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Cine Borat
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19 juin 2013

La bourse ça monte, ça descend et parfois tu finis à poil

Après la bonne vanne du début du mois venant d'un Luc Besson dans le mafieux cliché (cela s'appelle Malavita), Martin Scorsese (producteur exécutif du machin de Besson d'où l'allusion) nous montre les premières images de son nouveau bébé, Le loup de Wall Street. Alors non pas de lycanthrope véreux à la Wolf de Mike Nichols, mais un film revenant sur les aventures boursières de Jordan Belfort, trader véreux qui a fini par faire quelques mois de taule pour de la fraude. Sauf que le coco avait quand même eu le temps de se faire quelques milliards par ci, par là. Alors que Marty pouvait faire le parfait remake de Wall Street d'Oliver Stone (ce qui aurait été très peu ambitieux, même avec Scorsese aux manettes), la première bande-annonce dévoile un film plus proche du Grand saut des frères Coen. Cela se confirme dès la première apparition de Leonardo Dicaprio pas peu fier de se vanter d'avoir gagner 49 millions, avant d'enchaîner que cela l'ennuie de ne pas en avoir gagner trois de plus pour en un par semaine! Le ton est donné, dominé par la musique hystérique de Kanye West en demandant toujours plus.

Par ailleurs, si vous avez bien remarqué, mais ce n'est pas Damien Farette qui double l'ami Dica, mais son doubleur d'origine Damien Witecka. Une bonne nouvelle quand on sait que ces tocards de Warner France avait remplacé Farette sous prétexte que Witecka ne faisait pas assez adulte. Sauf que la voix de Farette est tellement à côté de la plaque que j'ai commencé à regarder Inception uniquement en VO. A partir de là, vous êtes en plein trip filles de rêve (dont la très jolie Margot Robbie qui se fait même mettre des dollars par nos cocos), fric et voitures de luxe (la Ferrari se fait bien dégommé en fin de bande-annonce!). Tout s'accélère au point de se demander si on n'est pas face à un biopic qui tient de la folie furieuse totale, d'autant qu'au scénario, il y a un certain Terence Winter. Soit l'un des auteurs les plus prolifiques des Soprano et le créateur du bébé de Marty, Boardwalk Empire (on en reparlera). Soit un atout de taille au niveau de l'écriture comme le prouve déjà la phrase d'ouverture, mais aussi quelques autres bien grâtinées.

Au hasard "Tu sais ce que c'est la finance? -La finance c'est vendre, acheter... -Non, non la finance c'est du baratin, du bluff, de la poudre aux yeux!" (séquence où l'on finira par voir un Matthew McConaughey complètement déjanté et qui commence à nous faire un moment de drôlerie improbable avec son poing), "On se faisait tellement de fric qu'on ne savait plus quoi en faire" (séquence où Dicaprio parle tout seul, un peu comme si Marty avait fait sauter la narration de Casino pour la faire en temps réel) ou encore ce dialogue suréaliste "il y a une cible... -Il avance dessus et il colle? -Oui ils sont doués pour ça ok. Ils sont battis pour être lancer comme des fléchettes. -Stop! -La sécurité! -La sécurité d'abord. On ne peut pas avoir mauvaise réputation"! Le pire étant que Dicaprio dit cette dernière phrase, mais après on retrouve ni plus, ni moins qu'une fanfare et de probables playmates! On retiendra également cette scène où Dicaprio fait des avions avec des dollars avant de les mettre à la poubelle! Marty a eu l'habitude de montrer le milieu impitoyable de la mafia, il compte bien offrir le même traitement en ce qui concerne la finance avec un certain cynisme.

Autant dire que cela sera probablement meilleur que le sinistre Wall Street 2! The wolf of Wall Street sortira le 25 décembre. 

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Commentaires
2
Hâte de le découvrir et comme le dit Oliver, il y a matière à faire un très bon film avec un tel sujet.
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B
En tous cas, la bande annonce est d'un cynisme clairement jouissif et les acteurs semblent s'en donner à coeur joie. Il n'y a qu'à voir le délire final de McConaughey ou Dicaprio qui se déplace dans sa maison allant jusqu'à balancer son verre comme s'il était dans une pub!
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A
avec un tel sujet, Scorsese peut réaliser un grand film !
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