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Cine Borat
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8 février 2013

Imaginez vous Alien de Ridley Scott avec plusieurs intrus...

Isaac et son équipe sont en mission pour découvrir ce qui s'est passé sur une expédition spatiale. Ils ne sont pas au bout de leurs peines...

Alors que le troisième volet (déjà) vient de sortir, revenons au commencement du cauchemar pour l'ami Isaac. Alors que personne ne s'y attendait, Electronic Arts, pourtant pas friand du genre (ils sont plus sports et tunning!), se lance dans le survival horror, qui plus est dans l'Espace. Contre-toute-attente, Dead Space surprend son monde, est le grand gagnant de l'E3 2008 et devient une nouvelle franchise horrifique, au même titre que Resident Evil ou Silent Hill (deux sagas vidéoludiques d'horreur qui ont quand même bien du mal à revenir sur le devant de la scène. Ce que l'on remarque dès les premières minutes de jeu, c'est que les développeurs se sont aussi bien inspirés d'Alien que d'Event Horizon (paraît-il le meilleur film de Paul WS Anderson, ce qui n'est franchement pas dur). Un gage horrifique et science-fictionnel qui ne se fait pas prier dès les premières minutes. Le climat d'horreur apparaît dès les premiers pas franchis dans le vaisseau (ce qui arrive très très rapidement, soyez donc prêt!). Des créatures mi-humaine, mi-parasite (attention pas des zombies et il faudra les démembrer, car une balle dans la tête ne fera absolument rien à la créature!) vous attendent aux quatre coins du vaisseau pour vous bouffer. Et cela par plusieurs manières: en vous explosant, en vous coupant la tête, en vous mangeant à partir du dos (les petites créatures en raffole)...

Que ce soit en pleine action (dans le dernier chapitre, Isaac doit déplacer un réacteur avant de le faire, il doit dézinguer les saloperies qui l'attaquent et elles viennent de partout) ou en pleine exploration (vous marchez et paf un gros tentacule vous agrippe et vous devrez lui tirer dessus pour qu'il vous lache). Dead Space risque à plus d'un titre de vous mettre les nerfs à vif à plus d'un titre, comme de vous retrouver dans des situations pas possibles. Par exemple, il pourra vous arriver de devoir revenir en arrière pour chercher des munitions, car vous les avez toute entamées. Même en mode facile (je suis bien placé pour en parler), vous devrez être attentifs sous peine de frissonner plus d'une fois. Outre la peur (le jeue vous met vraiment dans vos propres retranchements), le jeu ne lésine pas sur l'action avec un beau stock d'armes (arc laser, scie à distance, lance-flamme, mitraillette...) pour tuer nos vilaines bébêtes. Il vous arrivera également de sortir dans l'Espace. Parfois pour faire une traversée en compagnie de créatures en apesanteur ou des astéroïdes qui vous tomberont sur la tronche. Il vous sera fort utile de prendre une seconde bonbonne d'oxygène pour avoir le plus d'air possible. Le pire passage de ce genre c'est celui où vous devez dézingués quatre systèmes dont ceux dehors.

 Astéroïdes droit devant!

Il vous faudra trouver le bon angle pour passer et ce, le plus rapidement possible. Le pire étant peut être le retour, où on ne voit plus l'anneau qui tourne (sauf quand il vous broie). Le personnage d'Isaac manque néanmoins de relief. En dehors de son passé (un homme voué à retrouver son ex, probablement morte et dont le souvenir atteindra son paroxisme dans le dernier chapitre), il apparaît comme un simple intervenant dans l'action. Un homme à tout faire au détriment d'être un héros charismatique. De plus, on ne peut même pas dire que son armure empêche qu'il possède un certain charisme, puisqu'un héros comme Master Chief réussi à donner une envie de jouer à ce personnage. De plus, le scénario est quelque peu vide. Vous allez d'un point A à un point B en revenant au point A pour finir le chapitre (douze au total). De plus, Isaac doit seulement réparer ou réactiver des choses au cours du jeu. Ce qui n'est pas franchement glorieux niveau interractivité. Reste que vous pourez améliorer au fur et à mesure votre armure et vos armes. Ce qui n'est pas mince à faire. On sait par différents rapports et vidéos que des savants fous ont fait un véritable carnage en enchaînant les expériences foireuses, au point de contaminer tous les habitants du vaisseau. Dommage de se louper sur le principal du jeu, le scénar.

Un survival de haute qualité mais bloqué par un personnage peu exploité.

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Commentaires
J
Un des meilleurs jeux vidéos de ma vie. Le meilleur de 2008, une ambiance ahurissante (au moins 15 attaques cardiaques au cours du jeu), un bestiaire varié (pleins de monstres différents !) et un rythme plutôt soutenu, malgré la redondance des buts de mission et le personnage en effet moyen... Gros coup de coeur pour ma part !
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M
Superbe jeu vidéo, l'ambiance est tout simplement sidérante, me suis pissé dessus à peu près trois-quatre fois ! En effet le jeu ne brille pas par son histoire et ses personnages, c'est clair. Mais ça reste une expérience vraiment traumatisante parfois.
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V
Oui la musique est très bien choisi, comme tu le dis ça contraste méchamment avec le visuel. En plus la voix de la femme est vraiment bizarre et déstabilisante
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B
D'autant que la musique t'en rajoute une couche car complètement en décallage avec les images gore.
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V
Rien que la bande annonce a le mérité de présenter une ambiance vraiment oppressante
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