Beatlemania

genre: comédie musicale
Année: 1964
Durée: 1h25

l'histoire: En 1964, les Beatles prennent le train pour donner un concert. Le grand-père de l'un d'eux, qui les accompagne et dont la devise est de semer le désordre et l'anarchie partout où il passe, disparaît soudain avec son petit-fils. Commence alors une course folle pour les retrouver avant que le concert ne commence.             

La critique d'Alice In Oliver:

Inutile de le préciser, mais au début des années 60, Les Beatles sont évidemment un groupe phénomène, qui provoque une véritable hystérie auprès de leurs fans (surtout le public féminin !). Il était donc logique que le cinéma s'intéresse à ce groupe légendaire avec Quatre Garçons dans le Vent, réalisé par Richard Lester en 1964. Le film est aussi connu sous son titre original, donc A Hard Day's Night, qui est également le titre d'un album du groupe (et aussi d'une chanson).
A l'origine, cette comédie-reportage devait s'intituer The Beatles, puis Beatlemania.

En vérité, le titre vient finalement d'un accident de langage de Ringo Starr utilisé par John Lennon. En effet, celui-là avait dit après une journée d'enregistrement en studio, 'It was a hard day… night', rajoutant le mot "night" en s'apercevant qu'il faisait nuit. 
Une fois le titre du film choisi, la chanson a aussitôt été composée et mise en musique par les Beatles dans la même nuit. Le groupe l'a ensuite joué le lendemain matin dans leur loge devant le producteur Walter Shenson. Pour l'anecdote, Le mot Beatles n'est jamais prononcé dans le film.

Il apparaît en clin d'œil à la fin quand les quatre jeunes gens montent dans un hélicoptère de la BEA qui se complète en "TLES" une fois la porte fermée. Inutile ici de regarder le scénario. Il est tout simplement inexistant. En vérité, Quatre Garçons dans le Vent s'adresse avant tout aux fans des Beatles. Les autres sont donc priés de passer leur chemin.
Attention, SPOILERS ! En 1964, les Beatles prennent le train pour donner un concert. Le grand-père de l'un d'eux, qui les accompagne et dont la devise est de semer le désordre et l'anarchie partout où il passe, disparaît soudain avec son petit-fils.

Commence alors une course folle pour les retrouver avant que le concert ne commence. Autant le dire tout de suite: je ne suis pas un grand fan des Beatles, même si j'apprécie énormément quelques albums, entre autres, Revolver, Rubber Soul, Help ! et le même A Hard Day's Night.
Personnellement, j'ai toujours préféré les Rolling Stones. De ce fait, la vision de Quatre Garçons dans le Vent m'a laissé plutôt de marbre. Toutefois, impossible de ne pas regarder cette comédie qui fonctionne comme un reportage suivant une journée (ou plutôt deux journées, donc 48 heures) des Beatles, comme un film typique du début des années 60.

La place est donc à la bonne humeur et à un humour très british. Le film est clairement réalisé par un fan, à savoir Richard Lester, et pour les fans acharnés du groupe. En soi, ce long-métrage ne présente pas un grand intérêt mais se suit néanmoins sans déplaisir.
Les différents membres du groupes apparaissent comme des jeunes insouciants, parfois à la limite de l'insolence. C'est par ailleurs ce qui arrive lorsque notre quatre héros contestent la mauvaise humeur d'un passager d'un train. Toutefois, rien de bien méchant.
Au contraire, John, Paul, Ringo et George sont tout simplement quatre jeunots qui veulent profiter de la vie, prendre leurs instruments quand bon leur semble et danser à leurs heures perdues. Ne cherchez donc pas le moindre message dans ce film. Il n'y en a aucun ! 
Pourtant, le long-métrage connaîtra un certain succès au cinéma à tel point que Richard Lester réalisera un nouveau film sur (et avec) les Beatles, donc Help !, en 1965. Sinon, c'est tout ? Oui, c'est tout !

Comments

[Alice In Oliver]

à koa: ça se regarde mais bon, côté scénario, c'est quand même le néant total

[koamae]

Je te trouve sévère: ce film fait passer un moment bien sympathique à défaut d'être inoubliable, et permet de faire entendre de bien jolies choses à celui qui ne connait pas plus que ça les Beatles (la face A de A Hard Day's Night, c'est pas rien).



Bien sûr, il ne vaut pas l'hilarant et génialissime "Help !" du même Richard Lester.

[Alice In Oliver]

à ideyvonne: tout comme Borat, faudrait que je voie (ou plutôt revoie) Yellow Submarine, sinon...

[ideyvonne]

Tout comme borat je ne préfère pas voir leurs films. Leur musique par-contre, là j'écoute tous les albums qu'ils ont fait à 4. J'adore cette sonorité qui leur était spécifique.

Pas de Beatles mania pour moi mais on a un point commun : la naissance du groupe correspond à ma naissance... Je ne trouve donc pas étonnant dans ses conditions que ma grande fille habite Liverpool. Elle a été bercée par leur musique!

[Alice In Oliver]

à vince: mouaif...