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5 novembre 2011

Les derniers hommes sur Terre

route-127661

Genre: science fiction (interdit aux - 12 ans) 
année: 2009
durée: 1h55

l'histoire: Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé. Plus d'énergie, plus de végétation, plus de nourriture... C'est dans ce décor apocalyptique qu'un père et son fils errent et tentent de survivre. 

La critique d'Alice In Oliver:

La Route, réalisée par John Hillcoat en 2009, est l'adaptation fidèle d'un roman de Cormac MacCarthy. Indéniablement, le cinéaste a le souci de signer un film respectueux des grandes lignes du livre.
Au niveau du scénario et de ses thématiques, La Route n'est pas sans rappeler le film d'Ubaldo Ragona, le Dernier Homme sur Terre, avec l'immense Vincent Price.

Le scénario de La Route se déroule aussi dans un monde apocalytique, où règne le chaos et la confusion.
D'ailleurs, les protagonistes ignorent les raisons qui ont conduit la Terre à devenir un endroit ravagé, l'humanité ayant été détruite dans sa quasi totalité.
A partir de ces différents éléments, John Hillcoat raconte le quotidien d'un père (Viggo Mortensen) et de son fils, condamnés à écumer les paysages sombres, dans le vague espoir de trouver une terre plus clémente.
Autre élément à prendre en considération: le père et le fils sont des héros anonymes. Ils n'ont pas de prénom.

road2009_img1

Visiblement, l'homme a perdu toute identité. Un élément qui est renforcé par la présence d'autres survivants, qui n'ont plus rien d'humains et qui ont sombré dans le cannibalisme. Le film soulève alors plusieurs questions: Où se situe l'espoir dans un monde totalement détruit ?
Quelles sont les raisons de maintenir un semblant d'espoir dans une société vouée à sa propre perte, et revenue à ses instincts les plus primaires ?

A partir de ces différentes questions, John Hillcoat établit une dichotomie entre les deux personnages principaux.
Le père est un prédateur, qui parcourt les routes et les forêts, à la recherche de nourriture, le but étant également de protéger son fils.
Ce dernier est encore un enfant. C'est aussi un être innocent, qui symbolise le dernier espoir dans un monde apocalyptique.

route

Mieux encore, le film prend une dimension religieuse, le père considérant son fils comme un ange, voire une sorte de Messie qu'il doit protéger au péril de sa vie. Mais la route sera longue et semée d'embûches.
Le film contient certaines scènes absolument déroutantes. Par exemple, comment ne pas citer la séquence où des arbres se déracinent du sol, s'écroulant à proximité de nos deux héros ? Ensuite, John Hillcoat peut s'appuyer sur un excellent Viggo Mortensen, totalement investi dans son personnage.
Enfin, la fin est réussie et vient clore un long-métrage pessimiste, sombre et mélancolique. Un excellent film de science fiction !


The Road / La Route - Trailer / Bande-Annonce HD [VO]

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Commentaires
S
Je ne vois pas ou je me contredis ?! Avoir quelques miracles ne suffit pas à remplir un film de 2h00...
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A
personnellement, j'ai trouvé cette peinture incroyablement pessimiste. Ensuite, tu te contredis ds ton propre commentaire. D'un côté, tu dis qu'il y a trop de miracles. De l'autre, tu dis qu'il ne se passe rien. Faudrait savoir !
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S
Trop de "miracles" (se sauvent toujours facilement, bouffes faciles ou du moins la faim n'a pas l'air d'être une difficulté) crée l'invraisemblance et surtout le soi-disant dilemne (infanticide ou non) n'est jamais vraiment développé, on y croit jamais et donc la dimension tragique, ni suspense ni frisson... Il s'agit ni plus ni moins qu'un road movie post-apocalyptique avec une pincée de méta-physique où il ne se passe pas grand chose malgré un Viggo Mortensen qui y croit à fond... 06/20
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A
c'est clairement un film qui fait froid dans le dos !
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B
Un des meilleurs films post apocalyptique récents terriblement réaliste avec une humanité qui n'a plus lieu d'être finissant dans la barbarie et lec annibalisme. Même le gosse commence à se poser des questions sur son père admirablement joué par Viggo Mortensen.
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