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8 novembre 2011

La genèse du Chevalier Noir

Bruce Wayne est tourmenté par la mort de ses parents et pour consummer ses peurs, il s'exile et finit dans un monastère où il apprend le combat rapproché et à canaliser sa terreur pour en faire une alliée. Après avoir décidé de ne pas tuer une personne, il s'attaque à la hiérarchie de Ra's al Guhl et le bâtiment brûle. De retour à Gotham City, il compte bien mené sa loi sous un autre nom: Batman...

Affiche américaine. Warner Bros.

Après le carnage qu'a causé Joel Schumacher, la Warner laissera pendant un bon moment l'homme chauve souris. Superman VS Batman de Wolfang Petersen ne se fera pas, Catwoman de Pitof enfoncera le clou du ridicule hollywoodien, Darren Aronofsky essayera de donner une version très sombre de Batman Year One ce qui ne plaira pas à Warner... Mais une personne qu'on n'attendait surtout pas arrive pour sauver les meubles. Cette dernière est Christopher Nolan, réalisateur des très remarqués Memento et du remake d'Insomnia. Il s'épaule de son frère Jonathan Nolan et de David S Goyer, responsable du succès des Blade, pour pondre une nouvelle version de Batman. Burton a fait sa version, Schumacher a pris la suite, il faut à tout prix revenir aux origines pour mieux l'exploiter.

On retrouve un casting très imposant aussi: Christian Bale, enfant star dans L'empire du soleil de Steven Spielberg retrouvé dans American Psycho; Liam Neeson(je ne le présente plus); Michael Caine (idem); Katie Holmes,héroïne de Dawson et futur femme de Tom Cruise, ce qui empiétera sa réputation; Cillian Murphy, révélation de 28 jours plus tard; Tom Wilkinson, second rôle majeur; Gary Oldman; et Ken Watanabe fraîchement découvert par les ricains dans Le dernier samouraÏ. Nolan gagnera son pari car non seulement son Batman Begins sera adoré par le public mais aussi par la critique. De plus, le réalisateur n'avait quasiment rien dévoilé de son film avant sa sortie, ce qui donnera un certain effet de surprise autour de cette grosse production qui aurait pû se casser la gueule. Ce qui confortera la Warner de donné une suite que l'on connaît déjà. On y découvre une vision différente de celles de Burton et Schumacher, oubliant le gothique et le coloré fluo, pour mieux l'ancrer dans la réalité. 

Le réalisateur s'inspire largement de Batman Year One de Frank Miller et un peu d'Un long Halloween de Jeph Loeb. C'est assez sombre (The Dark Knight sera encore plus pessimiste) et on découvre enfin comment Bruce Wayne est devenu ce qu'il est, à savoir Batman, ce héros ténébreux aux gadgets à volonté et aux parts d'ombre marquées. Durant une bonne heure, on verra ce qui amènera Wayne à combattre l'injustice et arborer les valeurs de ses parents, bienfaiteurs de Gotham tués par la mafia de Carmine Falcone. On suivra donc son entraînement aux côtés de ninja et à canaliser sa peur de la chauve souris, animal qui deviendra son symbole tant il évoque la peur aux gens. On peut quand même reprocher que le début soit un peu long avec au moins une bonne heure chez les ninjas. Nolan prend son temps et révèle un Batman plus tourmenté qu'auparavant.

Christian Bale. Warner Bros. France

Bale, Caine, Oldman et Neeson s'imposent tandis que Holmes, Morgan Freeman et Murphy sont un peu laissé de côté tout en restant correct. Ce dernier joue très bien mais il n'apparaît que trop rarement dans le film. L'Epouvantail est quand même un sacré méchant, pouvant faire renaître par ses gaz les peurs de chacun. Ce qui donne des séquences assez intéressantes. Par contre, on en découvre un autre, Ra Sal Guhl. Un méchant peu connu mais très primordial ici et s'imposant comme le premier grand ennemi de Batman. On relèvera des scènes vraiment impressionantes comme cette course poursuite avec la nouvelle Batmobile (tank plutôt) ou la scène du métro. Je finirais en parlant de la splendide musique de Hans Zimmer et James Newton Howard, épique au possible et s'éloignant le plus possible du néanmoins superbe thème de Danny Elfman.

