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10 septembre 2013

Il était une fois Shrek

Shrek est un ogre vivant dans un marais. Mais Lord Farquaad débarasse toutes les créatures de contes, dans son domicile. Faché, il va le voir et doit libérer une princesse, afin de retrouver son "chez lui"...

Collection Christophe L.

En 2001, Dreamworks produisait l'un de ses plus gros succès (484 millions de $ dans le monde) et premier volet d'une saga très lucrative, Shrek. Réalisé par Andrew Adamson (futur réalisateur des navets de Narnia) et Vicky Jenson; et d'après un roman de William Steig, ce film d'animation est une vraie satire du conte et dans un certain sens, des Disney.

DreamWorks SKG

En VO, on retrouve Mike Myers, Eddie Murphy, Cameron Diaz et John Lithgow. En France, c'est un peu moins ça, avec Alain Chabat, Med Hondo (voix culte de Murphy, donc pas trop étonnant de le retrouver ici), Barbara Teissier, Philippe Catoire et Vincent Cassel (aussi présent sur la VO). A noter que, le film sera sélectionné en compétition, à Cannes. Le nom s'inspire du mot allemand "shrecklich", qui veut dire horrible. ça annonce la couleur.

DreamWorks SKG

Ce second essai dans l'animation en images de synthèse, pour le studio, se montre largement plus convainquant, que Fourmiz. L'animation est beaucoup plus soigné et moins carré. De plus, comme je le disais plus haut, Shrek est une satire hilarante des contes de fées.
Il n'y a qu'à voir toute la galerie parodiée: Peter Pan vend la fée Clochette, tout comme Gepetto avec Pinocchio; le grand méchant loup se prend définitivement pour une bonne femme; le miroir magique est devenu une sorte de présentateur, ou Farquaad (un nain, qui ressemble étrangement à notre président... Zut, je vais avoir des problèmes) doit choisir sa reine; la dragonne très romantique, quand elle ne crache pas du feu...

DreamWorks SKG

Shrek rencontre la plupart de ses hurluberlus, sans compter l'Ane qui n'arrête pas de parler (drolatique au possible) et la princesse Fiona, combattante de première. D'ailleurs, dans la séquence ou elle se déchaîne sur Robin des Bois, on voir une petite référence à Matrix (à travers le ralentit circulaire). Mais Shrek va se découvrir des sentiments envers la princesse, et vice versa. D'ailleurs, Fiona a un sacré secret, au niveau de la nuit. Ce qui donne un aspect romantique improbable.

DreamWorks SKG

Parmi les moments d'anthologies, on retiendra l'ouverture très crade; la baston chez Farquaad (digne d'un combat de catch); ou le sauvetage mouvementé de la princesse. A noter que, l'on retrouve une parodie de la chanson de Disneyland, lorsque Shrek et l'Ane débarque à Bulock. Vous savez celle qui vous soule? ^^ Shrek s'impose comme l'un des meilleurs Dreamworks, en étant distrayant et tordant. Le film bénéficiera de l'Oscar du meilleur film d'animation, en 2002.

Une satire hilarante des contes de fées.

 

la critique d'Alice In Oliver:

A l'origine, Shrek, réalisé par Andrew Adamson et produit par les studios d'animation Dreamworks en 2001, est l'adaptation d'un conte de fées écrit par William Steig. C'est aussi grâce à ce film d'animation que Dreamworks deviendra le plus grand concurrent de Pixar.
En effet, ce premier volet remportera un immense succès, à tel point qu'il engendrera trois suites. L'ogre verdâtre, sale et vulgaire va devenir la nouvelle mascotte des publicitaires et des compagnies d'animation. 

Pour l'anecdote, le nom de Shrek est une translittération en caractères latins du yiddish, issu du mot allemand « Schreck » et qui signifie « peur, effroi, sursaut ». Précisons également que l'adjectif allemand "schrecklich" signifie "affreux", ce qui renvoie au physique du personnage éponyme. 
Il s'agit aussi d'un clin d’œil à Max Schreck, acteur allemand, célèbre pour avoir interprété un vampire dans Nosferatu Le Vampire en 1922. Pour le reste, Shrek premier du nom réunit un casting de prestige: Eddie Murphy, John Lithgow, Vincent Cassel, Mike Myers (qui est la voix de Shrek), Cameron Diaz et Alain Chabat.

 

760_the_shrek

 

Shrek annonce donc une nouvelle tendance dans le cinéma: désormais, même les grandes stars viennent prêter leurs voix et jouer les doubleurs. D'ailleurs, Robin Williams aurait refusé d'apporter son timbre si particulier à ce film. Toujours est-il que ce premier volet reste (et de loin) le meilleur opus de la saga. Par la suite, Dreamworks ne parviendra jamais (ou rarement) à retrouver l'énergie, l'humour, l'insolence et l'inventivité de ce premier chapitre.
Pire encore, la franchise ira en déclinant, les aventures de l'ogre verdâtre ne passionnant plus grand monde.

Attention, SPOILERS ! Shrek, un ogre verdâtre, a élu domicile dans un marécage qu'il croit être un havre de paix. Un matin, il découvre de petites créatures agaçantes qui errent dans son marais. Shrek se rend alors au château du seigneur Lord Farquaad, qui aurait soit-disant expulsé ces êtres de son royaume. Ce dernier souhaite épouser la princesse Fiona, mais celle-ci est retenue prisonnière par un abominable dragon. Il lui faut un chevalier assez brave pour secourir la belle. 
Shrek accepte d'accomplir cette mission. En échange, le seigneur devra débarrasser son marécage de ces créatures envahissantes.

 

shrek_30_1_657921

 

La grande force de ce premier volet repose sur son univers, qui mélange à la fois le conte tout en parodiant les codes inhérents du genre. Sur ce dernier point, l'univers rose bonbon de Walt Disney en prend clairement pour son grade. 
Il est d'ailleurs étonnant que Shrek ait rencontré son public au cinéma. En effet, qui aurait imaginé que cet ogre vert, sale et vulgaire puisse séduire le jeune oublic ? Il s'agit donc bien d'un anti-héros, très éloigné du cliché du prince charmant délivrant et épousant la jolie princesse.

Le film ne cesse de tourner en dérision un genre éculé depuis belle lurette. Ensuite, ce premier chapitre peut s'appuyer sur un personnage attachant. Même remarque concernant les autres protagonistes, qui ne sont pas seulement des seconds couteaux. 
Enfin, Shrek contient également un grand nombre de gags et propose quelques séquences très réussies. C'est par exemple le cas lorsque Shrek délivre la belle et jolie princesse des griffes d'un dragon. Clairement, impossible de s'ennuyer devant ce divertissement inventif et particulièrement original. Et puis, quelle bande originale ! Les fans de rock et de pop rock en auront pour leur argent.
Finalement, l'énorme succès de Shrek n'a rien du hasard. Hélas, les chapitres suivants ne retrouveront jamais le dynamisme de ce premier volet. Sans aucun doute le ou l'un des meilleurs Dreamworks à ce jour.

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Commentaires
B
Ce qui n'est pas forcément un mal.
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2
Je trouve celui ci meilleur car plus irrévérencieux. Le 2 mise beaucoup plus sur l'action.
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B
Pour le 2, on en reparlera demain.
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E
surestimée oui c'est clair: j'aime bcp le 1er. Me suis fait suer ds le 3. Et le 2 ne vaut pas sa réputation.
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B
Surestimé peut être mais emmerdante, je n'irai pas jusque là.
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