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Cine Borat
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22 avril 2011

Sur les traces de Reservoir Dogs...

Bad_20Guys_202010

genre: action (interdit aux - 12 ans)
année: 2010
durée: 1h30

l'histoire: La justice de Los Angeles a érigé un système de corruption où l'argent, la violence et les trafics sont les seules garanties de liberté. Une avocate véreuse décide d'user de trois de ses éléments pour établir son propre cartel.

La critique d'Alice In Oliver:

Visiblement, Rick Jacobson, réalisateur de Bad Guys, a été très influencé par Quentin Tarantino, et plus précisément, par Reservoir Dogs et Pulp Fiction.
Voilà de très bonnes références, à condition de ne pas sombrer dans la copie avariée. C'est indéniable, Rick Jacobson possède un certain potentiel.
Clairement, le bonhomme sait se servir de sa caméra et semble vouloir rendre hommage aux films de gangsters réalisés par Tarantino.

Pourtant, malgré d'indéniables qualités, Bad Guys ne parvient pas toujours à convaincre. Dans l'ensemble, ça reste un polar et un film d'action inégal. Le film de Rick Jacobson souffre de quelques maladresses.
Si les personnages ne manquent pas de saveur, le scénario de Bad Guys reste beaucoup moins convaincant, car trop basique.

C'est d'ailleurs le plus gros défaut de Bad Guys, à savoir un script trop basique pour susciter l'adhésion. Certes, le film de Rick Jacobson tient la route et peut s'appuyer sur de bons acteurs. Mais, au risque de me répéter, Bad Guys ne parvient jamais à se démarquer du lot, la faute revenant à un sentiment de "déjà vu".
Ensuite, Bad Guys multiplie les quiproquos et les retournements de situation. Parfois, ça fonctionne mais à d'autres moments, le film manque sa cible.

Pour le reste, on relève quelques répliques et dialogues savoureux, les personnages ne manquant pas de pester et vociférer parfois comme de vieux gangsters. On retrouve donc les thématiques classiques du genre, à savoir la trahison, la vengeance et la manipulation. En résumé, rien de bien nouveau dans cet énième film de mafieux.

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