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8 mai 2012

Ali boma ye!

Pour conclure ce cycle sur la boxe entamé avec la saga Rocky, évoquons Mohammed Ali. Bien avant le biopic de Michael Mann, le réalisateur Leon Gast et le producteur Taylor Hackford (réalisateur de Ray mais aussi de L'associé du diable... le grand écart quoi!) faisaient le documentaire When we were kings. Un film ayant eu un certain succès, preuve en est avec l'Oscar du meilleur documentaire reçu en 1997. Ici pas de fiction, ni d'acteurs, juste des interviews et un bon paquet d'images d'archives. Le documentaire prend pour contexte le combat au Zaïre entre Ali et George Foreman en 1974. Pour cela, remettons les événements en place. Depuis plusieurs années, Ali essaye de retrouver son titre de champion du monde perdu suite à son désengagement dans la Guerre du Vietnam. Un événement qui donnera pendant un moment à la fin de la carrière du boxeur, malgré une évidente rage. De l'autre côté, nous avons Foreman, puncheur émérite ayant dézingué les pourtant coriaces Joe Frazier et Ken Norton. Deux adversaires dont Mohammed Ali avait affronté autrefois avec plus de mal.

Affiche de 'When We Were Kings'

Le promoteur Don King décide de les réunir en vue d'en faire un véritable spectacle. New York et l'Europe le voulait mais ce sera finalement le Zaïre avec sa capitale Kinshasa qui accueillera le Rumble in the jungle. ce moment, le dictateur Mobutu Seko dirigeait d'une main de maître le pays et donne 5 millions de $ pour chacun des participants. Une occasion comme une autre de montrer une vision populaire de son pays (ce qui ne l'aurait pas empêché de faire tuer quelques criminels gênants... autrement dit, faire le ménage) et de se faire bien voir de son peuple. Ali n'hésite pas à faire venir James Brown ou encore BB King, preuve de sa popularité encore présente. De plus, le peuple semble particulièrement aimer Ali, ce qui lui donne un avantage au niveau de la popularité. Pour la presse, c'est totalement différent. Pour eux, même si Ali est en forme, il se fera massacrer par Foreman.

Mohammed Ali & George Foreman dans When We Were Kings

De plus, selon eux, Ali ne parvient pas à dynamiter son jeu en entraînement, se retrouvant souvent dans les cordes. Ce qu'ils ne savaient pas tout comme Foreman, c'est que le boxeur le faisait exprès, voulant voir jusqu'où pouvait aller Foreman et surtout essayer de le fatiguer. La plupart du film retrace l'avant-combat de manière passionnante. Clairement, on se croirait durant ce moment sportif incontournable avec son ambiance et ses tensions. Sans compter un Ali toujours aussi virulent verbalement. Voilà un personnage véritablement fendard et auquel on s'attache. Ali est probablement le boxeur le plus charismatique encore vivant et son parcours atypique ne fait que forger le respect. Pareil pour Foreman dont seul Ali donnera le coup de grâce. Preuve que le boxeur était quand même exceptionnel sur un ring. Le match est montré dans ses grandes étapes. On voit donc la technique d'Ali porter ses fruits, à savoir fatiguer un Foreman n'ayant jamais dépassé les cinq rounds auparavant pour ensuite l'attaquer de plein fouet.

Ali retrouve sa fougue d'autrefois et ce combat s'avère comme un indéniable renaissance. Comme à son habitude, il dompte son adversaire par des coups rapides, tout en faisant des pas de danse. Le boxeur ne faillit donc pas à sa réputation de showman, sans compter que durant le combat, il lui arrivait de provoquer Foreman à base de "c'est tout ce que t'a, Foreman!" et autres dires. Un moyen de persuation qui a semble t-il marcher tant la rage de Foreman donnera lieu à sa perte. Devant la foule en délire, Ali devient le nouveau champion du monde de boxe contre-toute-attente et redevient la star de la boxe qu'il n'a jamais cessé d'être. Gast signe donc un documentaire passionnant où l'on voit les événements de différents points de vue: Ali et Foreman pour les archives, puis différents intervenants allant de journalistes au cinéaste Spike Lee pronant pour que les jeunes connaissent ce boxeur qu'était Ali. Un réaction typique de ce réalisateur, toujours passionné quand il s'agit de parler de la communauté noire (quoique parfois trop).

Un documentaire indispensable sur un des plus grands événements sportifs du XXème siècle.

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Commentaires
B
Tant mieux surtout venant d'un passionné.
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V
Oui épisode culte, Drederick Tatum est clairement la parodie de Tyson.<br /> <br /> Toute façon je pense chroniquer d'autres documentaires sur naveton dont un sur l'histoire des poids lourds.
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B
Exactly! Pour la parodie je crois que c'était plutôt Don King. Un épisode le voyait avec le boxeur vedette de la série sorte de Tyson face à Moe et Homer!
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V
Tu connais également Robinson via le même raging bull comme tu connais surement Sonny Liston via le film Ali.<br /> <br /> Pour Leonard je ne me souviens pas , autant je sais que la série a parodié Tyson, Don King, Frazier, Oscar de la Hoya mais j'ai pas souvenir de Leonard.
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B
Je connais évidemment LaMotta via Raging bull et Leonard qui il me semble se parodie dans Les Simpson.
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