Christophe Lambert Vs Mario Van Peebles
genre: fantastique
année: 1994
durée: 1h40
l'histoire: Dans le Japon féodal, Connor McLeod est à la recherche d'un maître afin d'apprendre l'art de la magie. Il est poursuivi par un autre immortel aux pouvoirs maléfiques.
la critique d'Alice In Oliver:
Après un deuxième volet foireux, Christophe Lambert veut se faire pardonner et se lance dans l'aventure Highlander 3 en 1994.
Avec ce nouvel épisode, changement de réalisateur. Ce n'est plus Russell Mulcahy derrière la caméra (ouf !), mais un certain Andrew Morahan.
Les ambitions d'Highlander 3 sont claires: il faut à tout prix retrouver l'ambiance et l'atmosphère du premier chapitre.
Une mission plus que difficile ! Highlander 3 est donc la suite directe du premier. Ici, aucune allusion au précédent opus.
Attention, SPOILERS ! Connor McLeod est à la recherche d'un magicien dans le Japon féodal, ce dernier devenant son nouveau mentor.
Malheureusement, le maître japonais est décapité par Kane (Mario Van Peebles), un autre highlander très puissant. Voilà Kane investi des pouvoirs du magicien.
En 1994, Kane est libéré de la grotte où il était prisonnier depuis 400 ans, et, évidemment, il va chercher à retrouver Connor.
Voilà pour le scénario, en sachant que l'on retrouve de nombreuses similitudes avec le premier. Tout d'abord, Connor McLeod attire la curiosité d'Alex Johnson, un spécialistes des épées (tout comme Brenda dans le premier opus).
Ensuite, Connor McLeod tombe amoureux d'une nouvelle femme (Deborah Unger). Tout comme Brenda, elle sera kidnappée par le méchant de service, ce dernier en profitant pour saccager les rues de New-York au volant de sa voiture.
Même chose, cette séquence est un copié-collé de la fin du premier épisode. Bref, Highlander 3 imite toujours son modèle sans jamais parvenir à l'égaler.
En vérité, Highlander 3 ressemble davantage à une séquelle du premier volet, la force et l'inventivité en moins.
Certes, ce troisième opus tente quelques sauts dans le passé, mais cela ne nous apprend rien de plus sur le personnage de McLeod.
Pire encore, les acteurs cabotinent, à l'image d'un Christophe Lambert qui n'y croit visiblement plus. Quant à Mario Van Peebles, il en rajoute dans la caricature du méchant démoniaque, son interprétation étant souvent excessive voire limite agaçante. Donc, pas grand chose à retenir d'Highlander 3 qui, au final, n'est guère meilleur que son prédécesseur.
Un gros nanar !