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Cine Borat
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  • Sur ce blog, je vous parlerais de cinéma (plus de 2500 films cultes comme navets abominables, ainsi que son actualité), de séries, de bandes dessinés (mangas, comics ou franco-belge), de jeux vidéo et de rock!
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13 août 2013

Cuvée VHS

Cuvée plus nostalgique aujourd'hui puisqu'il sera question de votre ami Borat et de ses découvertes de jeunesse. Nous allons donc revenir à très loin, aux prémices de sa cinéphilie. Et oui il y aura quelques gros navets. Le petit Borat naquit comme Simba dans Le roi lion en l'an nineteen ninety four, un 17 de mai. Comme tous, la cinéphilie de l'ami Borat commença avec l'ami Walt, c'est même une évidence. Rapidement, mes parents et moi cherchions le plus de VHS disponibles des films Disney. On peut même parler de rituel en fin de compte. Au point d'avoir la quasi-totalité des meilleurs Disney dans ce format (rares sont les fois où j'ai racheté des films en VHS ou DVD, mais c'est arrivé plus d'une fois) et même les curiosités. Je pense bien sûr au gros navet Mélodie du sud, véritable curiosité qui n'existe plus que dans ce format, trouvé totalement par hasard dans un rayon Continent (et oui c'était bien avant Carrefour) ou Leclerc je ne sais plus. Reste que pour le coup, je peux toujours me faire une fortune vu que la VHS marche très bien! Outre les VHS de classiques facilement trouvables (je pense à des classiques comme Mary Poppins, Alice au pays des merveilles ou Robin des Bois pour ne citer qu'eux), il y avait aussi des sorties exceptionnelles que ce soit des classiques revenants à la vente ou pour la première fois ou les nouveaux films (le jeune Bobo étant trop petit, il attendait sagement les sorties VHS).

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Trois exemples de mes VHS adorées en ce qui concerne la maison aux grandes oreilles.

Ainsi, je me souviens en 1998 des sorties successives de Flubber (ouch!), Pocahontas 2 (aie!), Coquin de printemps (beaucoup mieux), Taram et le chaudron magique (bien!), Hercule (et merde!) ou encore La petite sirène (ah!). Si je devais compter le nombre de fois où mes VHS Disney se sont retrouvés dans mon magnétoscope (et encore maintenant), je crois que j'en aurais pour longtemps. Par ailleurs, le dernier classique que j'ai acheté en VHS devait être Merlin l'enchanteur.  Le genre d'annonce qui ne faisait qu'éveiller ma curiosité déjà en ce jeune âge, mais aussi ces excès. En effet, je me souviens de tout ces mauvais DTV que Disney nous basinne justement depuis 98 avec Winnie l'ourson 2 comme point d'orgue. Mais on y reviendra dans un dossier spécial dans quelques jours. Mais je dois avouer que regarder Les aventures de Porcinet au cinéma ou encore La ferme se rebelle furent des moments de solitude pour le moins vicieux. Le genre dont on commence à se demander (même à 9-10 ans) que parfois il vaut mieux laisser tomber ou si on n'a pas fait une connerie. ça m'est arrivé plus d'une fois avec Disney au point d'avoir de plus en plus peur de me frotter aux nouvelles productions du studio. Dommage car l'histoire d'amour avait si bien commencé. Preuve en est, mon premier film au cinéma fut Tarzan en janvier 2000. Comme je vous l'ai dit ci-dessus, ma petite enfance fut marquée par les sorties de films diffusés au cinéma quelques mois avant. Ce fut le cas de La petite sirène (qui était ressortie à l'été 98 avant d'être disponible en novembre) ou de 1001 pattes.

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Premier coup d'éclat au cinéma.

