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Cine Borat
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16 juin 2013

Crucifixion et gode ceinture

jaquette

Genre: épouvante, horreur (interdit aux - 12 ans)
Année: 1988
durée: 1h35

L'histoire: Alors que Lord D'Ampton emmène son ami Angus Flint visiter le château de ses ancêtres, sa nouvelle voisine Lady Marsh semble être au cœur d'une affaire de vampirisme.

La critique d'Alice In Oliver:

Etonnant de retrouver le réalisateur Ken Russel dans l'univers du nanar puisque ce cinéaste a tout de même signé quelques grands films, souvent cités parmi les cinéphiles, entre autres, Les Diables, Music Lovers, Tommy ou encore Au-Delà du Réel.
Pourtant, la filmographie de Ken Russell est loin d'être irréprochable. Preuve en est avec Le Repaire du Ver Blanc, sorti en 1988. Comme quoi, même les grands réalisateurs connaissent leurs moments de faiblesse.

Au niveau de la distribution, ce film d'horreur réunit Hugh Grant, Amanda Donohe, Catherine Oxenberg et Peter Capaldi. A l'origine, Le repaire du ver blanc s'inspire d'un recueil de nouvelles de Bram Stoker. Attention, SPOILERS ! Dans l’Ecosse profonde, Henry, un étudiant en archéologie, déterre le crâne d’une sorte de serpent géant.
Il s’agit en fait des restes de l’antique dieu-serpent, idole d’un culte pré-chrétien avec sacrifice de vierges à la clé. La Comtesse Sylvia, prêtresse du culte et femme-serpent-vampire aux crocs acérés, va tenter de le récupérer pour rendre le Dieu à la vie.

 

Capt_Image

 

Sir James D’Ampton (Hugh Grant), dont l’ancêtre tua jadis le serpent, ne tarde pas à s’intéresser à l’affaire. Le style du film est particulièrement ringard et brille par des effets spéciaux à base de décors en carton-pâte et de monstres en caoutchouc.
Par exemple, l'esthétique du serpent de service est à se pisser dessus ! Heureusement, le reptile malade n'apparaît pas trop souvent. Pourtant, le film regorge de séquences hallucinatoires d'un rare mauvais goût.

Paradoxalement, le ton du film se veut très sérieux. Indéniablement, Le Repaire du Ver Blanc est un nanar volontaire qui hésite entre légendes horrifiques, vampirisme et un côté faussement érotique. Dans le rôle de la Comtesse Sylvia, nouvelle prêtresse maléfique, Amanda Donohe livre une prestation qui dépasse toute raison humaine.
Par là, comprenez que celle-ci se la joue sulfureuse, Ken Russel ayant carrément le mauvais goût de grimer l'actrice avec un godemichet ceinture ! Et ce genre de séquence revient souvent... très souvent... Et ce, pour notre plus grand bonheur !

 

repaire_ver_blanc_26

 

En vérité, le rôle d'Amanda Donohe se limite à se foutre à poil. Qu'à cela ne tienne, les autres acteurs ne font pas beaucoup mieux. Le pauvre Hugh Grant est totalement transparent et semble se demander comment il a pu se fourrer dans une galère pareille.
Quant aux fameuses séquences hallucinatoires, elles sont quasi indescriptibles et mélangent à la fois des bonnes soeurs à poil violées par des soldats du Moyen-Âge et une bonne femme sacrifiée sur une croix et condamnée à regarder ce triste spectacle.
Voilà pour le programme de ce très gros nanar, risible malgré lui.


Le Repaire du Ver Blanc par moidixmois

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