En revenant aux origines,Christopher Nolan réussit habilement son pari.

La critique d'Alice In Oliver:

Après les deux épisodes médiocres réalisés par Joel Schumacher, Batman Forever et Batman et Robin, le justicier de Gotham semble fâché avec le cinéma.
Les fans de Bruce Wayne auront bien du mal à pardonner ces deux jolis navets à Joel Schumacher. Toutefois, Christopher Nolan a bien l'intention de redonner quelques titres de noblesse au super héros chauve-souris.
Batman Begins, réalisé en 2004, s'inspire donc des comics Batman: Année 1 et Un long Halloween.

 

Avec Batman Begins, Christopher Nolan choisit d'explorer les origines du chevalier noir. En ce sens, Batman Begins fait donc figure de préquelle et se détache nettement de la précédente saga réalisée.
Inutile de rechercher ici la moindre référence aux films réalisés par Tim Burton et par Joel Schumacher.

 

Au niveau du casting, Batman Begins réunit Christian Bale, Kathie Holmes, Morgan Freeman, Gary Oldman, Michael Caine, Cillian Murphy, Liam Neeson, Tom Wilkinson, Rutger Hauer et Ken Watanabe.
Pour l'anecdote, plusieurs acteurs seront auditionnés pour incarner Bruce Wayne: Jake Gyllenhaal, Guy Pearce, Joshua Jackson et même Ashton Kutcher.
Finalement, c'est Christian Bale qui est retenu pour le rôle.

 

Encore une fois, Christopher Nolan fait comme si les deux films de Tim Burton n'avaient jamais été réalisés.
Ce qui permet au cinéaste de planter son personnage et les enjeux qui l'entourent. Finalement, Bruce Wayne est un milliardaire traumatisé par la mort de ses parents. Poursuivi par les spectres du passé, il décide d'accomplir sa vengeance. Pour cela, le milliardaire choisit de fuir une vie de business man qui ne lui convient guère.
Il sera donc formé dans une secte de ninjas auprès de Ra's Al Ghul (Liam Neeson), un guerrier qui fait à la fois office de mentor et d'ennemi juré.

 

Certes, Christopher Nolan a le mérite de poser les bases du personnage. Ensuite, le réalisateur n'oublie pas les protagonistes secondaires: Alfred, l'inspecteur Jim Gordon, L'Epouvantail ou encore Lucius Fox.
Toutefois, Batman Begins est victime de certaines maladresses. Par exemple, tout le passage relatant la formation de Bruce Wayne dans un monastère est un brin longuet et lourdingue.

 

Mais ne boudons pas notre plaisir. Ce retour aux origines se révèle largement convaincant et réussi. En tout cas, Batman retrouve une certaine crédibilité.
Après la déroute de Batman Forever et de Batman et Robin, Christopher Nolan parvient à signer une adaptation digne de nom.
Christopher Nolan confirmera les espoirs placés en lui avec The Dark Knight, la suite de Batman Begins.

 

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Commentaires
D
Pourtant ce film est réputé pour ses séquences d'action et ses scènes de combats parfois illisibles et/ou mal montées.
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B
Perso je trouve la poursuite dans Gotham vraiment bien faites et cela n'empêche pas la lisibilité. Rien qu'avec cette scène, Nolan encule tous les Michael Bay.
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D
Pourquoi Nolan a sacrifié à ce point les scènes d'action ? Elles sont pour la plupart montées n'importe comment.
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B
Monastère de combat précise.
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A
oui, un bon reboot en fin de compte même si certaines scènes me font tiquer, notamment l'entraînement de B. Wayne dans une sorte de monastère
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