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29 juillet 2011

Il ne peut en rester qu'un

highlander

genre: fantastique
année: 1986
durée: 1h55

l'histoire: Entre Connor Mac Leod et Kurgan, c'est un duel à mort qui a commencé il y a plus de quatre siècles en Ecosse, et qui s'achève de nos jours dans les rues de New York, dont l'enjeu est le Prix.

La critique d'Alice In Oliver:

Aujourd'hui, on peut considérer ce premier Highlander, réalisé par Russel Mulcahy en 1986, comme un film culte.
Succès oblige, Russell Mulcahy signera également la suite, cinq ans plus tard. La saga Highlander est née.
Malheureusement, la franchise sombrera dans le nanar dès le second chapitre.

En vérité, le premier Highlander est de loin le meilleur volet de la saga. C'est aussi le meilleur film de Christophe Lambert, après Greystoke la légende de Tarzan, dans un tout autre genre.
La grande force d'Highlander repose sur son scénario, totalement original, et sur fond d'immortalité. Attention, SPOILERS !

highlander-4---non--le-remake---

L'introduction du film nous présente Connor McLeod (Christophe Lambert), qui se bat à l'épée contre un homme mystérieux.
Connor McLeod bat son adversaire du jour et lui décapite la tête. Une mystérieuse énergie s'empare alors de McLeod.
Voilà une introduction plutôt surprenante, immédiatement suivie par un retour lointain dans le passé, il y a plus de quatre siècles, dans les terres écossaises.

Russel Mulcahy nous présente ses différents protagonistes et varie les décors (les séquences se déroulant en Ecosse sont tout simplement magnifiques).
Nous faisons donc connaissance avec Connor McLeod, tué lors d'une bataille sanglante par Kurgan, un être cruel et terrifiant.

Mais McLeod revient à la vie et est rejetté par les siens. Il rencontre alors Ramirez (Sean Connery) qui lui révèle sa véritable identité.
Connor McLeod fait partie des Highlander, des êtres immortels qui se battent depuis la nuit des temps, le but étant de remporter le Prix.
Les Highlander sont donc condamnés à s'entretuer (en se coupant la tête) jusqu'au dernier: il ne peut en rester qu'un !

highlander_l

Malheureusement, parmi eux, se trouve le même Kurgan, un être fanatique et sadique, qui tue Ramirez en combat singulier.
Pour McLeod, l'heure du combat final a sonné. Les deux hommes sont destinés à s'affronter dans les rues de new York.
Russell Mulcahy réalise un film fantastique ambitieux, qui mélange habilement légendes écossaises, sauts dans le passé, le tout appuyé par la musique de Queen.

Ensuite, le cinéaste peut compter sur un casting de qualité: Christophe Lambert, Sean Connery, Roxanne Hart et Clancy Brown.
Dommage que le film ne nous donne pas plus de précisions sur le Prix en question. Sur ce dernier point, le scénario n'est pas toujours très clair.
Toutefois, la formule fonctionne à merveille et le personnage principal, Connor McLeod, se révèle à la fois sensible, mélancolique, torturé et attachant, ce dernier ayant traversé les siècles à travers plusieurs époques parfois douloureuses. Cependant, le film n'oublie jamais d'apporter quelques touches d'humour. Bref, un vrai film culte, qui n'aurait jamais dû connaître de suites.

La critique de Borat

Russell Mulcahy est un sacré nanarman à qui on doit une flopée de daube, comme Resident Evil Extinction (le meilleur de la saga initiée par Paul WS Anderson, mais vraiment nul), Résurrection (Seven du pauvre) ou The Shadow (Alec Baldwin quand il était encore plus rapide que son ombre). Pourtant il a réalisé au moins un bon film: Highlander. Si aux States, il ne marchera pas des masses, il fera du tonnerre à l'international. Sans compter la vidéo. La saga Highlander était né. Malheureusement la suite sera nettement moins amusante. Le second partira dans un trip alien improbable; le 3 serait une pâle copie du premier (en plus, il y a le pénible Mario Van Peebles en méchant); la série était plutôt pas mal dans mes souvenirs; un spin off nommé L'immortelle complètement oublié; un quatrième volet encore pire que les précédants; et un dernier tellement nul qu'il ne sort seulement maintenant en DTV alors qu'il date d'il y a 4 ans!

