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Cine Borat
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28 janvier 2014

Cuvée allusive

Et c'est reparti pour une cuvée particulièrement nulle avec Histoire (s) de la télévision. Après le feuilleton australien, c'est à la série américaine de s'en prendre plein les dents. Je vous l'ai souvent dit, la plupart des séries trônant sur nos chaînes sont à tendance policière et c'est ce genre que dézingue les Nuls dans cet épisode. Alors qu'ils se sont déjà intéressé à Miami Vice à l'époque de Bruno Carrete (Deux flics ami ami que vous pouvez voir dans une précédente cuvée), ici ils semblent reprendre le même modèle pour montrer l'excessivité des séries américaines pour ce qui est des fusillades. D'ailleurs, le sketch montrant la série commence par une fusillade sans queue ni tête où ça tire de partout sans aucun sens. Arrive alors notre duo incarné par Alain Chabat et Dominique Farrugia. Chabat apparaît comme une sorte de Dirty Harry adorant Gimme all your lovin des ZZ Top quand Farrugia se retrouve avec une perruque afro-américaine et passe pour le sidekick de couleur préférant Michael Jackson. D'ailleurs, les inscriptions sur les vestes de nos héros sont assez amusantes, Chabat se retrouvant avec "Héros", "Iron Maiden" quand il évoque la musique qu'il aime et "Platini 10" quand Farrugia a des inscriptions beaucoup plus longues avec un personnage fait "pour respecter un caractère racial évident" ou "je ne suis pas un alibi, mon personnage a un vrai caractère".

Les méchants ont aussi leurs inscriptions avec "trafiquant", il y a même des "passantes", des "vivants" et des "morts"... Evidemment, le tout se terminera sur une vanne de Chabat comme dans tout buddy movie. Accessoirement il y a toujours la famille du show avec un père beauf incarné par Chabat qui fait croire à sa femme que le programme est à chier, mais semble absolument captiver par le programme. Dans ce nouvel épisode "quelque peu moyen", voici l'allusion qui dézingue la télé de divertissement et notamment L'école des fans (déjà...) avec un Chabat plus chaud que la braise en Jacques Martin du pauvre. Il s'agit donc de jouer sur le mot, notamment à un moment où Chabat y va franco "je vous félicite pour la taille de l'objet (...) Je parlais de l'appareil de monsieur, de l'appareil photo. Monsieur a un gros objectif et j'ai l'impression que madame prend beaucoup de photos!". Par ailleurs, on a droit aussi à deux savoureuses chansons à savoir "Bite oh ma bite" chanson écrite quand son auteur avait la gaule et qui depuis est sur toutes les lèvres (je vous laisse imaginer la subtilité) et surtout "Nous ne niquerons plus jamais" une chanson savoureuse d'Hervé Vilaine qui revient du Japon "où il a tiré comme une bête tout ce qui bouge" au point d'avoir "les couilles vides"!

Sur cette dernière, on est vraiment dans un merveilleux délire reprenant Capri c'est fini avec Chabat qui vous débite en refrain "la nique c'est fini et dire que c'était la nique de mon premier amour (...) Non je ne crois pas que je reniquerai un jour!" Une subtilité absolument merveilleuse avec un souci du détail qui laisse songeur surtout quand Chabat bouche ouverte tient la main de Chantal Lauby en larme comme une sorte de signal improbable! Dans ce nouvel épisode, les Nuls nous présente un drôle d'interlude, ces images censées faire patienter le public souvent en raison de problèmes techniques. Outre une discussion passionnante sur les ronds que peuvent faire des objets dans l'eau, l'interlude tourne au thriller improbable quand un bonhomme se fait tuer en direct! La famille assiste donc à cette improbable vision auquel elle se doit de regarder pour ne pas se faire taxer de non-assistance à personne en danger! Un policier débarque ensuite regardant les instructions de la victime et paf fin de l'interlude! Un épisode complètement débile mais amusant.

Je finirais par cet épisode où notre famille se voit infliger par le père l'absence de télévision. Alors les parents essayent de dire à leur enfant ce qu'ils faisaient eux sans télé avec la lecture. Lecture qui vraisemblablement n'emballe pas le mari ("le scarabée doré j'avais sept ans (...) bien écrit, avec des mots, des points virgules, des guillemets même à un moment"). Puis le père commence à parler avec son fils de manière douteuse, alignant école, service-militaire ("c'est dans cinq ans pa!") et évidemment il fallait s'y attendre, le pauvre gamin pleure parce qu'il ne pourra pas voir La grande évasion avec Steve McQueen! La famille essaye de survivre aux assauts du narrateur qui aligne les génériques avec une manière vicieuse absolument jouissive. Et notre famille de succomber aux assauts du narrateur en rallumant la télé pour une parodie de Star Trek où Farrugia en Kirk se rappelle des frères Jacques! Allez à la semaine prochaine!

 

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Commentaires
B
Merde j'ai pas mis le bon, bon je vais aller changer.
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2
C'est vrai que c'est chiant les allusions :)<br /> <br /> Sinon, j'ai l'impression que ton dernier paragraphe ne colle pas du tout avec la vidéo que tu as publié.
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