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1 mai 2013

De la magie, de l'aventure, de l'humour et de la sorcellerie

Willow

genre: heroic fantasy
année: 1988
durée: 2h05

l'histoire: Une prophétie annonce qu'une princesse verra le jour et mettra fin au règne tyrannique de Bavmorda, la reine des Daikinis. Apprenant la naissance d'Elorah, la princesse élue, Bavmorda donne l'ordre à ses guerriers de la tuer. Mais sa nourrice réussit à s'échapper et abandonne le bébé près d'un fleuve. Le rejeton est récupéré par Willow, un Nelwyn et magicien amateur.

la critique d'Alice In Oliver:

Certes, Willow, réalisé par Ron Howard en 1988, est un film fantastique très connu. Pourtant, au moment de sa sortie, Willow recevra un accueil public et critique mitigé. George Lucas est le co-producteur du film.
En vérité, le script est écrit depuis longtemps. C'est en 1972 que George Lucas se lance dans le projet Willow.

Toutefois, à l'époque, les effets spéciaux ne permettent pas encore de réaliser un film aussi ambitieux. En 1982, les choses s'accélèrent.
Sur le tournage du Retour du Jedi, George Lucas propose le rôle de Willow Ufgood à Wawick David. Ce dernier est évidemment intéressé.
Pendant ce temps, Ron Howard réalise Cocoon. Toutefois, le cinéaste aimerait tourner un film féérique.

willow0

George Lucas engage donc Ron Howard pour réaliser Willow. Cependant, le film rencontre quelques problèmes de financement.
Suite aux échecs de Krull ou encore de Labyrinth, le genre heroic fantasy ne plaît guère aux producteurs. Heureusement, George Lucas parvient à réunir les investissements nécessaires, et le tournage de Willow commence fin 1987.

Clairement, si la magie opère dans Willow, c'est grâce à la touche de George Lucas. Ron Howard, coupable de quelques films sans saveur (j'ai déjà cité Cocoon mais je rajouterai également Splash), n'est pas vraiment l'homme de la situation.
La grande force de Willow réside dans sa capacité à instaurer un univers à la fois sombre, magique et de sorcellerie.

Le scénario est assez classique mais efficace. La domination tyrannique de la reine Bavmorda est menacée par une prophétie.
Selon la légende, un bébé doit naître et mettre fin au joug de Bavmorda. Le rejeton est alors pourchassé par les hommes de la reine maléfique.
Toutefois, sa nourrice parvient à prendre la fuite. Le bébé est abandonné près d'un fleuve et est recueilli par Willow, un Nelwyn et un magicien amateur.

Ne pouvant garder l'enfant dans son village, le jeune Willow part à l'aventure. Sur sa route, il fait la rencontre de Madmartigan (Val Kilmer).
Ce valeureux guerrier va aider Willow dans sa quête, mais les deux hommes vont devoir affronter Bavmorda et ses sbires.
A partir de ces différents éléments, le film se concentre sur des personnages attachants et hauts en couleurs.

Willow-1988-2

Ensuite, Willow ne manque jamais d'humour. Toutefois, même si la recette fonctionne plutôt bien, le film n'évite pas quelques effets lourdingues, comme par exemple la merde de troll qui se transforme en un dragon à deux têtes... Mouaif...
Mais ne boudons pas notre plaisir, Willow reste une aventure fantastique particulièrement fun, déjantée et bourrée d'action.
Dommage que l'univers en présence soit aussi hésitant. Clairement, George Lucas et Ron Howard sont venus piocher chez Tolkien.

Ensuite, l'ensemble manque un peu de violence et s'adresse prioritairement au jeune public, production George Lucas oblige...Cependant, malgré quelques défauts et hésitations, Willow peut se targuer d'appartenir aux petits classiques du genre heroic fantasy.C'est déjà pas mal.

