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Cine Borat
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26 mai 2011

Silencieux, invisible et invincible

Los Angeles, 1997. L'inspecteur Michael Harrigan doit faire face à une criminalité sans précédant. C'est sans compter sur le Prédator, chasseur extraterrestre, faisant des ravages, chez les gangsters comme les flics...

20th Century Fox

En 1990, Stephen Hopkins (réalisateur de Freddy 5 ou du bouseux Perdus dans l'espace) donne suite au film de John McTiernan, avec Predator 2. Cette fois ci, pas de jungle équatoriale, mais la jungle hollywoodienne. Comme ennemis, l'extraterrestre, toujours incarné par Kevin Peter Hall, aura Danny Glover (encore pas assez vieux pour ces conneries), Bill Paxton, Gary Busey ou encore Maria Conchita Alonso. Certains l'apprécieront, d'autres seront déçu par l'infériorité de cette suite, par rapport au premier.

Kevin Peter Hall. 20th Century Fox

D'ailleurs, le film n'aura pas le succès attendu. Mais cela n'empêche pas ce second volet d'être intéressant. Certes, il est inférieur au McTiernan, mais c'est loin d'être une mauvaise suite. L'ouverture avec le bourbier de Los Angeles est assez fendarde et montre le personnage de Glover (très bon par ailleurs) comme un flic acharné. C'est d'ailleurs peu après qu'il rencontre le Predator, en plein camouflage. Peu avant, il avait tué tout un gang!

Danny Glover et Kevin Peter Hall. 20th Century Fox

Notre cher rasta va continuer sa chasse, dans toute la ville. Chez un gang de rastas justement (il ne faut jamais piquer la vedette au Predator), dans le métro, mais aussi dans des immeubles. De plus, l'ET a droit à un nouvel outil, une sorte de lance très destructrice, ainsi que des projectiles. On découvrira même le vaisseau de la bête, rempli de trophée, tel qu'une tête d'Alien. Petit clin d'oeil à l'autre bébette de la Fox, qui partageait aussi la vedette du comic book Alien VS Predator. Avant d'engendrer 2 gros navets...

Un second volet toujours aussi explosif, bien qu'inférieur au premier.

La critique d'Alice In Oliver:

Pas facile de passer après le premier Predator, réalisé par John McTiernan en 1987. C'est pourtant le pari tenu par Stephen Hopkins en 1990, avec Predator 2. Arnold Schwarzenegger n'est plus de la partie.
Il est donc remplacé par Danny Glover. Avant toute chose, il est nécessaire de rappeler l'histoire. Attention, SPOILERS !

En 1997, à Los Angeles, la guerre des gangs fait rage et la police est complètement dépassée par la situation.
Alors que le lieutenant Harrigan (Danny Glover) et les siens essaient de démanteler le réseau criminel de King Willy, un nouveau tueur vient s'inviter sur les rangs. Ce tueur, c'est évidemment le predator.

L'extraterrestre est de retour, et cette fois-ci, il sévit dans une gande ville, à Los Angeles. Pour le predator, tous les éléments sont réunis: il fait une chaleur étouffante. Ensuite, il intervient dans une zone de guerre.
L'alien est donc en terrain connu et il peut donc commencer son safari. C'est sans compter sur l'intervention de la DEA, une mystérieuse organisation qui mène désormais les opérations, et qui semble en savoir beaucoup sur le predator.

Predator 2 reprend tous les éléments connus de son prédécesseur. La seule différence, et elle est de taille, c'est que Predator 2 joue davantage la carte de l'action, là où le premier jouait surtout sur une ambiance à la fois horrifique et tribale. Il faut bien le reconnaître: via ce procédé, Predator 2 y perd en qualité et se montre largement inférieur au premier.
Ensuite, les personnages sont trop caricaturaux pour susciter une réelle adhésion.

Certes, Danny Glover parvient à faire oublier le soldat interprété par Arnold Schwarzenegger. Mais par exemple, les gangsters colombiens, évidemment abonnés à la cocaïne, ne sont pas crédibles.
De ce fait, au niveau de la mise en scène, Predator 2 ressemble davantage à un comics, qui a au moins le mérite de ne jamais se prendre au sérieux.

C'est d'ailleurs ce dernier point qui en fait un film d'action fun, déjanté et plutôt sympathique à regarder. Ensuite, Predator 2 vient rajouter quelques armes à l'extraterrestre de service.
Le film nous donne aussi des informations supplémentaires sur ce chasseur redoutable, tout en faisant légèrement référence au premier opus.
Après, rien de bien nouveau non plus. Toutefois, malgré des défauts plutôt gênants (entre autre, un réalisateur tâcheron), je préfère largement Predator 2 aux suites et/ou séquelles qui viendront par la suite (Alien Vs Predator et Predators). 

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Commentaires
A
oui, c'est tjs mieux que les 2 AVP et que le dernier épisode en date. Après, rien de sensationnel non plus.
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N
Une suite d'un bon niveau même si elle n'atteint pas celui d'excellence du premier film; En tout cas, c'est un film 1000x supérieur à ses bouses que sont "Alien VS Predator".
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N
Oui, une suite des plus correct sans plus.
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B
C'est pour ça que l'avis de Selenie et Duncan me paraissent excessifs, ce volet étant largement mieux foutu que Predators.
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A
oui, ça reste plutôt sympa mais pas transcendant non plus
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