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Cine Borat
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14 avril 2012

Quelque chose qui n'existe pas mais qui n'existe...

Un journaliste et un habitant de la Palombie partent à la recherche du Marsupilami, créature adulée par les Payas, un peuple tribal. Mais un chercheur vieillissant compte bien le retrouver aussi pour retrouver une seconde jeunesse...

Affiche de 'Sur la piste du Marsupilami'

Cela fait au moins depuis une décennie qu'Alain Chabat essaye de concrétiser son adaptation des aventures du Marsupilami, créature crée par Franquin du temps qu'il officiait sur les aventures de Spirou et avant d'en faire le personnage éponyme d'une bande-dessinée. Manque de bol, les enjeux du film sont casse gueule rien que par le héros lui-même. Ce dernier ne peut être réaliser en live, l'idée du costume pouvant s'avérer aussi improbable que ridicule. Un peu comme si on se retrouvait face à un Marsupilami à l'époque des Tortues Ninjas. Sauf que nous sommes à l'air du tout numérique et cela passe plus du tout. Les travaux sur l'image de synthèse progressant au fur et à mesure, Chabat revient avec l'idée il y a quelques années et donne la réalisation du Marsu aux studios Buf, responsable de la trilogie Arthur et les minimoys mais surtout de l'ouverture sur Terre d'Avatar. Il était donc temps de s'y mettre et Chabat convie Jamel Debbouze, compagnon de Mission Cléopatre, dans cette aventure.

Alain Chabat et Jamel Debbouze dans Sur la piste du Marsupilami

Lambert Wilson, Fred Testot, Géraldine Nakache (oui celle qui n'arrête pas de gueuler dans tous ses films), Liya Kebede, Patrick Timsit, le catcheur Great Khali, Aïssa Maiga et Jacques Weber. L'oeuvre de Franquin étant très large, Chabat fait donc dans l'inédit en scénarisant une nouvelle histoire tout en restant fidèle au matériel. Par là, entendez que le film se situe toujours en Palombie et que l'on retrouve toute la tribue des Marsus, que ce soit le père, la mère ou les enfants (même si ceux-ci sont dans des oeufs pendant la quasi-totalité du film). Nous sommes face à un duo improbable. D'un côté, Chabat en journaliste ayant fait croire pendant des années qu'il était un grand reporter alors qu'il tournait ses reportages dans le jardin de sa tante. De l'autre, Jamel est un habitant local avec une tonne de gosses sur le coude (à croire que le coco était en forme) persuadé d'avoir vu le Marsupilami. De là, Chabat nous présente des personnages typiquement de son univers.

Le Marsupilami dans Sur la piste du Marsupilami

Ainsi Wilson est un dictateur fan de Céline Dion (attention décallage!), Timsit un homme souffrant encore de son divorce à cause d'un animal (!) et Testot un jardinier cherchant à devenir jeune. Clairement, Chabat continue sur le ton décalé qui lui est cher et typique de ses années Canal avec les Nuls. D'ailleurs aucun de ses accolytes d'autrefois n'est présent. Néanmoins, il fait allusion à La cité de la peur ("ce n'était pas ton jour" autrefois de la bouche de Chabat, aujourd'hui Jamel) ou Mission Cléopatre (le final où Testot défonce Chabat contre un mur). Le plus amusant de tous les personnages est probablement celui de Wilson. Son show travesti en Céline Dion relève de la véritable pignolade en puissance, surtout que le réalisateur laisse le coco faire toute la chanson. Surtout que Wilson a l'air de s'être bien amusé dans ce rôle aussi improbable que délirant. Testot s'avère un peu pénible sur la fin quand Nakache est vraiment inutile. Elle ne serait pas là, ce serait la même chose. Passons maintenant à l'ami Marsu.

Fred Testot et Patrick Timsit dans Sur la piste du Marsupilami

Ce dernier s'avère assez bien fait et à de vraies émotions même s'il a le sourire les trois quarts du film. Etonamment, le réalisateur le montre dès le début, tout d'abord avec son immense queue (pas de vannes vaseuses messieurs dames) puis son physique entier. Même si je n'aime pas trop son aspect kawaï (comprenez par là, dessiné à la asiatique), visuellement il est beau et l'interraction marche au maximum. Buf a donc fait du bon travail et pourtant c'était casse-gueule. Par contre, ses petits s'avèrent mal foutus avec une tête plus grosse que le corps. La Mama semble toujours aussi énergique, preuve en est le moment où elle se fâche avec son mari. La partie spirituelle se révèle moins intéressante, voire caricaturale. De plus, elle est un peu trop longue. Chabat s'en sort donc bien en faisant de l'inédit avec du vieux et donnant lieu à un spectacle à la fois référencé et grand public. Néanmoins, un gag s'avère assez salace avec un chihuahua particulièrement en chaleur. Rien que d'y penser, ça fait rêver.

Chabat adapte efficacement et à sa sauce les aventures du Marsupilami.

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Commentaires
B
Perso je ne me lasse pas du film de Berbérian. Au niveau de plusieurs sketchs, les Inconnus les surclassent en effet. Que ce soit les chasseurs, le télémagouille, question pour du pognon, la famille en plomb...
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V
Pareil pour la cité de la peur certains gags me font grincer des dents d'autres me plaisent vraiment. Sinon je suis moi même fan des inconnus (que je trouve quand même supérieur aux Nuls)
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B
Perso j'aime beaucoup les Nuls comme les Inconnus. J'adore particulièrement me repasser La cité de la peur.
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V
beh le problème c'est que des fois je trouve que les nuls potent bien leurs noms. Et des fois ils me font vraiment rire donc.
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B
Si tu aimes l'univers des Nuls je pense que tu devrais t'y retrouver.
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