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28 novembre 2011

La Maison du Diable

amityville

genre: horreur, épouvante (interdit aux - 12 ans) 
année: 1980
durée: 1h55

l'histoire: Amityville, 13 novembre 1974. Dans une maison bourgeoise, un jeune homme massacre toute sa famille. Quelques temps plus tard, cette maison est mise en vente. La famille Lutz l'achète sans savoir qu'elle est hantée par d'étranges démons.

la critique d'Alice In Oliver:

Des tas de rumeurs ont entouré la maison du Diable suite au massacre d'un jeune homme qui a tué toute sa famille.
La rumeur gonflera avec le départ de la famille Lutz quelques temps plus tard, qui évoqueront la présence de fantômes et de phénomènes paranormaux.
C'est sans compter sur un prêtre, qui tombe malade après avoir visité la demeure.

Les médias et les journeaux s'empareront de l'affaire. Finalement, la Maison du Diable deviendra surtout l'objet de tous les fantasmes et attirera de nombreux curieux et touristes dans la communauté d'Amityville.
En vérité, tout cela n'est qu'une histoire d'argent, en sachant que certaines personnes mal intentionnées profiteront largement de cette nouvelle poule aux yeux d'or.

amityville003

Inutile de préciser qu'un tel sujet inspire évidemment le cinéma horrifique, notamment Stuart Rosenberg, qui réalise donc Amityville La Maison du Diable en 1980. Au niveau du casting, on retrouve James Brolin, Margot Kidder et Rod Steiger. D'ailleurs, le film connaîtra un remake en 2005, sans compter les nombreux ersatz, influençant toute une gamme de productions avec des maisons hantées, et des suites à pagaille.

En un sens, Amityville La Maison du Diable est un film culte. Il fait évidemment partie des fleurons du genre.
Toutefois, dans l'ensemble, je trouve ce film d'horreur un peu surestimé. Clairement, la mention histoire vraie est la véritable promotion du film.
Sans cela et sans toutes les rumeurs qui ont entouré ce cas étrange, nul doute que ce film serait passé inaperçu.
Mais bon, ne soyons pas trop sévères, Amityville reste un bon film de genre.

amityville05

Stuart Rosenberg prend son temps pour planter le décor ainsi que ses personnages. Nous faisons donc la connaissance de la famille Lutz (un couple et leurs trois enfants). Ces derniers viennent d'emménager dans une nouvelle maison. Ce lieu est lé théâtre d'un massacre sordide qui a eu lieu un an auparavant.
Sans que l'on sache pourquoi, un jeune homme a tué toute sa famille avec un fusil de chasse. D'ailleurs, rapidement, lors de la visite de la demeure, le film effectue plusieurs flashbacks de quelques secondes sur cette séquence morbide.

Les semaines et les mois passent. Le comportement du mari change. Il devient un homme de plus en plus violent et semble entendre des voix menaçantes. Les enfants ont eux aussi un comportement de plus en plus étrange.
Le suspense monte alors crescendo: objets qui bougent, voix démoniaques, murs et escalier qui saignent, sans compter une étrange substance noire qui remonte par les toilettes. Tel est le menu fretin de cette production, assez habile pour instaurer un climat d'angoisse et de tension.

amityville07

Certes, Amityville La Maison du Diable reste une référence du genre mais le film a également subi le poids des années.
Ensuite, malgré la mention histoire vraie, le film en rajoute beaucoup dans certains effets pyrotechniques (notamment la fin, qui se déroule un soir d'orage... comme par hasard...). Mais bon, c'est aussi le genre horrifique qui veut cela.


Bande-annonce The Amityville Horror - Stuart Rosenberg

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Commentaires
A
non, j'ai vu Le Locataire de Roman Polanski mais pas La locataire
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B
En tous cas, Maf l'avait saigné à bloc. Morceaux choisis du numéro de juillet: "un film à ce point ennuyeux, inutile et prévisible qu'on se demande bien comment un tel script a pu être acheté et surtout produit" "comme l'héroïne vient d'être cocufiée dans son propre lit par son petit ami, elle déménage dans un grand appartement mal isolé mais pas cher avec vue sur le pont de Brooklyn", "Christopher Lee, trois minutes de présence à l'écran", "on connaissait les films de couloirs et les films d'escaliers, La locataire inaugure un nouveau genre: le film de lampes de chevet, qui ne sont pas de trop vu que la majeure partie de l'action se déroule dans l'obscurité avec Hilary Swank qui boit du vin rouge, Swank qui se déshabille et Swank qui dort pendant que son agresseur la tripote après s'être masturbé dans sa baignoire (mais sans la remplir) ou en reniflant sa nuisette"
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T
Merci jeune Bobo pour ta réponse, je vois donc que les avis sont diversifiés; et pourtant la promotion du film n'en disait que du bien, du moins ce sur quoi j'étais tombée.
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B
En effet oui ça sentait la merde à plein nez. Je me souviens que notre ami 2flics avait parlé méchamment de la bande annonce et c'était affreux.
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T
Je pense que je l'ai vu, mais je ne m'en souviens pas bien.<br /> <br /> Sinon Olivier as tu vu La locataire ? il a une bonne côte, soit disant un des meilleurs Hammer, on se croirait soit disant dans un bon vieux film à la Vincent Price; et bien j'ai été déçuuuuuuueeeeeeeeee, j'ai trouvé les deux acteurs principaux, H Swank et J D Morgan dénués totalement de toute crédibilité. Je ne me suis pas sentie un instant dans une ambiance des anciens films, ni avec des acteurs de talent.
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