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14 février 2012

Un braquage à la François Pignon

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genre: comédie 
année: 1986
durée: 1h35

l'histoire: Les temps sont durs pour François Pignon qui doit soigner sa fille. Il s'est même résigné à braquer une banque et va jusqu'à prendre en charge Jean Lucas, un ancien repris de justice sortant tout juste de prison.

la critique d'Alice In Oliver:

Après La Chèvre et Les Compères, c'est la troisième fois que le duo Pierre Richard Richard/Gérard Depardieu est réuni par Francis Veber.
Le cinéaste est bien conscient de tenir deux acteurs très différents mais complémentaires, tel Laurel et Hardy en leur temps.
En vérité, le scénario des Fugitifs fonctionne sur un malentendu. Attention, SPOILERS !

Jean Lucas (Gérard Depardieu) vient tout juste de sortir de prison où il a effectué une peine de cinq ans. Jean est bien décidé à se racheter une conduite.
Malheureusement, la police reste sceptique et le surveille de très près, à l'affût d'un nouveau braquage. Jean Lucas joue de malchance.
Il se rend à la banque. C'est alors qu'un forcené débarque, vole l'argent et prend Jean Lucas en otage.

C'est ainsi que Jean fait la connaissance de François Pignon (Pierre Richard), un homme désespéré et terriblement maladroit.
Malheureusement, pour Jean, la situation se complique et prend une tournure rocambolesque. Pour la police, Jean est celui qui a commis le braquage de la banque. En vérité, Jean Lucas est innocent et demande à Pignon de se dénoncer aux flics. Mais ce dernier est un homme à la dérive, qui cherche avant tout de l'argent pour soigner sa petite fille.

La première partie des Fugitifs est un festival de gags. Encore une fois, Francis Veber paraît en grande forme et livre une comédie, certes un peu poussive, mais vraiment hilarante. Malheureusement, le film perd un peu de son cynisme dans sa seconde partie, notamment lorsque Jean Lucas commence à s'attacher à la fille de François Pignon. Les Fugitifs se transforme alors en une comédie gentillette, pauvre en gags et limite inintéressante.

Personnellement, je préfère largement La Chèvre et les Compères. Ensuite, Francis Veber a du mal à terminer son film, et la fin se révélera légèrement décevante. Toutefois, pendant presque une heure, c'est presque un sans faute,  et une comédie largement au-dessus de la moyenne.
C'est déjà pas mal et toujours mieux que les dernières réalisations de l'ami Veber (par exemple, le remake impardonnable de L'Emmerdeur).


Les Fugitifs, les scènes cultes 1

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