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17 mars 2013

Un film techno-féodal-furiste, dixit Nanar Lambert

beowulf_322

Genre: fantastique
année: 1999
durée: 1h35

l'histoire: Sur une terre devenue hostile, erre Beowulf, fruit des amours d'une mortelle avec le diable. Pour vaincre le monstre qui est en lui, Beowulf doit combattre le mal. Son plus redoutable adversaire est une créature tapie dans les catacombes d'une forteresse.

La critique d'Alice In Oliver:

Attention à ne pas confondre Beowulf, réalisé par Graham Baker en 1999, avec La Légende de Beowulf, un film d'animation de Robert Zemeckis.
Ce film fantastique qui hésite entre action, épouvante et ambiance moyenâgeuse, signera également la descente en enfer de Christophe Lambert dans l'univers du nanar.
Certes, ce dernier a tourné de nombreux films médiocres. Mais il existe une trilogie maudite, à savoir Highlander 2: le retour, Mortal Kombat et évidemment, Beowulf !

Ce film fantastique est-il réellement la chiure annoncée ? Réponse: oui ! Mieux encore, ce nanar involontaire dépasse toutes les espérances.
Comment définir Beowulf ? En vérité, Christophe Lambert délivre probablement la meilleure réponse via une courte intervie en qualifiant Beowulf de film techno-féodal-futuriste.
Qu'est-ce que cela veut dire ? Pas grand chose ! Absolument rien en vérité. C'est une façon comme une autre de donner un nom à ce qui s'apparente à une énorme bouse dans les règles.

beowulf-1999-02

Il suffit de prendre l'introduction catastrophique du film pour s'en convaincre. Beowulf (Christophe Lambert), affublé d'une coiffure à coucher dehors (oh, mon dieu !), débarque et massacre toute une armada de guerriers en effectuant les pirouettes les plus insensées, le tout sous une musique techno des plus insuportables !
Dans ce désastre filmique, Christophe Lambert traque une bête, censée symboliser le mal absolu. A partir de là, Beowulf s'apparente à un mixe entre Blade et Mortal Kombat.

Seul problème, et pas des moindres, ce nanar ne ressemble à rien et Christophe Lambert semble lui-même perdu dans ce film pseudo post-apocalyptique.
Entre deux phrases, on apprend que le monde a été ravagé par une guerre ou un virus. Tout du moins, le film n'est pas très clair à ce sujet.
Hélas, la catastrophe ne s'arrête pas là. Le réalisateur, Graham Baker, tente de masquer les faiblesses du script via de nombreuses séquences de combat clippesques et filmées avec la jambe gauche du cinéaste.

beowulf-1999-5211-1930265690

Et puis, encore une fois, il y a cette musique techno inaudible et tétanisante qui poursuit inlassablement le spectateur tout au long du film.
Cela frise presque la lobotomie ! A cela, rajoutez quelques séquences de coucherie où Christophe Lambert donne du plaisir à sa partenaire tout en gardant le pantalon.
Ce qui confine à la véritable performance ! Sacré Christophe, va ! Quant aux dialogues, on évitera d'en parler... Ne serait-ce que par respect envers le septième art.

Non vraiment, dans son genre, Beowulf reste un très gros nanar, une sorte de chiure qui marque durablement les esprits. Mais pas dans le bon sens du terme !
Par exemple, comment ne pas évoquer le combat final, réalisé avec des effets spéciaux très moches et en CGI ? C'est probablement le plus mauvais film de Christophe Lambert.
Enfin, Beowulf tente de jouer sur le pseudo mystère qui entoure son personnage principal. Ce dernier est un guerrier torturé et poursuivi par une terrible malédiction.
Malheureusement, encore une fois, le film passe totalement à côté de son héros blondinet, guère aidé par la piètre prestation (et le mot est faible) de Christophe Lambert, totalement à la dérive. Certes, je sais que tous les goûts sont dans la nature.
Mais franchement, on ne peut pas aimer ça !

La critique de Borat

Vous l'aurez remarqué chers lecteurs, depuis quelques temps, Ciné Borat est victime d'une invasion naveteuse pour le moins incroyable. Ce qui montre dans un certain sens les goûts douteux de votre interlocuteur ou qu'en ce moment, il voit plus de mauvais films que des bons. Ce qui est faux, puisque sur les quinze films que j'ai vu durant les vacances, seuls cinq étaient mauvais. Donc vous voyez, Borat va bien! Néanmoins, je ne peux ne pas vous dévoiler mon avis sur Beowulf. Non il ne s'agit pas du film de Robert Zemeckis qui fut déjà abordé dans ces colonnes, mais du film avec Christophe Lambert. Je tiens à le signaler, je ne l'ai pas vu sur le net mais sur la divine NRJ 12, chaîne qui nous sort toujours des merveilles d'intellectualité tonitruante (preuve en est avec Les anges de la téléréalité, un charmant programme où des bimbos ne se crient jamais dessus). Nous voilà servi. Outre le Totof, on retrouve également Rhona Mitra (qui aimait déjà mettre en avant sa poitrine), Oliver Cotton, Gotz Otto (décidemment, il n'y a pas eu que Ma femme s'appelle Maurice comme ratage) et Laila Roberts. Encore récemment, Totof témoignait à Ecran Large que le film avait été torché pour 3,5 millions de $, alors que les prévisions étaient de 25! Evidemment, il y a une nette différence de frais prévus.

