Vive le Beaujolais !
Genre: comédie
Année: 1972
Durée: 1H25
L'histoire: Dans un village provençal, un commerçant fait appel à quatre jeunes campeurs pour l'aider à préparer l'inauguration d'une statue.
La critique d'Alice In Oliver:
Parmi les comédies les plus déjantées des Charlots, Les Fous du Stade, réalisé par Claude Zidi en 1972, s'impose comme l'un des meilleurs films du quatuor comique. Personnellement, je ne suis pas un grand fan de Claude Zidi, un cinéaste tâcheron mais capable parfois de bonnes surprises.
Avec les Fous du Stade, le réalisateur peut compter sur Gérard Rinaldi et sa bande, toujours prêts à accumuler les pitreries les plus insensées.
En vérité, cette comédie souffre d'une absence totale de scénario. En même temps, on ne regarde pas un film des Charlots pour la complexité du script.
Dans cette nouvelle farce, nos amis ont pour objectif d'impressionner une belle jeune femme. Gérard Rinaldi en profite alors pour jouer les jolis coeurs, mais il doit faire face à un bellâtre, qui est également un athlète musclé, au sourire email diamant.
A partir de ce concept simpliste, le film accumule gag sur gag, sans jamais s'arrêter et connaître le moindre essoufflement.
En vérité, l'intérêt des Fous du Stade réside dans l'organisation de jeux sportifs auxquels participent involontairement notre quatre huluberlus sous l'appelation Beaujolais. Il semblerait que les Charlots n'aient pas craché sur le breuvage, certains sketches relevant du non-sens total.
Du délire de la statue qui passe sous un pont, aux mobylettes qui traversent l'intérieur d'une voiture, sans compter quelques courses poursuites entre les Charlots et Paul Préboist, le programme des Fous du Stade se révèle hilarant.
Clairement, on ne s'ennuie jamais et le film fait preuve d'une véritable inventivité dans ses gags, toujours plus idiots.
Un vrai bonheur !