La critique de Borat

Beaucoup croient que la carrière de George Lucas se résume à Star Wars et Indiana Jones. Ce qui est faux comme je vous l'avais montré avec ce gros nanar qu'est Howard the Duck. En 1986, il veut aborder l'Heroic Fantasy et ce, malgré les réticences du marché après les flops successifs de Taram et le chaudron magique des studios Disney, Krull de Peter Yates, Legend de Ridley Scott, Labyrinthe de Jim Henson et Kalidor de Richard Fleischer. C'est également le voeu de Ron Howard, voulant sortir des comédies familiales type Splash. D'autant que les deux se connaissent puisque le second a tourné pour le premier sur American Graffiti. De cette union naîtra Willow, sorti en 1988 et ayant pour casting Warwick Jones, Val Kilmer (à une époque où il était musclé et surtout jouer bien!), Joanne Whalley, Jean Marsh, Patricia Hayes, Billy Barty, Kevin Pollack et Pat Roach. Malgré son petit succès, l'ami Lucas n'a pas voulu faire de suite au cinéma, pensant faire mieux (toujours aussi prétentieux le George!). A la place, il fera des romans en compagnie de Chris Claremont (scénariste mythique des X Men). Au fil des années, Willow a gagné ses galons de film culte grâce à l'ami VHS et le DVD et dorénavant le BR.

Willow appartient aux films importants pour ILM, puisqu'il s'agit du premier film optant pour le morphing, cette technique consistant à prendre une personne et la modifiant en plusieurs fois. Une technique qui sera reprise encore plus merveilleusement dans Terminator 2 (la scène de la lave avec le T1000). Ici, nous sommes encore au début du procédé et cela se voit encore plus avec la HD. Ainsi, on passe difficilement d'une chèvre à une autruche, en passant par un tigre (arrivant difficilement à l'écran). Néanmoins, ce progrès technique s'avère important dans le cinéma et l'intention est digne. Au niveau des effets-spéciaux, beaucoup ont perdu leur cachet d'antan qui pouvait sembler bluffant. On pense notamment à la créature à deux têtes crachant des flammes, apparaissant dorénavant comme assez grossièrement. Néanmoins, cela n'empêche pas le film de marcher dans l'émerveillement. Lucas et Howard nous conte l'histoire de Willow, apprenti-magicien découvrant un bébé du nom d'Elora. Elle est une des enfants pouvant contrer la Reine Bavmorda et cette dernière cherche à tuer les enfants ayant cette fameuse marque sur le bras qu'a la petite.

C'est l'occasion pour le petit homme de partir à l'aventure et tomber sur de drôles d'énergumènes, à l'image de Madmartigan. Un chevalier déserteur fort en gueule et qui n'hésite pas à aller voir la première villageoise venue. L'occasion de voir Val Kilmer se dépatouiller avec un déguisement de femme assez délirant, malgré que l'on voit sa barbe de trois jours! Une séquence assez délirante qui sera suivie d'une course de char tout aussi farfelue. L'acteur se débrouille plutôt bien dans les scènes de combat et paraît moins monolithique et plus déconneur que ce qu'il faisait à l'époque (et notamment dans le sinistre Top Gun). C'est l'occasion également de voir un Warwick Jones non grimé et plutôt bon acteur. Un duo pour le moins atypique mais qui fonctionne à merveille. La magie opère à plus d'un titre, même avec la comparaison actuelle faite avec Le seigneur des anneaux de Peter Jackson. Par ailleurs, on peut voir quelques allusions à l'oeuvre de Tolkien avec ces deux magiciennes qui s'affrontent par coups interposés (on pense aux quelques affrontements entre Gandalf et Saroumane) ou le fardeau de Willow qu'est Elona, devant à chaque fois fuir (pareil pour Frodon et son anneau aux prises avec les Nazguls). Néanmoins, cela n'empêche pas d'apprécier ce divertissement tout à fait louable. Surtout que la musique de James Horner donne un bon thème épique à base de trompettes. 

Un film d'Heroic Fantasy très divertissant mais qui a quelque peu vieilli.

-
Willow - Descente sur un bouclier

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Commentaires
V
Ca a un peu vieilli en effet mais ça conserve un certain charme. C'est vrai que Kilmer est vraiment pas mal dans ce film.
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N
Pas exempt de défaut cette production george lucas se révèle être un bon divertissement. Un film d'héroic fantasy intéressant, mis en scène avec soin et port par de bon comédien. Un bon film.
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B
Disons que c'est dans un certain sens un petit classique du genre, surtout en comparaison de certains machins comme Narnia et Eragon. Je l'ai revu en BR, ça a un peu vieilli mais ça tient la route.
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I
Un bon petit divertissement mais pas un grand film non plus
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A
un film vraiment sympathique: perso, je prends toujours du plaisir à le revoir
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