Il s'agit d'un des quatre navets que déteste Lambert dans sa filmographie avec Highlander 2 (le coup des aliens lui reste encore au travers de la gorge) et 4 (il s'est senti vanné) et Vercingétorix (oui il ne l'aime pas et à juste raison!). Mais revenons à Beowulf qui commence relativement fort. Ainsi, on a droit à la présentation des hostilités avec un château hanté par une créature Grendel. Le problème c'est qu'on ne voit jamais rien. Ce sera encore mieux par la suite où non seulement on aura droit à un mec dans un costume franchement raté, mais qu'en plus, les mecs des effets-spéciaux ont rajouté quinze tonnes d'inserts violets pour qu'on ne la voie pas! A la limite, vous verrez une patte. Et là par pur hasard, on voit une fille qui sort du château (vraisemblablement pas assez de figurants pour surveiller la batisse) et qui se fait chopper par des mecs avec de drôles de casques sur la tête (il y en a même un avec des cornes). Les voilà en train de la déshabiller, de lui dévoiler sa culotte avec porte-jaretelle (ne croyez pas que le Borat est cochon, mais parce que le moment est d'une cochonnerie gratuite au possible), de la mettre sur la potence et arrive Totof. Highlambert avec des cheveux "blond platine" et des arbalettes un peu partout.  Totof nous fait son festival en faisant des acrobaties totalement inutiles et dans tous les sens.

Et le tout sous de la bonne musique techno, un peu comme sur Mortal Kombat, autre navet avec Nanar Lambert. D'ailleurs, la jaquette d'M6 Vidéo a le mérite d'annoncer la couleur "Par le producteur de Mortal Kombat". Bon ben là c'est foutu. Mais le comble arrive quand il prend la fille sur son cheval et qu'elle finit par se barrer et se faire tuer alors qu'il lui cause! Alors là c'est quand même relativement débile et on ne peut ne pas rire devant tant de connerie. Après cela, le film a un sérieux coup de mou. Non seulement il ne se passe rien mais les dialogues sont incroyablement nazes. Rhona Mitra fait sa Mireille Dumas, assainant l'ami Totof d'un grand nombre de questions foireuses auxquelles il répond de manière assez improbable. On remarquera également que deux fois la même scène est réutilisée. Il s'agit ni plus, ni moins de celle où la sorcière se met sur le roi alors qu'il rêve. En plus, ce n'est pas comme si la scène était franchement utile, vu qu'il s'agit d'un pur fantasme, mais voilà le monteur a remis deux fois la même scène avec peut être quelques plans en plus pour la seconde. Mais là où le film atteint ses sommets dans le nanar ou navet (c'est selon), c'est surtout dans son dernier quart d'heure qui relève de la pignolade continue.

La seule attaque de Totof face à Grendel? Des sauts périlleux! En étant sérieux, le Totof (ou plutôt un cascadeur, parce qu'à un moment, c'est vraiment trop gros) nous fait une vingtaine de saut pour éviter le monstre. D'autant que le montage insiste sur les atterrissages où on ne voit évidemment que les pieds du cascadeurheu de Totof. Arrive alors la sorcière incarnée par Laila Roberts. A partir de ce moment-là, rigolades tonitruantes jusqu'au générique. A un tel niveau de beauferie, le réalisateur Graham Baker nous sort le grand jeu. Vive les dialogues à consonnance sexuelle! Petit florilège: "Je vais t'apprendre ce que sont les femmes! (...) -Non enfin, je n'ai pas le temps", "J'ai sucé leurs veines! J'ai léché leurs os! Leur sang m'a éclaboussé et a coulé au fond de ma gorge". Et puis elle sait amadoué dans le sens du poil le Gotz, qui est bien content. En sachant que peu avant, Rhona Mitra nous livrait aussi: "Ce soir, je suis remplie de magie" ou encore "Il me reste encore des choses à te dévoiler. -Il y en a encore?! (Totof beauf- NDB) -Mes sentiments". Romantisme quand tu nous tiens. En sachant que la sorcière est une sorte de gros bordel filmique, mocheté ambulante parmi les plus colosales et ce même avec 3 millions de budget (ça sent le budget uniquement sur le cachet de Totof). En sachant que quand le château est en feu, cela donne une sorte de giff informatique affreusement mal foutu. On voit que c'est du "rajouté grossier". De plus, où sont passés nos fiers salopards du début que Totof a sévèrement tabassé. Et bien ils ont comme disparu comme si de rien n'était! Les joies du montage!

Un cru de haute volée nanarde entre aberrations filmiques, jeux foireux, répliques cochonnes et faux raccords en pagaille.

 


Beowulf (1999)

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Commentaires
F
Il est repassé sur la tnt il y a peu ... et ces tjs aussi moche
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A
ah oui, un vrai gros nanar, c'est vrai que la musique techno est insupportable
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F
le nanardeur Lambert dans toute sa splendeur, avez vous remarquer que tout ces nanard sont accompagner de coupe de cheveux qui laisse à désirer? celui ci, vercingétorix, mortal kombat...<br /> <br /> mistergoodmovies.net
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B
D'ailleurs lui-même reconnait que ce film est mauvais c'est dire! Rien que le discours en dessous de la ceinture de la sorcière est à se pisser dessus.
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N
Vu une fois, je ne supporterais pas de le revoir.
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