Mais là, alors que j'allais vers ma sixième année, je suis allé avec le centre aéré de mon petit coin et paf, je suis tombé amoureux du grand écran. C'est d'un banal affreux, mais bel et bien vrai. Dès lors, j'ai toujours préféré m'asseoir dans un fauteuil plutôt que devant mon ordinateur. De plus, mon (pas encore casse-pied) Kinépolis venait seulement d'ouvrir, je découvrais donc le multiplexe comme beaucoup (l'ancien gros cinéma du coin se situait dans le centre-ville alors que le Kinépolis est à l'extérieur). Et puis voir des bandes-annonces sur grand écran relevait de l'inédit compte tenu que je me tapais autrefois les BA des VHS en me disant "ah ça va bientôt sortir" avant de me dire "mais quand?" Pour tout vous dire je me souviens très bien de ce qui était passé le jour là. Soit Anna et le roi, un film où Jodie Foster prenait tête à Chow Yun Fat (soit un remake d'un film avec Yul Brynner et un dessin-animé de la Warner, malgré son four, était sorti quelques mois avant); La plage (on en parlait dans les journaux à cause du duo français, on voit le peu d'intérêt du film pour les médias...); une pub pour Cornetto avec Cupidon (jamais réussi à la retrouver cette pub, malgré la chanson True de Spandau Ballet en fond sonore); et Titan AE (malgré que le film ne sortit qu'en octobre!).

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"Je vais lâcher à 3. -Il va pas le faire? -1! -Si je crois qu'il va le faire. -2! -Non, non, non, non! -3! -Aaaah!"

Même pas deux semaines après, je me retrouvais à la séance de Toy Story 2. Aussi loin que je me souvienne les VHS dont je me rappelle avoir vu étaient Oliver et compagnie et surtout Toy Story. Je suis tout de suite tombé amoureux de cette histoire et de ses personnages au point d'avoir essayer plus d'une fois avec mes jouets de faire une sorte de suite. Encore une fois le coup de foudre était là voire bien plus fort au vue de la qualité du métrage. Et après c'était Pokémon le film. Deux fois. C'est dire si parfois j'ai eu des goûts douteux. Tiens voici une liste non-exhaustive de pourritures vues en salles entre 2000 et 2003: Sale môme (oui le film avec Bruce Willis), Kuzco, Pokémon 2 et 3 (bah oui tant qu'à faire...), 102 dalmatiens (notre Gégé national avec une crête énorme et un caleçon léopard quel bonheur de mauvais goût), Moi César 10 ans 1/2 1m39, Taxi 3, Stuart Little 2, Dr Doolitle 2, La planète au trésor, Le livre de la jungle 2, Les razmokets à Paris, Save the last dance (je sais que je l'ai vu en salle mais impossible de vous dire le contenu), Peter Pan 2, Daredevil (pour l'anecdote on y reviendra la prochaine fois), Hulk, Charlie's angels, Atlantide l'empire perdu, Driven (période formule 1...), Evolution, Spy Kids 2, Comme chiens et chats (revu la semaine dernière une vraie merveille), Becassine le trésor viking (et dire que je me suis barré du Seigneur des anneaux, où je m'étais trompé de salle, pour voir ça, soupirs...), Le boulet, 3 zéros, Scooby doo, Chiens des neiges, Hyper noël (encore deux belles daubes de Disney), Le smoking, Le livre de la jungle 2, Espion et demi, Coup de foudre à Manhattan, Chouchou, Kangourou Jack, Tomb Raider 2, Mauvais esprit, Michel Vaillant et Les Looney Tunes passent à l'action. Ouf!

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Trois croûtes de première vue entre août 2001 et juillet 2003.

Ma passion pour Pixar continuera encore jusqu'aujourd'hui, ne ratant pour rien au monde aucun de leurs films sur grand écran. Et puis il y a eu Hayao Miyazaki. Au départ, ce fut de manière totalement involontaire avec la VHS de Mon voisin Totoro (un coup de chance quand on sait qu'il ne sorti en DVD qu'environ dix ans plus tard!) que j'avais déjà adoré à l'époque (en plus, le gardien de la forêt ressemblait à un nounours, ce qui renforce l'adhésion chez les enfants), puis Princesse Mononoké sur grand écran. Malheureusement, Bobo était trop jeune, pas préparé (après je n'ai pas été choqué non plus, malgré le sang et les membres coupés) et il n'a pu l'apprécier que lors de son année de sixième (ce qui remonte à 2006). A ce moment, je me suis réellement intéressé au cinéaste au point de rapidement faire l'acquisition de ses autres films quand cela fut le cas (Le château de Cagliostro un ou deux ans après, Nausicaa bien longtemps après). Ma jeunesse fut longtemps l'occasion de découvrir l'animation japonaise, avec notamment Isao Takahata, Katsuhiro Otomo, Mamoru Oshii et un peu plus tard Satoshi Kon. Des oeuvres plus adultes et parlant souvent moins au plus grand nombre. 

