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Cine Borat
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15 janvier 2014

Sus aux vampires !

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genre: épouvante, horreur 
année: 1987
durée: 1h30

l'histoire: Lucy Emerson emménage avec ses deux enfants, Michael et Sam, chez son père, en Californie, dans la petite ville de Santa Carla. Michael ne tarde pas à faire la connaissance d’une jeune fille, Star, qui fait partie d’un groupe de motards. Prêt à tout pour la séduire, il accepte de se plier aux rituels qu'exigent David, le leader de la bande. Mais ces défis, de plus en plus extrêmes, semblent cacher un enjeu des plus obscurs.             

La critique d'Alice In Oliver:

On ne présente plus Joel Schumacher, un réalisateur capable du meilleur comme du pire. Cette fois-ci, le cinéaste décide se d'attaquer aux mythes vampiriques avec Génération Perdue, sorti en 1987. Au niveau de la distribution, ce film d'épouvante réunit Corey Feldman, Jason Patrick, Corey Haim, Kiefer Sutherland, Jami Gertz et Edward Hermann.
Au niveau de la tonalité, Génération Perdue s'inscrit dans la lignée de certaines productions "eighties" et n'est pas sans rappeler Les Goonies ou encore Le Secret de la Pyramide.

Par là, comprenez que Génération Perdue s'adresse avant tout aux teenagers mais ne prend non plus son public pour un imbécile, loin de là. D'ailleurs, le film se taillera une certaine réputation au fil des années, à tel point qu'il engendrera deux suites, donc Génération Perdue 2, connue également sous le nom de The Lost Boys: The Tribe et Génération Perdue 3: l'origine du mal.
Et un quatrième épisode serait même en préparation... Affaire à suivre ! Attention, SPOILERS !
Après un divorce difficile, Lucy Emerson emménage avec ses deux enfants, Michael et Sam, chez son père, en Californie.

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En apparence paisible, la petite ville de Santa Carla semble renfermer bien des mystères. Michael ne tarde pas à faire la connaissance d’une jeune fille, Star, qui fait partie d’un groupe de motards. Prêt à tout pour la séduire, il accepte de se plier aux rituels qu'exigent David, le charismatique et dangereux leader de la bande. Mais ces défis, de plus en plus extrêmes, semblent cacher un enjeu des plus obscurs. De son côté, Sam rencontre les frères Frog, qui le mettent en garde contre la présence de dangereuses créatures à Santa Carla : les Vampires !

D'abord sceptique, Sam voit s'opérer chez Michael d'inquiétants changements. L’étau se resserre alors autour des Emerson. Encore une fois, Génération Perdue est une production typique des années 80 puisque le film mélange plutôt habilement épouvante, aventure, comédie et horreur.
On n'est donc pas surpris de retrouver certains acteurs habitués du genre, entre autres, Corey Haim, Corey Feldman et Kiefer Sutherland, que j'ai déjà cités. Certes, le scénario n'a rien de très original. Il est même assez bancal et s'inscrit dans la lignée directe de Vampire, vous avez dit vampire ?

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Pourtant, force est de constater que la formule fonctionne à merveille. En même temps, Génération Perdue peut s'appuyer sur des personnages originaux et hauts en couleurs. Le film reste avant tout un hommage au cinéma bis. L'humour est toujours au rendez-vous et le long-métrage a le mérite de ne jamais se prendre au sérieux. 
Pourtant, derrière ses décors kitsches et sa musique pour le moins ringarde à base de synthétiseurs, le film a aussi une vraie dimension homosexuelle.

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La caméra de Joel Schumacher se concentre largement sur les torses imberbes de ses héros. Enfin, Génération Perdue est plutôt généreux en terme d'action et propose plusieurs séquences assez angoissantes et jubilatoires. C'est par exemple le cas lorsque les adolescents se rendent dans le repaire des vampires. Seul petit reproche: le scénario reste sans surprise.
En résumé, la fin est archi prévisible avec ce happy-end familial qui ne présente aucun intérêt. Dans le même genre, on lui préférera tout de même Vampire, vous avez dit Vampire ? ou encore Aux Frontières de l'Aube. Toutefois, Génération Perdue mérite largement la découverte.

La critique de Borat

Joel Schumacher subit depuis la fin des années 90 un certain lynchage. En cause? Ses Batman (Batman et Robin en tête) parmi les plus mauvais blockbusters de l'histoire, dont il n'est souvent à tord comme seul responsable (la Warner n'a pas été blanc blanc dans cette affaire, loin de là). Pourtant et même s'il y a parfois des ratés (ses derniers films ont été autant dézingué que des fours commerciaux), Schumacher a toujours eu une carrière correcte et a su se démarquer plus d'une fois. C'est ainsi qu'en 1987, il signe Génération perdue ou The lost boys en VO, film de vampires pour adolescents. Un des films les plus potables sur le sujet dans les années 80 avec Les prédateurs de Tony Scott ou Fright night de Tom Holland, alors autant dire qu'on en profite. Au casting, on retrouve Jason Patric (qui ne s'imposera jamais après, cf Speed 2), Kiefer Sutherland (ressortant du succès de Stand by me), feu Corey Haim, Corey Feldman (éternel goonies mais sèvère has been), Jamison Newlander, Jami Gertz, Edward Hermann, Barnard Hugues, Dianne Wiest, Brooke MacCarter et Billy Wirth.