Dans le genre saga chaotique, celle d'Highlander est pas mal. Mais revenons au premier. Comme personnage principal, Mulcahy prend notre bon vieux Totof Lambert nationnal, qui ressortait du triomphe mérité de Greystoke. On retrouve également Sean Connery, Clancy Brown et Roxanne Hart. Mulcahy a le mérite de créer un véritable univers. Connor MacLeod vit en 1536 et fait partit d'une longue lignée de guerriers écossais. Lors d'une bataille, il se fait tuer avant de ressuciter subitement quelques jours après. Renié par les siens, il quitte le domicile familial et fait la connaissance de Ramirez, qui lui apprend qu'il est un Highlander, un être immortel dont on acquit la puissance en lui coupant la tête. Le but étant qu'il n'en reste plus qu'un. Dès lors, Connor parcoura le monde et le temps jusqu'en 1985, où il retrouve celui qui l'a tué autrefois, Kurgan.

Mulcahy peut donc s'appuyer sur un scénario solide au détriment d'être révolutionnaire. On remarque tout de même quelques petits défauts, signes indéniablement d'un petit vieillissement. Rappelons que le film a quand même 25 ans dans les chaussettes. On le voit notamment dans la scène dramatique de la mort de Ramirez, avec un château fait en papier mâché et un ciel largement retouché (on observe clairement que c'est artificiel). On retiendra également une bonne petite scène cochonne dans le noir (désolé les gars, à part si vous aimez les ombres chinoises...) bien ringarde et typique de ce temps là. Genre Top Gun ou Wall Street. Ainsi que cette scène où un coco du coin mitraille Brown tel Rambo! Quant à Lambert et Brown, ils sont corrects mais parfois caricaturaux. Le premier ne peut s'empêcher de nous refaire son sourire niais dont il a le secret, le second se retrouvant avec des vêtements punks énormes.

Connery se révèle comme à son habitude, typiquement impeccable. Franchement il est rare qu'il ne soit pas bon, même dans un navet. Son rôle se révèle court mais vraiment capital dans l'histoire. Mulcahy a également le mérite de donner de vrais scènes d'action. On retiendra la scène d'ouverture au Madison Square Garden annonçant les hostilités; la bataille bien qu'un peu trop courte; ou la baston finale dans l'immeuble. On regrettera pourtant que le film ne soit pas linéaire, ce qui peut être pénible pour le spectateur. Quand on penses à cette saga, la musique de Queen reste indéniablement en mémoire, mais il faut bien dire que la plupart des titres proposés sont parmi les moins bons du groupe. Je sauve vraiment Princes of the universe (qui servira de générique à la série) en sachant que ce n'est pas un incontournable du groupe du regretté Freddy Mercury.

Un film qui a un peu vieillit mais reste indéniablement divertissant.


Highlander

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Commentaires
B
Content de te retrouver dans les coms mon cher Christophe. De toutes manières, la référence envers les Highlands est voulu, donc clarrifie les origines des Highlanders.
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L
Petite clarification : le titre “highlander” ne signifie pas que tous les immortels s’appellent des highlanders. Les highlanders sont les gens qui sont originaires de Highlands, en Ecosse. Le titre rappelle en fait les origines du personnage joué par Lambert. Mais ça n’a rien à voir avec son immortalité : mortel ou non, Connor Mc Leod est un highlander, originaire des highlands.<br /> <br /> <br /> <br /> Sympa de revenir sur le blog après un petit bout de temps.<br /> <br /> Toujours aussi agréable de s’y promener. A bientôt.<br /> <br /> <br /> <br /> Christophe.
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B
Et non. Sans compter que je cherche aussi Les montagnes hallucinées de Lovecraft.
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A
bah sur le net, tu le trouverais facilement, mais avec tes parents, c'est vrai que ça ne te facilite pas la tâche
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B
Ce serait sympa en effet. Par contre je desespère de trouver le bouquin de Matheson.
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