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A ceux qui croient que Jim Carrey fut dans mon existence très rapidement, je leur dis non. En fait, cela a commencé en 1998 avec la VHS de Menteur, menteur. Je ne sais pour quelle raison, vraisemblablement selon mes parents c'est le titre qui m'a accroché. Alors en jeune âge je n'avais pas compris toutes les allusions sexuelles du film (tout du moins cela finira par arriver), mais l'explosion faciale de Carrey et son énergie tonitruante m'ont électrisé. En sachant que ce ne sera que bien plus tard que je verrais ses films. Tout d'abord en 2001 avec la diffusion sur France 2 de Truman Show et Man of the moon. Encore une fois un peu trop jeune pour les deux films, mais encore une fois, le talent de Jim cassait la baraque. C'est seulement lors de l'année 2003 que cela a explosé. Il faut dire qu'entretemps j'avais aussi vu le lamentable Batman Forever. Ayant raté la diffusion sur M6, j'avais essayé d'acquérir la VHS. Mais nous sommes en 2003, la VHS est en train de mourir définitivement au profit du DVD et après avoir chercher partout, le premier bureau de tabac me montre le sésame: The Mask! Et là paf je m'éclate à voir un Jim Carrey au stade de la folie furieuse, aligne les répliques et devient un des meilleurs morceaux de mon enfance. Mais surtout ce sera Ace Ventura qui me fera adorer Jim.

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"Au premier rendez-vous, on met pas la langue!" Hellboy, 2004

VHS enregistrée sans aucun souvenir de l'avoir demander (mais alors aucun), elle devait traîné sur les étagères depuis un petit moment avant d'entrer dans le magnétoscope un jour où je ne trouvais rien d'intéressant à faire. Et là paf Jim Carrey à l'écran. Bah merde alors, je ne me souvenais pas de ce film (ce qui confirme le non-souvenir de l'enregistrement). Un beau bordel d'1h30 drôlatique où l'ami Jim rectifie l'erreur sur le dauphin et où Ayhorn est un mec. Etonamment le débit de visionnage de ces trois films particuliers est devenu encore pire depuis que j'ai remonté un grand nombre de VHS fétiches. Star Wars a aussi eu un grand rôle dans mes jeunes années, plus que maintenant tout du moins (je ne regarde plus que la trilogie originelle dorénavant). A l'époque de La menace fantôme, je dois bien avouer que Star Wars avait autant de chance de me venir à l'esprit que Clint Eastwood. Malgré le niveau bas de cette aventure, j'avais été conquis par cette aventure où des chevaliers avec des sabres-laser combattaient des robots et autres vilaines créatures. Et puis, il y avait la fameuse course de pods. Ce fut encore plus puissant avec L'attaque des clones, vu que cela m'a donné envie de voir les aventures du fils Skywalker. Au fur et à mesure, j'ai commencé à privilégier la trilogie initiale et ce malgré que pour ma génération, ce fut la prélogie. 

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"Allez mes chicos, c'est l'heure de sortir des souvenirs de Borat, parce que là, ça commence à devenir chiant ses histoires des étoiles! -Mais c'est les nôtres! -Leia tu ne vas pas recommencé maintenant! -UUUUUUUUUNNNN! -Chewie tu vas pas t'y mettre aussi?!"

