Premier épisode d'une trilogie sadique et morbide

22 juin 2011

Premier épisode d'une trilogie sadique et morbide

genre: trash, gore (interdit aux - 18 ans)
année: 2001
durée: 1h10

l'histoire: Un fou s'amuse à tuer des gens, choisis au hasard, pendant que son ami le filme.

la critique d'Alice In Oliver:

Ce premier August Underground n'est que le premier chapitre d'une trilogie, signée Fred Vogel, dont l'ambition est proposer un faux snuff-movie, produit avec les moyens du bord. Pourtant, malgré un faible budget, August Underground se veut particulièrement réaliste.
Pour cela, le film nous propose de suivre les activités morbides d'un tueur psychopathe, filmées par son pote, caméra à la main.

Quelque part, Fred Vogel a le souci de réaliser un film quasi-amateur, donnant l'impression d'un documentaire-fiction sur les atrocités commises par un boucher sanguinaire. A partir de là, August Underground ne fait aucune concession: tout est montré dans les moindres détails.
Oui, les amateurs de gore et de tripaille en auront pour leur argent. Mais August Underground n'a strictement rien à voir avec Saw.

Ce premier volet filme donc les crimes sadiques d'un criminel fou qui choisit des victimes au hasard. Une fois la victime entre ses mains, le tueur l'entraîne dans sa cave, et lui fait subir les pires sévices avant de le massacrer dans les pires souffrances. A partir de là, August Underground nous fait partager le calvaire de la victime: humiliations, pleurs, solitude, dernières paroles avant de sombrer dans la mort, choc psychologique...

Bref, August Underground ne plaisante pas et mélange le meurtre dans toute sa perversité à un côté sexuel particulièrement explicite (même si on ne voit pas de séquences de pénétration).
D'ailleurs, le film n'hésite pas à faire référence au cannibalisme ainsi qu'à la nécrophilie, d'où une interdiction aux moins de 18 ans parfaitement justifiée.
C'est particulièrement choquant, dégueu, crade, violent, malsain et sans concession. Toujours est-il que l'on se demande où Fred Vogel veut en venir avec ce premier film, une critique qui restera valable pour les deux épisodes suivants, et qui seront abordés prochainement sur ce blog.