Tout ce qui a commencé doit finir.
Suite à l'intervention des sentinelles,Néo se retrouve dans une gare,passage de différents programme.Tandis qu'à Zion,l'affrontement entre homme et machine se fait,de plus en plus, sentir...
En novembre 2003,l'attente était palpable pour les fans de la saga Matrix,le dernier volet devant sortir. Matrix Revolutions s'impose comme un épisode un peu plus conséquent que le précédant.Déjà au niveau du scénario,on sent que c'est déjà un peu mieux que pour Reloaded.
Encore une fois,les soeurs Wachowski assume leurs inspirations.Ainsi,les armures utilisés par les humains ressemblent à l'exosquelette,utilisé par Ripley dans Aliens de James Cameron.D'ailleurs la bataille sentinelles-homme en armures est des plus dantesque.C'est d'ailleurs l'un des meilleurs moments du film.
Par contre,qu'est ce que ça met du temps à démarrer.Il faut au moins 1 heure,pour que le film se mette en place.La mort de Trinity ne parvient pas à émouvoir,ce qui devrait l'être,vu l'importance du personnage,pour Néo.Le dernier combat entre Smith et l'Elu est des plus spectaculaire,montrant 2 personnes,le bon et le mal,à juste valeur.Le film se termine sous une note d'espoir,espérant un monde meilleur.
Un dernier volet,trop long,mais très spectaculaire.
la critique d'Alice In Oliver:
Dernier volet de la trilogie avec Matrix Revolutions, qui fait donc suite au très décevant Matrix Reloaded.
Au niveau des acteurs, on retrouve la même équipe, à savoir Keanu Reeves, Carrie-Anne Moss, Laurence Fishburne, Hugo Weaving, Lambert Wilson et Monicca Bellucci. Souvenez-vous, Matrix Reloaded s'était terminé de façon frustrante avec un Neo tombant dans un coma inexpliqué.
Ce troisième et dernier volet doit donc clore la trilogie de façon dantesque par une guerre impitoyable entre la Résistance humaine et les machines.
Toutefois, Smith (Hugo Weaving) devient une entité de plus en plus puissante, qui a décidé de prendre le contrôle de la Matrice.
L'affrontement entre Smith et Neo est donc inévitable. C'est tout de même la troisième confrontation entre les deux personnages.
Pour le reste, les réalisatrices Lana et Lilly Wachowski, doivent nous apporter les réponses d'un scénario parfois labyrinthique, voire limite un peu torchon. Pour cela, je renvoie au second volet et ses débats philosophiques à coucher dehors.
Toutefois, Matrix Revolutions développe une idée très intéressante. Pour cela, il faut remonter au premier chapitre.
Souvenez-vous: Thomas Anderson, soit Neo dans l'univers de la Matrice, est contacté par Morpheus (Laurence Fishburne) qui lui fait part de ses croyances, à savoir que le monde des humains n'est pas réel mais virtuel.
Notre monde n'est qu'une création de la Matrice, destinée à maintenir les hommes dans un état d'aveuglément.
Mais encore une fois, cette théorie est uniquement basée sur une croyance profonde. Est-elle une vérité absolue ? Non, semblent nous dire les Wachowski.
Au final, la Matrice ne serait qu'un autre univers parallèle et une réalité conçue de toute pièce. Une telle éventualité pose une nouvelle question: quelle est la frontière entre l'illusion et la réalité ?
Voilà des thématiques passionnantes mais encore une fois, peu exploitées par ce troisième volet et évoquées en l'espace de cinq petites minutes, chronomètre en main.
Matrix Revolutions suit donc la trajectoire de son prédécesseur, incapable de tenir les promesses scénaristique du premier volet.
En vérité, à la fin du premier Matrix, suite à l'envol de Neo dans des contrées plus lointaines, les soeurs Wachowski n'avaient plus grand chose à nous dire.
Voici la terrible révélation de cette trilogie en forme de pétard mouillé.