univers au soleil de plomb, d'autant que McG a utilisé un procédé permettant de rajouter de l'argent dans l'image. Sauf que déjà là il y a un problème. James Cameron a dévoilé depuis le début de sa saga que les combats se déroulent de nuit, car les soldats se cachent la journée pour ne pas être repéré par les machines. Or, les trois quarts du film se déroulent le jour et la nuit, Skynet ne donne lieu à quasiment aucun combat! John Connor en vient même à atteindre le poste principal de Skynet en toute tranquillité et sans surveillance! Un improbabilité confirmant que McG ne comprend rien de l'univers qu'il aborde et idem pour ses scénaristes qui ironiquement avaient montré les scènes post-apocalyptiques de T3... la nuit! Une totale incompréhension se joint alors chez le spectateur.

Ouh que c'est laid!

D'autant qu'en soi ce n'est même pas John Connor le héros du film, mais Marcus Wright dont la révélation principale est dévoilée dès l'ouverture. Le problème étant que le personnage est à la recherche de qui il est durant tout le film jusqu'au climax à Skynet! Une nouvelle incompréhension de plus qui donne au spectateur une impression de foutage de poire à 200 millions de dollars de budget. L'apocalypse annoncé n'a pas lieu il est même terriblement ennuyeux, d'autant qu'un des passages principaux du film consiste à retrouver Kyle Reese, ce qui s'avère une quête bien ennuyeuse. Sans compter le fan-service, le premier T-800 apparaissant bien évidemment avec la trogne de Schwarzy (qui laisse sérieusement à désirer et les visuels de Genisys font tout aussi peur) mais aussi la balafre de John Connor expliqué ou You could be mine de Guns n'roses qui arrive quand John Connor chevauche une moto-terminator. Sans compter l'ennui profond que provoque le film. Bale se révèle un très mauvais John Connor vraisemblablement plus inspiré en off que sur l'écran. En résulte, le premier véritable bémol de la saga et qui fait très mal. Sur cela se conclue cette cuvée, allez à la semaine prochaine!


Mise à jour le 18 avril 2017.

Source: James Cameron l'odyssée d'un cinéaste (David Fakrikian, 2017).

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Commentaires
N
Je m'en excuse par avance.
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N
J'ai repasser le film dans ma tête pendant longtemps depuis hier soir et j'en suis à un stade ou en fin de compte je ne sais même plus quel avis je dois avoir sur le film. Je suis en ce moment même en train de travailler sur ma critique et à chaque fois que j'entame une phrase une autre perception du point aborder me parvient. Cela prendra du temps et je ne suis même pas sur que ma chronique sera claire pour ceux qui la liront. Certains penseront que j'ai aimé le film, certain penseront que je ne l'ai pas aimé... moi même je ne suis pas sur de mes sentiments a son égard et c'est particulièrement déroutant pour moi qui suis, je le pense, toujours clair dans mes avis. Ai je aimé "Terminator Genisys" ou le contraire? franchement je ne suis sur de rien sauf que je ne le considère pas comme une merde malheureusement cette certitude ne suffit pas pour établir une vraie opinion. Donc je voilà, je publierais une critique sur mon blog mais mon opinion sur le film ne sera peut être pas vraiment clair... je veux dire que cet avis sera incertain.
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N
De mon point de vu terminator genisys n'est pas une merde c'est un film divertissant mais sans âme avec un schwarzenegger que je trouve toujours aussi bon mais l'histoire est bourré d'incohérence, les autres acteurs très limites (surtout jason clarke) et certains personnages ne servent à rien. La mise en scène est plate et c'est bien malheureux... mais cela étant cela se laisse quand même regarder... je trouve que dire que c'est une merde est vraiment trop exagéré.
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A
à dinoa: pour le moment, les critiques sont très mitigées. Certaines sont plutôt enthousiastes. Ce dernier épisode en date ne serait pas la catastrophe annoncée
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D
moi j'ai un avis positif: je l'ai trouvé vraiment cool ce film... après n'étant pas particulièrement fan de cette franchise je ne cherchais pas particulièrement à l'aimé mais le fait est que si, j'aime terminator genisys et je n'ai pas honte de l'avoué!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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