Et le Transformers devint la femme
Sam entre en fac et tombe sur un morceau du All Spark. Les données vues entrent dans sa tête et il va devoir faire face à une nouvelle menace: le Déchu...
L'année dernière sortait la suite assez attendue de Transformers, toujours réalisé par Michael Bay, produite par Steven Spielberg, avec Shia Labeouf, Megan Fox, Josh Duhamel, Tyresse Gibson et John Turturo. Si le premier était un pur plaisir coupable, fun au possible, ce Transformers 2:la revanche est une infame bouse. Dès les premières minutes, on est face à un énorme bordel, à plus de 100 millions de $, de 2h20 (je vous confirme, ce film est très long, trop long, un incroyable emmerdement!).
Le scénario ne mène, qu'à un déluge d'explosions en tous genre, mais toutes inutiles; de propagande pour l'armée US, faisant le gendarme dans le monde; et de sexe. Car Michael Bay ADORE mettre du sexe dans ses films et si vous ne le savez pas, repassez vous les Bad Boys, Armageddon, Rock... heu, enfin, tous ses films quoi. Ainsi petits coquins, vous verrez le décolleté (gaaaah!) de la superbe Megan Fox (grrrrr!) zoomé par Bay lui même (on n'est jamais mieux servi que par soi même) ;et Isabel Lucas qui veut à tout prix se taper LaBeouf (veinar) et est en fait un Transformers!
Oui vous m'aviez bien lu. Ce qui prouve que, Bay avait dû fumer un sacré joint. D'ailleurs, il devait aussi être bourré, vu comme il filme. Le réalisateur se permet de défoncer les monuments, en particulier les magnifiques Pyramides. Pourquoi? On sait pas, peut être pour le plaisir, comme dirait ce cher Herbert. On apprend aussi que les Transformers aiment bien se défoncer la gueule entre eux. D'ailleurs, certains ressemblent étrangement à nos amis Gremlins, qui avait comme producteur... Spielby. A part certaines scènes de bastons fort sympatiques (surtout celle de la forêt) cette suite laisse à désirer.
Une suite pourrie jusqu'à la moualle.
La critique d'Alice In Oliver:
Après l'énorme succès du premier Transformers, une suite est inévitable, en sachant que Michael Bay a déjà annoncé la volonté de signer une trilogie.
Ensuite, Michael Bay a également pour volonté de gommer les nombreux défauts du précédent ouvrage, à savoir l'absence totale de scénario et des séquences de combat parfois brouillonnes.
Pourtant, Transformers 2 la Revanche commet l'exploit d'être encore plus médiocre que son prédécesseur. La faute revient indéniablement à la réalisation, toujours plus clippesque de ce tâcheron de Michael Bay, visiblement soucieux de lobotomiser le cerveau de fans déjà conquis à l'avance.
Finalement, peu importe le scénario. Le but est de proposer de la baston. A ce niveau, Transformers 2 délivre largement la marchandise, multipliant les plans accélérés jusqu'à coller une véritable migraine.
Ce nouvel opus joue donc la carte de la surenchère, en sachant que les séquences d'action ne sont pas toujours lisibles sur grand écran.
Au niveau de l'histoire, on prend les mêmes et on recommence. Deux ans se sont écoulées depuis le premier épisode.
Sam Witwicky (Shia Labeouf) s'apprête à entrer à l'université et vit une histoire d'amour passionnée avec sa petite amie, Mikaela (Megan Fox).
Mais très vite, une nouvelle bataille s'engage entre les Autobots et les Decepticons.
En vérité, Transformers 2 souffre des mêmes défauts que son prédécesseur. Le seul souci, c'est que cette suite joue la carte de l'excès (je sais, je l'ai déjà dit), certaines séquences en devenant plus que grotesques.
Par exemple, Michael Bay n'hésite pas à déguiser nos chers cyborgs en blondasses étudiantes. Mais comment peut-on avoir des idées aussi saugrenues ? Ensuite, difficile de se passionner pour les enjeux de ce second chapitre, le film manquant singulièrement de dimension dramatique pour susciter un réel intérêt.
Même les robots ne dégagent aucune dimension psychologique. Quant aux acteurs, ils tentent désespéremment de pallier les nombreux défauts de ce second épisode. En vain... A l'image de ce pauvre Shia Labeouf (prononcez Labouffe... Non, Labbéouffe... Ou encore Lebeuf... Mais comment se prononce son nom, bordel ?!), condamné à courir dans le désert.
Mais encore une fois, peu importe les défauts de cette bouserie. Le plus important, c'est de montrer des robots en action et se foutre sur la gueule. Et même à ce niveau, le film est franchement peu convaincant.
Un blockbuster mauvais jusqu'au bout des poils de couille !