Dès la première scène, nous faisons connaissance avec les vampires du coin menés par un Kiefer Sutherland charismatique au possible et ce malgré une sacré pétaradante. Au niveau des effets-visuels, le film n'a pas tellement vieilli (la gueule vampirisée de Sutherland est franchement excellente) et surtout le fait de montrer de jeunes vampires n'est pas un handicap. C'est d'ailleurs ce qu'un jeune de nos jours pourrait avoir peur: jeunes + vampires+ film avec pour principale destination les adolescents = oula ça sent l'effet Twilight! Heureusement, Schumacher ne modifie jamais les codes, puisque les vampires ne se présentent que la nuit, sont de vrais vampires (et non des ahuris qui brillent au soleil avant de ne plus briller du tout au bout de trois épisodes), doublé de sacrés prédateurs (l'ouverture en est la preuve mais la contamination du personnage de Patric est éloquente, dû à la jalousie de Sutherland que l'on touche à la jolie Jami Gertz) et les acteurs jouent bien dans l'ensemble malgré le look années 80 qui en a pris dans la tronche (on pense à Jason Patric en lunettes systématiquement ou aux gueules d'ahuris de Feldman et Newlander semblant sortir d'une mauvaise fripperie!). 

Surtout que le film ne se fout jamais de son public sous prétexte qu'il s'adresse aux adolescents primordialement. Non seulement dans la représentation du vampire évoquée ci-dessus, mais surtout dans le ton. A vrai dire, le film n'est pas sans rappeler Fright night dans son ton et à vrai dire tant mieux vu que cela fonctionnait à merveille dans le film de Tom Holland. Le ton s'avère assez sombre et les conneries du trio de chasseurs de vampires de bas étage (soit Heim qui joue le frère de Patric, Feldman et Newlander) compensent cette noirceur. D'autant que Schumacher fait rentrer littéralement la famille dans le conflit avec les vampires puisque le sénior des vampires drague la mère de famille incarnée par Dianne Wiest. Ce qui renforce dans un sens le rejet du plus jeune voyant devenir vampire son frère et la peur que sa mère subisse les assauts de ce prétendant peu scrupuleux (et pour cause, il aime sucer... oui je sors...). Enfin le duel final tient toutes ses promesses et confirme une nouvelle fois l'excellent statut du film. L'appelation "film culte" tient vraiment bien en place. Par ailleurs, deux suites DTV ont vu le jour ces dernières années toujours avec Feldman (qui décidemment est vraiment passé des paillettes aux paquerettes) et vu le manque d'inspiration d'Hollywood, on ne serait pas étonné de voir débouler un remake.

Un excellent film de vampires pour les jeunes, preuve que ce n'est pas difficile n'est-ce pas Stephanie Meyer?

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Commentaires
G
Je suis encore reste aux Studios Hammer britanniques , j'apprecie toujours le realisateur Terence Fisher dans ses films de vampires avec le duo remarquable :Peter Cushing et Christopher Lee ! "Le Cauchemar de Dracula " ou encore "Dracula Prince des Tenebres " on n'a pas fait mieux !Dans les annees 60 c'etait un vrai regal de voir ces productions dans les salles specialisees du film d'epouvante a Paris comme le mythique "Le Brady " ou "le Styx "..
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B
Perso je rajoute Chute libre, 8mm et Phone game à son compteur. J'ai pris Bizantium avec Mad movies et je compte le voir dans les prochains jours.
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A
Un bon film de vampire, preuve que Schumacher à egalement fait de bons films (j'en compte deux, celui ci et L'Experience Interdite toujours avec Kiefer Sutherland). Heureusement, le film de vampire ne se limite pas à Twilight. d'ailleurs, j'ai acheté recemment Byzantium de Neil Jordan et j'avoue avoir hate de le découvrir.
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B
Oui il était bien réalisé et les acteurs étaient bons dans l'ensemble, mais n'apportait rien à l'original. Donc je garde uniquement Morse. Sinon en terme de films de vampires, je cherche encore ce qu'on a eu comme films de vampires intéressants dans la dernière decennie. Bon il y a eu Blade 2 mais on était davantage dans la bourrinade.
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A
à borat: oui c'est vrai que nos films de vampires actuels laissent clairement à désirer, mais il existe des exceptions, comme le superbe Morse. D'ailleurs, même son remake USA n'était pas si mal
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