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24 septembre 2011

Rentrez dans vos chaumières, la Police Academy arrive!

Après une nouvelle bourde, Carey Mahoney se voit obliger d'intégrer la Police Academy, recrutant n'importe quel bonhomme. Il va bien essayer de s'en échapper, mais il va avoir du mal...

Affiche de 'Police Academy'

Vous le savez comme moi: les sagas sont souvent synonyme de manque d'inspiration ou de médiocrité. On le voit encore maintenant avec le cas Saw ou les Paranormal Activity (dont un troisième est imminent, pour notre plus grand malheur). Sans compter les autres remake, reboot, spin off, crossover ou prequel. La saga Police Academy en est un bel exemple. Elle aura droit à 7 épisodes (je n'ai vu que le premier et je vais sûrement laisser les autres, à part si c'est à la télé), une série live (ça passait sur la 2 début 2000, si j'ai de bons souvenirs) et une autre animée (très sympa et qui m'a fait découvrir Police Academy).

Collection Christophe L.

Une saga, qui d'après les dires, s'enfoncerait d'épisode en épisode, tombant dans une nullité à toutes épreuves. Ce sera en partie à cause du carton du premier, engendrant suite sur suite. Finalement, le seul de potable serait le un, qui est loin d'être un film culte. On y retrouve Steve Guttenberg (qui restera jusqu'au 4ème épisode), Kim Catrall (et oui, c'est encore loin Sex and the City), GW Bailey, Bubba Smith, Donovan Scott, Andrew Rubin, David Graf, Leslie Easterbrook, Michael Winslow et Marion Ramsey. Quelques têtes connues, mais ce sont principalement des acteurs associés à la saga.

Collection Christophe L.

Comme je le disais plus haut, Police Academy d'Hugh Wilson est loin d'être la comédie culte par excellence. Je dirais même que ça peine à démarrer. Il faudra au moins une bonne demi-heure pour que les premiers rires arrivent. Mais une fois qu'il est lancé, le film est une vraie éclate. Wilson montre une galerie de personnages improbables et amusants: le branleur qui veut se sauver; la fille de riche sexy, qui n'a rien à foutre là; le mec qui fuit sa femme; le géant fleuriste; l'accro aux armes; l'Human Beat Box; la fille timide; le chef qui gueule tous le temps; le Don Juan à l'accent espagnol bidon; ou la sergente dominatrice.

Steve Guttenberg dans Police Academy

Une sacrée bande d'hurluberlus, alignant conneries sur conneries. Il y en a plein, mais certaines sont d'un tordant. Je citerais volontiers la dernière demi-heure durant les émeutes; la séance de conduite, avec le géant Hightower; les 2 gros durs se retrouvant dans un bar gay (grand moment de solitude pour eux!); le chef catapulté dans le cul d'un cheval (on se demande lequel a le plus souffert); la scène coquine sous le parloir, avec un Guttenberg sortant... Une comédie pas incontournable, mais qui a l'occasion de dérouler admirablement la marchandise et de faire rire souvent aux éclats.

Pas culte, mais une comédie drôle et divertissante.

la critique d'Alice In Oliver:

En un sens, on peut considérer ce premier Police Academy comme une comédie culte. En effet, ce premier épisode connaîtra un tel succès qu'il engendrera de nombreuses suites, six au total, le tout au service d'une franchise burlesque mais déclinante. Oui clairement, ce premier film, réalisé par Hugh Wilson en 1984, est tout simplement le meilleur de la série, et de loin.

En même temps, cette comédie peut s'appuyer sur une galerie de personnages déjantés et hauts en couleurs: Carey Mahoney (Steve Guttenberg), Karen Thompson (Kim Cattrall), le lieutenant Thaddeus Harris (G.W. Bailey), Moses Hightower (Bubba Smith) ou encore le commandant Eric Lassard (George Gaynes).
Certes, le scénario repose sur trois lignes. Attention, SPOILERS !

Une académie de police s'adresse à tout citoyen qui souhaite s'y inscrire, le but étant de former des flics modèles et/ou de reprendre en main certains individus déviants.
C'est par exemple le cas de Carey Mahoney, obligé d'accomplir son service. Toutefois, le jeune homme, davantage attiré par les femmes, fait tout pour se faire virer, au grand désespoir du commandant Eric Lassard.

D'ailleurs, la plupart des gags concernent ces deux hommes. Lassard a bien l'intention d'inculquer la discipline à Mahoney.
Mais évidemment, ce dernier ne l'entend pas ainsi et accumule les bourdes. L'air de rien, cette comédie tourne en dérision la police.
Chaque personnage a une personnalité bien précise et souvent caricaturale: le branleur, le flic droit et idiot, le colosse black qui détruit tout sur son passage, les deux élèves faillots, le séducteur de ces dames ou encore la policière lubrique, toujours prête à donner sa leçon de gymnastique.

Le film peut alors s'appuyer sur de nombreux gags, souvent hilarants. On se souviendra longtemps de la séquence où Eric Lassard atterrit la tête la première dans le postérieur d'un cheval. Voilà une bourde qui fera évidemment le tour de l'école.
A cela, rajoutez un black déjanté, capable d'imiter et de reproduire les bruits les plus insensés. Si le style est parfois un peu lourdingue, la formule fonctionne plutôt bien. Après, rien de transcendant non plus.
Le statut de comédie culte est peut-être un peu usurpé.


Police Academy - Trailer

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Commentaires
A
une heure de gloire éphémère tout de même !
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B
le black qui imite des bruits a eu son heure de gloire , en plus des plice academy on le retrouve dans spaceballs
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A
à la rigueur, le 2 reste encore un peu près regardable mais le reste...
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T
J'ai aimé, et j'aime encore énormément ce premier volet de la série, ainsi que le deuxième; aprés ... les suites ne m'ont pas passionnée, loin de là.
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A
par contre, le black qui imite des bruits bizarres me fait moyennement sourire.
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