Un avion perdu dans une dimension parallèle

genre: horreur
Année: 1995
durée: 3 heures

l'histoire: Dans un avion, des passagers endormis découvrent à leur réveil qu'ils sont seuls à bord. Ceux qui étaient éveillés ont étrangement disparu. Pire encore, il semblerait que nos héros aient effectué un saut temporel et atterri dans une autre dimension.

la critique d'Alice In Oliver:

Encore une nouvelle adaptation de Stephen King ! J'ai nommé Les Langoliers, réalisés par Tom Holland en 1995.
A la base, il s'agit d'une nouvelle publiée dans le recueil Minuit 2, au potentiel intéressant, puisqu'il question ici d'univers parallèles.
Ce téléfilm de trois heures est assez fidèle au roman original.

Attention, SPOILERS ! Les passagers d'un avion s'aperçoivent à leur réveil que les personnes qui sont restées éveiller ont étrangement disparu.
Pire encore, l'appareil continue son vol sans pilote à bord. Chaque personnage y va de sa petite théorie. Comment expliquer un phénomène aussi étrange ?
L'énigme semble se trouver parmi les différents protagonistes de l'expédition: un agent des services secrets anglais, une jeune aveugle, un pilote de ligne, un homme d'affaire, des étudiants, un écrivain, une enseignante et bien d'autres encore.

Mais indéniablement, le personnage le plus intéressant se nomme Craig Toomy, un homme d'affaire stressé, malade et paranoïaque, qui semble en savoir beaucoup sur cette affaire mystérieuse. Cet homme sait ce qu'il s'est produit dans l'avion. L'appareil aurait traversé une dimension parallèle.
Pour savoir de quoi il en retourne, nos héros atterrissent dans un aéroport, le but étant également d'alimenter l'avion en kérosène.

Certes, Tom Holland parvient à insuffler à son téléfilm un certain climat de malaise et de tension. Malheureusement, l'interprétation est inégale, la faute à des personnages peu passionnants dans l'ensemble, sans compter quelques touches d'humour hors sujet. Toutefois, le plus gros défaut du téléfilm reste les langoliers eux-mêmes. On ne les verra qu'à la fin de ce long-métrage interminable.
Le film de Tom Holland se loupe complètement sur les créatures de service, réalisées en images de synthèse ridicules et franchement grotesques.

Les Langoliers n'est donc pas dénué de défauts. Finalement, c'est un téléfilm assez typique des adaptations de Stephen King: pas nulles mais terriblement inégales. Les Langoliers n'échappent pas à la règle.
A noter que l'auteur lui-même fait une apparition qui ne sert à rien dans ce téléfilm. Et si Stephen King est un grand écrivain, c'est tout sauf un bon acteur.

Les L de SK - 07

Comments

[Christophe]

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[Christophe]

A l'image du scénario : sans saveur...

[alice in oliver]

oui, je confirme pour ce qui est du manque de goût et d'odeur

[Hara Kiri]

Si je me souviens bien, c'est l'histoire dans laquelle le ciel a une couleur bizarre et plus rien n'a de gout ni d'odeur ???

Ma toute première nouvelle parlait d'une personne qui se retrouvait seule après la disparition étrange de tout le monde alors que le ciel avait une couleur étrange et que plus rien n'avait de goût ni d'odeur. Après, j'ai lu la nouvelle de King et lui en ait voulu de m'avoir piqué mon idée, mais ce con me l'avait volé par anticipation puisqu'il l'avait écrit avant moi.

Bon, pas grave, du coup elle clôt mon recueil de nouvelles "Chienne de vies"