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Cine Borat
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16 avril 2011

A la recherche de l'amour paternel

a_l_est_d_eden

genre: drame
année: 1955
durée: 1h55

l'histoire: En 1917, un père, Adam Trask exploite ses terres à Salinas, aidé par ses deux fils, Carl et Aaron. Les deux enfants croient que leur mère est morte, alors qu'elle a fui à la naissance des deux jumeaux. Carl est convaincu que père ne l'aime pas. Un jour, il apprend que sa génitrice vit dans la ville voisine.

la critique d'Alice In Oliver:

A L'Est D'Eden, réalisé par Elia Kazan en 1955, est l'adaptation d'un roman de John Steinbeck, publié en 1952. C'est aussi le premier film de James Dean qui incarne ici un jeune homme en souffrance et en quête d'amour et d'identité.
Il n'est pas très étonnant qu'A L'Est d'Eden ait participé à faire de l'acteur une star et une icône pour toute une génération.
Au même titre que la Fureur de Vivre, le film d'Elia Kazan est un classique du cinéma et un film complexe et marquant.

A_l_est_d_Eden_5

D'ailleurs, les deux films ont plusieurs points en commun, notamment d'annoncer la colère grandissante d'une jeunesse américaine incomprise et en plein désarroi. Encore une fois, James Dean livre une grande performance dans la peau d'un fils qui se sent mal aimé par son père.
De ce fait, le jeune homme cherche à gagner son amour. Ce qui lui vaut quelques tensions avec son frère, Aaron, le chouchou du paternel.

On se situe ici en plein conflit familial, en sachant que le père cache un lourd secret et certains tabous qui vont finir par refaire surface.
Tout commence lorsque Carl (James Dean) apprend que sa mère est encore en vie. A partir de là, la dynamique familiale sera totalement chamboulée.
Le jeune homme aussi, ce dernier étant évidemment perturbé une vérité déchirante et les différentes révélations sur son enfance. Son père ne l'aime pas. 
Et Carl est persuadé qu'il correspond à l'image de sa mère, une femme rejetée par son père dans un lointain passé.

A_l_est_d_Eden_East_of_Eden_1954_1

A partir de ces différents éléments, Elia Kazan aborde des thématiques passionnantes: la famille brisée et décomposée, la jalousie, le pardon, la haine et une jeunesse désarçonnée.
Reste un drame poignant, sincère, bénificiant d'une mise en scène solide, et servi par de très grands acteurs. Un superbe film !

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Commentaires
A
tout à fait, un film complexe qui mériterait une analyse plus profonde.
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I
Ils vont le repasser sur le câble la semaine prochaine, alors bon visionnage pour ceux ou celles qui l'ont...<br /> Ce film est bien plus complexe qu'il n'y paraît car Elia Kazan nous emmène non seulement dans une analyse systémique (au sens psychanalitique en s'appuyant sur la particularité de chaque personnage) mais il va encore plus loin que ça : il introduit délibérément "un Tiers" (Abra) qui dénouera le noeud cornélien familial par une triangulation oedipienne. Ainsi, l'amour naissant entre elle et Cal permetra à ce dernier de vouloir retrouver sa mère (le 1er "objet d'amour" selon Freud) et par là même, de retrouver son identité, sa place au sein de la famille dont la scène finale en est l'apothéose!
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