"J'aime entendre mes victimes gémir..."

genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 2006
durée: 1h30

L'histoire: Ginette, une jeune étudiante, vient passer une audition pour Alex, un metteur en scène de théâtre connu pour ses ambiances extrêmes et son goût pour la violence. Néanmoins, séduite par le personnage, elle le suit dans son antre mais découvre plus qu'elle ne l'imaginait.

la critique d'Alice In Oliver:

Visiblement, Lamberto Bava, un réalisateur italien connu pour avoir réalisé plusieurs films horrifiques de qualité, semble avoir été lui aussi contaminé par la vague Saw et Hostel, très en vogue depuis le milieu des années 2000.
Bienvenue dans The Torturer, sorti en 2006 ! Comme l'indique le titre, il s'agit d'un énième torture porn. Reste à savoir ce que Lamberto Bava va pouvoir apporter à ce genre, déjà usé et périmé depuis belle lurette.

Mais Lamberto Bava fait figure de cinéaste à part et doit sa réputation grâce à quelques séries B de qualité. C'est par exemple le cas de La Maison de la Terreur, de Demons et de sa suite.
Visiblement, le cinéaste semble particulièrement attiré par les endroits clos et isolés au beau milieu de nulle part. Et The Torturer n'échappe pas à la règle.
Le scénario est de facture classique. Attention, SPOILERS !

Ginette, une jeune étudiante, vient passer une audition pour Alex, un metteur en scène de théâtre connu pour ses ambiances extrêmes et ses goûts pour la violence.
Elle soupçonne aussi que son amie actrice n’ait été enlevée par Alex. Néanmoins séduite par la dangerosité du personnage, elle le suit dans son antre mais découvre plus qu’elle ne l’imaginait. A partir de là, Lamberto Bava varie les plaisirs et hésite entre torture porn à la sauce actuel, délires sadomasos et quelques séquences particulièrement gratinées.

Inutile d'attendre la moindre surprise au niveau du scénario. Le moins que l'on puisse dire, c'est que The Torturer ne brille pas vraiment par son originalité même si on relève ici et là quelques bonnes idées. Néanmoins, la recette a bien du mal à fonctionner sur la durée.
En résumé, The Torturer se suit avec un ennui poli. Rien de sensationnel au final et pas grand à signaler au tableau de bord, en dehors de quelques cris hystériques et d'un tueur machiavélique et insaisissable. Attention, The Torturer n'est pas un navet non plus et pourra éventuellement ravir les amateurs du genre. Mais bon, dans l'ensemble, ça reste un film d'horreur moyen, très moyen.