South Park à la sauce métrosexuelle
genre: épisode de série animée
année: 2003
durée: 20 minutes
l'histoire: La tendance métrosexuelle véhiculée par l'augmentation du nombre d'émissions sur les homosexuels, déferle dans la ville de South Park. Ce qui inquiète évidemment les mères de famille.
la critique d'Alice In Oliver:
South Park is gay est le huitième épisode de la saison 7. Très honnêtement, je connais assez bien les trois premières saisons de la célèbre série animée, créée par Matt Stone et Trey Parker.
En revanche, je connais beaucoup moins les saisons suivantes. Et la raison est simple. Je ne suis pas un grand fan de South Park, même si j'admets rire de bon coeur quand je tombe par hasard sur certains épisodes.
Ensuite, l'adaptation cinéma m'avait totalement emballé.
Mais revenons à l'épisode... Attention, SPOILERS ! Cette fois-ci, la série se concentre sur la mode métrosexuelle, à savoir ces gens des grandes villes qui portent une attention très particulière à leur corps et à leur apparence. Cette mode concerne davantage les homosexuels.
A partir de là, de nombreuses émissions font la promotion de cette nouvelle tendance. Gavés de pubs et de télévision, les enfants de South Park suivent rapidement le mouvement.
Ce qui inquiète évidemment leurs parents mais aussi leurs professeurs, en particulier Mr Garrison.
En même temps, ce dernier est un homo refoulé. Mieux encore, dans cet épisode, l'instituteur lubrique et déjanté ne cache même plus ce qu'il est.
Evidemment, notre quatre huluberlus, à savoir Kyle, Kenny, Stan et Cartman sont rapidement englués par ce phénomène de mode.
Eux aussi finissent par s'habiller de façon exubérante et à prendre soin de leur corps.
Paradoxalement, ils perdent aussi leur identité. Cette nouvelle mode ne leur convient pas vraiment. A partir de là, l'épisode se barre très vite dans le grand n'importe nawak. Les hommes-crabes font alors leur apparition et décident de mettre un terme à la tendance métrosexuelle.
Voilà ce qu'il faudra retenir de cet épisode déjanté mais sans grand intérêt. C'est juste un épisode débile qui ne porte aucune critique sur la société américaine. Bref, c'est assez moyen (pour être gentil...).