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13 novembre 2011

Première aventure du petit gaulois

astérix

genre: dessin animé
année: 1967
durée: 1h20

l'histoire: En l'an 50 avant Jésus-Christ, dans le camp de Petitbonum, le chef Caïus Bonus envoie un espion dans un village gaulois, afin de découvrir leur fameux secret d'invincibilité.

La critique d'Alice In Oliver:

Astérix Le Gaulois, réalisé par Ray Goosens en 1967, est évidemment l'adaptation de la première aventure d'Astérix en bande dessinée.
A la base, René Goscinny et Albert Uderzo, les deux auteurs de la BD, étaient encore hésitants sur la direction à donner aux aventures du petit gaulois.
Cela se ressent très fortement par l'ordre d'apparition des personnages. Par exemple, Obélix n'est encore qu'un personnage mineur.

Ici, c'est Panoramix qui tient une place à part entière. Le druide sera relégué à un rôle plus secondaire par la suite.
Parmi les albums dessinés par le duo Goscinny/Uderzo (Goscinny décédera en 1977 mais Uderzo poursuivra l'oeuvre en solo), Astérix le gaulois est probablement la BD la plus faible. Autant dire que cette adaptation, inférieure à son modèle, se révèle donc assez pauvre.

Graphiquement, les dessins et l'animation sont parfois saccadés et brouillons. Même pour l'époque, ce dessin animé reste d'un niveau graphique assez pauvre, surtout si on le compare à d'autres productions étrangères (par exemple, les Walt Disney). Au niveau du scénario, pas grand chose à signaler non plus.
Sincèrement, l'histoire est totalement inexistante ou presque... Attention, SPOILERS !

asterix

Dans le camp retranché de Petitbonum, Caïus Bonus, un chef romain, a bien l'intention de découvrir le secret d'invincibilité d'un petit village gaulois. Caïus Bonus est un être perfide: un tel secret lui conférerait un immense pouvoir et lui permettrait de prendre la place de Jules César à Rome.
Il charge donc un de ses soldats de se rendre dans le village d'Astérix. Caligula Minus est donc désigné pour jouer les espions.

Arrivé au village, Caligula Minus parvient à se faire accepter des gaulois et découvre leur secret: c'est donc une potion magique, cuisinée par les soins de Panoramix, qui les rend invincibles. Mais le stratagème de Caligula Minus est découvert.
Ce dernier prend la fuite et retourne dans son camp. Caïus Bonus kidnappe Panoramix. Parti à sa recherche, Astérix retrouve le druide dans le camp de Petitbonum. Les romains ont bien l'intention de les faire parler, mais les deux gaulois vont en profiter pour se moquer des romains.

astérix

Vous l'avez donc compris: l'histoire est inintéressante et juste prétexte à une succession de gags, qui ne fonctionnent par ailleurs jamais.
Par exemple, toute la séquence avec la fausse potion magique, ayant pour conséquence d'accroître les cheveux et les barbes des légionnaires, est franchement grotesque et pas drôle.
En même temps, le dessin animé ne fait que reprendre les grandes lignes de la bande dessinée. C'est certes fidèle, mais plutôt ennuyeux.
Au final, je me demande un peu quel est l'intérêt d'adapter une aventure aussi fade sur un format d'une heure et 20 minutes.
Un vrai navet en fin de compte...

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Commentaires
J
Ouf, je respire !
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A
non, ce n'est pas grave d'autant plus que le DA est encore plus médiocre que la BD
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J
Je me prend une volée de pierre dès que je l'écris quelque part (c'est donc par pur plaisir SM que je vais recommencer), je trouve que le Zidi malgré son aspect "la bonne franquette" et son kitch gaulois c'était déjà un peu moins prétentieux (nan, me tapez pas !). Pour le troisième en revanche, qu'est-ce que j'ai ri... en constatant le bide de cette immondice. Pour une fois, le public ne s'est pas laissé avoir. Le second exploite davantage le côté comédie, mais le premier essaye encore de faire un peu d'aventure (même si certaine digression résumant une aventure seraient dispensables). Je vais me prendre un de ces tollé...
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B
Pourtant je trouve que la trame est largement respecté et donc fidèle. En tous cas avoue le, c'est toujours mieux que le Zidi et le Langmann.
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J
^^ Oui, c'est exactement ça. Je vais me le revoir avant de dire des conneries, mais je trouve que vraiment trop de libertés sont prises par les nuls avec Astérix. Ce qui nous éloigne un peu de cet esprit en partant dans un nawak certes marrant, mais un peu trop en décalage.
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