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17 décembre 2012

A world over the rainbow

Dorothy est une jeune fille habitant le Kansas et se retrouvant dans une tornade l'amenant à Oz. Elle va alors découvrir qu'une sorcière sévit dans les contrées de ce pays où les lions ont peur, les robots veulent un coeur et les épouvantails veulent un cerveau...

Affiche Française - Le Magicien d'Oz

Le Magicien d'Oz de Victor Fleming (Autant en emporte le vent) appartient aux films intouchables et intergénérationels. Il a beau dater de 1939, il reste instantanément un film culte aussi bien pour les adultes et les enfants. A l'image des Disney, c'est dire la puissance qu'il génère. Jamais dépassé, jamais égalé et pourtant ce ne sont pas les adaptations qui manquent. On citera The Wiz, version quelque peu nanardesque avec Michael Jackson en épouvantail; la version télé avec les Muppets et la chanteuse Ashanti; et bien évidemment le prochain film de Sam Raimi qui sert de préquelle. Ce film sera inévitablement un tremplin pour Judy Garland qui aura bien du mal à poursuivre une carrière stable par la suite, trop vite entraînée par le succès. On retrouve également Frank Morgan, Ray Bolger, Bert Lahr, Jack Haley, Billie Burke, Margaret Hamilton (qui doublera un rôle différent dans la suite animée Journey Back to Oz), Clara Blandick et Charley Grapewin. Comme je le disais, Le Magicien d'Oz appartient à ces film indispensable à voir une fois dans sa vie, enfant comme adulte. Qu'il possède 73 ans au compteur ou pas, le film n'a pas vieilli et semble même se bonifier avec le temps. On voit qu'il ne date pas d'hier (notamment au niveau des couleurs, très flashy par moments à l'image d'oeuvre comme Peau d'âne de Jacques Demy), mais il a un pouvoir intergénérationel incroyable.

Le Magicien d'Oz : photo Victor Fleming

Dès les premières minutes, Fleming nous prévient. Son film sera un maestrom visuel et Sam Raimi semble l'avoir compris pour son film. Les premières séquences montrant Dorothy au Kansas sont filmés avec un filtre brun, donnant une image granuleuse plus ou moins volontaire. Mais une fois à Oz, les couleurs explosent dans tous les coins et ça n'a plus rien à voir avec le Kansas. Tout cela est d'autant plus renforcé par l'ami Haute Définition. Avec une restauration au top (même si la partie Kansas est un peu granuleuse, compte tenu de l'âge du film, on s'en fout vraiment), le film ne perd jamais son impact de départ. Nous suivons les aventures de Dorothy, jeune fille ayant peur pour son petit chien. Bon, dit comme cela, ça ne donne pas très envie mais continuons. Débarque alors une énorme tornade qui emmène notre jeune fille à Oz. Elle fait très vite la connaissance de la méchante sorcière qui sévit dans ce pays imaginaire et de la bonne fée. Au fur et à mesure, Dorothy va devenir adulte ou tout du moins se débrouiller seul. La comparaison avec Alice au pays des merveilles n'est pas anodine, mais l'univers du Magicien d'Oz est bien éloigner de la part sombre de l'histoire de Lewis Carroll. Pas de morse goinfre ou de tarée voulant vous couper la tête.

Le Magicien d'Oz : photo Victor Fleming

Néanmoins, le chemin est progressif et Dorothy rencontre des personnages tous plus atypiques les uns des autres. Chacun a un point commun, il lui manque quelque chose: l'épouvantail veut un cerveau, le robot veut un coeur et le lion du courage. Ce dernier s'avère un peu invraissemblable, car on parle quand même du roi de la jungle. Or, ce n'est pas le cas ici, ce dernier ayant peur de tout. La revendication du robot paraît légitime, digne d'une nouvelle d'Isaac Asimov. Pour le reste, les maquillages s'avèrent encore splendides et quand on pense au calvaire du costume de Haley (des années avant le pauvre Peter Weller pour Robocop), on se dit que cela relève du grand art. La VF de Judy Garland en fait des tonnes par moment, mais l'actrice s'en sort très bien. Idem pour les autres acteurs et notamment Bert Lahr, parfait en lion se découvrant du courage petit à petit. Outre cela, il y a une vraie recherche au niveau des chansons, qui ne sont pas kitschs. La preuve, vous devez bien connaître Over the rainbow sans jamais l'avoir entendu de la bouche de Garland. Pas moins que l'an dernier, elle revenait sur le devant de la scène avec la reprise de IZ. Reste que la chanson même hors contexte reste absolument fantastique. De plus, on n'a jamais envie de quitter ce monde, contrairement à Alice.

Le Magicien d'Oz : photo Victor Fleming

Un classique du cinéma qui ne change jamais à travers les années et toujours magnifique.

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Commentaires
B
Vu en VF, ce qui se ressent un peu dans la critique pour le personnage de Dorothy.
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I
Beaucoup de réalisateurs et d'acteurs ont dit que la sorcière leur avait fait très peur étant enfants, qu'elle était vraiment démoniaque (dossier la semaine dernière sur les "méchants au cinéma" sur une chaîne du câble) et c'est pour cela que certains d'entre-eux se sont inspirés d'elle!<br /> <br /> C'est un film en général que je regarde en VO. Comme tu as pu le constater sur mon blog j'ai parlé y'a pas très longtemps de Gilbert Adrian qui a crée certains costumes du film (Dorothy, la féé, les nains, l'épouvantail) et qui a aussi fait les fameuses chaussures rouges!
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B
Peut être pas ce soir j'ai du travail. Mais peut être demain.
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V
En tout cas je te conseille de le prendre.
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B
Et non. Un des nombreux films qui poireautent sur une pile spécifique. Le problème étant de trouver le temps.
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