Les Dents de la Mer à la sauce italienne
800ème article!
genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1981
durée: 1h20
l'histoire: Un énorme requin blanc sème la terreur dans la station balnéaire de South Bay, lors d'une compétition de planche à voile.
La critique d'Alice In Oliver:
On ne cessera jamais de le dire et de le répéter: Les Dents de la Mer, de Steven Spielberg, a largement marqué les esprits et influencera toute une gamme de séries B avec des requins tueurs.
C'est le cas de La Mort Au Large, réalisé par Enzo G. Castellari en 1981. Ce nanar pourrait se voir comme un remake ou une séquelle du film de Steven Spielberg, à la seule différence que La Mort Au Large s'inspire également du film de Jeannot Swarc, soit Les Dents de la Mer 2ème Partie.
En vérité, la petite bisserie d'Enzo G. Castellari pourrait se résumer en quelques mots: "même pas honte !".
Pour le reste, la Mort Au Large est avant tout une production fauchée et d'une nanardise à toute épreuve.
Pourtant, les premières 20 minutes sont plutôt convaincantes. Certes, nous sommes devant un ersatz des Dents de la Mer, le film instaurant un climat de terreur près d'une station balnéaire. Des touristes disparaissent sans laisser de traces, mais toujours pas de requin en vue...
Mais une fois que l'animal pointe le bout de son nez, fous-rires garantis ! Sincèrement, comment ne pas s'apercevoir que le requin en question n'est qu'un vulgaire morceau de bois statique qui sort de l'eau pour dévorer quelques nageurs ? Mais Enzo G. Castellari pousse le vice plus loin puisqu'il n'hésite pas à refourguer quelques séquences de documentaires animaliers (avec évidemment un requin) pour rendre son film un tant soit peu crédible !
La Mort au Large pourrait donc se voir comme les Dents de la Mer à la sauce italienne, le pognon et le talent en moins.
C'est donc une séquelle fauchée du film de Steven Spielberg qui flirte clairement avec le deuxième volet, puisque Castellari n'hésite pas à reprendre quasiment la même séquence avec une compétition de planche à voile.
En résumé, c'est l'un des pires nanars en matière de film avec un requin, une production douteuse et laborieuse qui joue sur le succès des Dents de la Mer.