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Cine Borat
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15 janvier 2012

Dans la veine d'Un Justicier dans la Ville

exterminator

genre: action (interdit aux - 12 ans)
année: 1980
durée: 1h30

l'histoire: John fait partie de ces anciens soldats marqués par la guerre du Vietnam. Un jour, une bande de loubards tabasse son meilleur ami, Michael, le paralysant à vie. John est décidé à se faire justice et part à la recherche des voyous.

la critique d'Alice In Oliver:

Ce n'est pas une surprise, le premier Un Justicier dans la Ville, réalisé par Michael Winner en 1974, avec Charles Bronson, engendrera une véritable saga et de nombreuses séquelles d'action sur la vengeance expéditive et la loi du Talion. La plupart du temps, les films brossent le portrait d'un homme trahi et rejeté par la société, qui décide de faire la justice dans les rues sombres de la ville, de préférence la nuit ! Ce genre de production trouvera son public vers le milieu des années 70, mais explosera au début des années 80.

En même temps, tous ces films, bon ou mauvais (la plupart du temps, mauvais), sont aussi la traduction d'une Amérique ultra sécuritaire, les honnêtes citoyens ne trouvant plus la tranquillité dans les grandes villes.
Exterminator, réalisé par James Glickhenhaus en 1980, est de ceux-là. Ce film d'action rencontrera un certain succès par le biais de la vhs et dans les vidéos clubs. D'ailleurs, une suite sera signée dans la foulée.

exterminator_1

Le scénario accumule tous les poncifs du genre. John (Robert Genty) fait partie de ces anciens soldats traumatisés par la guerre du Vietnam.
C'est aussi dans cet enfer qu'il a fait la rencontre de son meilleur ami, Michael. Désormais, les deux potes vivent tranquillement à New York.
Malheureusement, leur vie paisible est bientôt troublée par une bande de loubards.

Ces derniers tabassent et blessent grièvement Michael. Ce dernier est conduit à l'hôpital. Le diagnostic des médecin est clair: Michael est paralysé des deux jambes. Il ne remarchera plus jamais.
Mais que fait la police ? Et bien, pas grand chose, au grand désespoir de John, qui décide de prendre les choses en main.

exterminator_2

Armé jusqu'aux dents, John écume les rues de la ville la nuit, à la recherche des voyous qui ont massacré Michael.
Vous l'avez donc compris: le scénario est particulièrement basique. Pour le reste, l'affiche est totalement mensongère et n'est pas sans rappeler celle utilisée pour Mad Max. Ici, vous ne verrez donc pas de héros musclé détruire tout le monde au lance-flammes.

En l'occurrence, John utilise tout simplement l'arsenal qu'il a à sa disposition. Exterminator est donc un film d'action très sérieux dans sa tonalité. Clairement, James Glickenhaus fait l'apologie de la loi du Talion et ne s'en cache même pas ! Inutile alors de préciser qu'il s'agit d'une série B propagandiste et terriblement méprisante, tant sur le fond que sur la forme.
Même pas le charme d'un bon vieux nanar. Juste un navet qu'il conviendra d'oublier vite, très vite...

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Commentaires
A
à noter qu'il existe une suite mais je ne l'ai pas vue.
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D
Oui, le héros semble visiblement avoir pété un câble...c'est clair.
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A
certes, c'est du cinéma mais tout de même, il y a des limites à respecter. Là franchement, c'est vraiment de la propagande
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B
Encore faut-il bien exploiter le sujet. Là ça sent pas très bon. Death Sentence montre vraiment les limites de la loi du Talion par exemple.
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D
Encore une fois je pense que l'on se doit de prendre un peu de recul avec ce genre de film -dont le traitement fait trés BD dans son outrance- pour ce qui apparaît avant toute chose comme une histoire de vengeance, et renvoit à un problème de conscience : comment réagirions-nous si un sadique de la pire espèce nous prenait la vie d'un être trés cher ?<br /> <br /> <br /> <br /> Dans ce cas, la polémique serait identique pour le premier "Un justicier dans la ville".<br /> <br /> Evidemment, "Le droit de tuer" pêche par le comportent jusqu'auboutiste du "justicier" qui n'hésite pas à passer au broyeur un mafieux...<br /> <br /> Mais, encore une fois, ça reste du cinéma.
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