Cuvée hakuna matata!

7 mai 2013

Cuvée hakuna matata!

Comme prévu, voici donc la suite de notre cuvée spéciale Disney. Commençons avec une série encore typiquement canard, Couacs en vrac. Petite anecdote pour en parler: en ce jour fatidique de 1er novembre 1998, votre petit Borat, autrefois passionné par la Formule 1, regardait le Grand Prix du Japon. L'ami Michael Schumacher perd de peu à cause d'une satané crevaison. Après cette course fort palpitante, c'était l'heure du Disney Club alors en quasi-voie d'extinction (l'émission sera tout bonnement supprimée par TF1, soit un an après le Club Dorothée, préfèrant une simple case horaire moins exponentielle) et l'un des dessins-animés marquants de cette édition était cette série mettant en scène Donald et ses neveux. Ces derniers ont bien changé, devenant des adolescents surexcités dont l'ami Donald a bien du mal à trouver le temps. Surtout qu'il court toujours encore autour de Daisy aidée par un nouveau brushing 90's. On la croirait presque sortie de Melrose Place, sans le côté nymphomane ravagée de la cafetière. Reste que les enfants n'hésitent pas à lui en faire voir trente-six chandelles et ce pour notre plus grand plaisir. Reste que ce fut un des derniers moments du Disney Club qui me restent gravés en mémoire. Sinistres parfois les souvenirs.

Mais n'oublions pas non plus les franchises. Dans les années 80-90, c'était l'occasion pour Disney de fournir à ses franchises de nouveaux éclairages. Ce fut le cas de Winnie l'ourson (qui reste encore très présent chez Disney et dont cette série sera d'une certaine manière un nouvel envol, le premier film datant de 1977 et le second de 1998 en DTV, avant un retour au cinéma en 2000), Aladdin (l'occasion pour Disney de sortir deux DTV abordés sur ce blog pour promouvoir et finir la série), La petite sirène (ça se passe de commentaires) et dans un certain sens Mighty Ducks (adaptation mais avec des canards de la série de films Disney Les petits champions avec Emilio Estevez). Mais si je dois reconnaître une série adaptée d'une franchise diffusée dans le Disney Club c'est bien Timon et Pumba! Mais si, les deux acolytes de Simba dans Le roi lion, vantant les louanges d'Hakuna Matata qui veut dire pas de souci! Dans une série de cartoons propres à eux, on les a vu faire tout: aider un escargot alors aux prises avec un cuisto français frappadingue; se retrouver face à une créature moins mignonnes qu'elle n'en a l'air, quand ce n'est pas face à un chasseur de trésor véreux; devenir des entremetteurs pour des écureuils-volants; ou encore se faire massacrer par un tigre dont ils se sont foutus de la gueule.

Personnellement, je dois avouer que j'ai regarder ces cartoons pendant très longtemps, voire jusqu'à la fin de mon primaire. Déjà parce que c'étaient des programmes courts et puis que la mangouste et le phacochère étaient forts sympathiques. Même si certains épisodes se ressemblaient (souvent le même méchant mais changeant de nom, souvent un dénommé McQueen), c'était toujours un plaisir de regarder Timon et Pumba. Par ailleurs, je tiens à signaler que je préfère largement la voix de Jean-Philippe Puymartin, voix initial du personnage dans les films Le roi lion (trois l'air de rien) mais aussi durant les deux premières saisons. Il sera remplacé par Mark Lesser, beaucoup moins à l'aise que le doubleur de Tom Hanks.

En fin de carrière, le Disney Club avait tout de même lancé deux nouvelles séries: Le livre de la jungle, souvenirs d'enfance et Doug. Pour la première, il s'agit ni plus, ni moins d'une sorte de préquelle télévisuelle au récit de Richard Kipling comme du film de Wolfgang Reitherman. Une série assez sympathique où les animaux (donc pas de Mowgli à l'horizon, en sachant que cela n'aurait même pas été un bébé) sont ici petits. Que ce soit Baloo, Bagheera, Shere Khan, Louis, le colonel Hathi ou Kaa. Ils sont à cette époque encore amis ou tout du moins sont loin de vouloir se tuer (surtout l'ours et le tigre). Quant à Hathi, il est déjà très maladroit quand Kaa n'est pas encore très menaçant. Idem pour Louis, pas encore galvanisé par un pouvoir improbable. La seconde est une série originale et était autrefois une production Nickelodeon (Bob l'éponge), avant que Disney ne la rachète. Elle met en scène Doug Fripon, un adolescent amoureux de Patti Mayonnaise (oui même en VO). J'ai aimé cette série lorsqu'elle était diffusé mais il faut bien avouer qu'elle a un peu perdu de sa saveur et est devenu un peu kitsch. Idem pour le film, qui à l'époque m'avait vraiment plu avec ce délire fantastique. Après, j'ai un meilleur souvenir de Doug le film que de Pokémon le film!

Je vais tricher un peu en citant une autre série Disney, mais diffusée dans une émission produite après le Disney Club. Il s'agit de La cour de récrée. Une série où les cancres ne cessaient de trouver la première chose pour taquiner le principal Prickly, ancien hyppie reconverti dans l'éducation! Sauf que ses méthodes sont plus strictes que peace and love. Amusante dans son ensemble, la série pouvait également reposer sur des personnages assez attachants: le cancre de première TJ, le sportif Vince, la garçon manqué Spinelli (ironiquement doublée par Ludivine Sagner!), la pas superbe Gretchen, le fils de militaire à lunettes Gus et le grand-gros soprano Mikey. Je terminerais sur un lot de génériques d'autres séries dont je ne me souviens pas trop ou pas suffisament pour en parler plus longuement. Certains s'en souviendront, d'autres non. A la semaine prochaine!

generique la cour de recre par mcrofdefrance