Mais cela m'évoque toujours ces batailles de jouets où avec mes figurines, je refaisais des batailles de clones et jedis. Un pur bonheur qui me permettait de patienter avant La revanche des sith. Le cinéma de Steven Spielberg a aussi commencé à me fasciner rapidement. Ironiquement par Jurassic Park. Je me souviens qu'une amie plus âgée m'avait dit qu'elle avait eu un choc à l'arrivée du t-rex. A l'époque, vraisemblablement peu concerné et encore jeune, j'avais dit que ça ne m'avait fait ni chaud ni froid. Or, plus je revoie cette séquence au fil des années, plus elle me donne des frissons. Et en 2002, j'avais été voir ET dans sa réédition peu de temps après l'avoir vu en VHS. Ensuite ce fut ce bon vieil Indiana Jones qui vint faire ma connaissance. J'avais raté Les aventuriers de l'arche perdue et je m'étais dit que je ne ferais pas la même erreur. J'avais donc enregistré Le temple maudit et La dernière croisade, mais j'avais vu le premier en direct. Autant dire que j'ai pris un plaisir monstre à voir cet aventurier pas comme les autres et au sens de l'humour particulier. C'est pour cela quand j'entends dire que ce second volet est sombre, je dis souvent que c'est le plus drôle.

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Vingt ans après, il a toujours autant de gueule!

Quelques années plus tard, j'ai vu le premier volet mais ironiquement je l'attendais peut être trop. Aujourd'hui j'ai plaisir à dire que j'ai vu tous les films de Spielberg en me souvenant particulièrement de tous. Pour finir cette parabole sur la période 94-2003, je vais dévoiler un petit nombre de VHS fétiches en plus de celles non-cités: George de la Jungle (ce qui me rappelle quelques souvenirs avec ma cousine), La route d'Eldorado, Le prince d'Egypte, les Babe, La souris, La folie des grandeurs, Fievel et  le nouveau monde, Le petit dinosaure et la vallée des merveilles, Anastasia, Les douze travaux d'Astérix, Astérix et Cléopatre, Chicken Run, les courts-métrages compilés de Wallace et Gromit, Charlie mon héros, il y a quelques années Titanic (le dernier film vu avec ma grand-mère et racheté en BR depuis), autrefois Space jam (ça m'est passé), Small Soldiers, Le sous-sol de la peur, Mission Cléopatre, Chérie j'ai rétrécie les gosses, Batman le défi, Batman contre le fantôme masqué, Casper, La souris, Mars attacks et Le fugitif.  Allez à la semaine prochaine!

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"Bon mes petits gars, ce n'est pas que je ne vous aime pas, mais j'ai comme une boule aux fesses. Donc ciao!"

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Commentaires
A
très interessant, cette article. Je te rejoins sur certains films et d'autres non (Ace Ventura finirait assurement dans les croutes de première, par contre, je te rejoins sur Charlie's Angels que j'ai vu en salle, aïe). Tu m'as en tout donné une idée : Faire un article sur les navets que j'ai pu me taper au cours des années ou simplement les films que je n'ai pas pu voir en entier à l'adolescence parce que je m'emmerdais trop (genre blade runner).
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V
Moi c'est deux figurines de Tony Montana, une de Uma dans Kill Bill et une de Kakihara de Ichi the Killer. Il doit également m'en rester de Star Wars faudrait que je les retrouve. Sinon je cherchais également une figurine de Leatherface ou d'un xenomorphe (pour ce dernier ça coûte beaucoup trop cher surtout si tu veux la reine)
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V
Ah oui les figurines ! Même à l'âge adulte je n'ai pas résisté aux figurines de certains personnages de films pour décorer ma dvdtéque
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V
à Borat et flics: C'est vrai que Steven a raison, moi même j'ai fait je sais pas combien de films avec mes jouets !
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2
Moi, c'est mon père qui avait un vidéoclub au temps ou la location était un commerce rentable. Je regardais toutes les jaquettes des films (sauf les films X bien entendu ;)), un peu comme des objets de collection.<br /> <br /> Après, comme toi, je m'amusait avec mes Lego. Comme le dit Spielberg, quand on est môme, on fait l'expérience de la mise en scène avec ces jouets.
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