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28 juillet 2013

Francis Farge, alias "L'Américain"

L_americain

genre: comédie
année: 2004
durée: 1h25

l'histoire: Francis Farge, alias "L'Américain" n'est géographiquement parlant pas né au bon endroit. En effet, bien que français, il pense, il mange, il vit américain, bref, il est américain, ce que se refusent à admettre les employés de l'ambassade américaine à Paris. Aidé par un avocat, Maître Edouard Barnier, dit "Eddy", il va tenter de convaincre les Américains en transformant son lotissement de Sarcelles en 51e Etat des Etats-Unis d'Amérique.               

La critique d'Alice In Oliver:

Non, Max Pécas n'est pas mort. Tout du moins, le cinéma français continue de lui rendre hommage via des comédies complètement nazebroques. Preuve en est avec L'Américain, réalisé par Patrick Timsit et Bruno Amestoy en 2004. Au niveau de la distribution, cette comédie ringarde réunit Lorant Deutsch, Emilie Dequenne, Thierry Lhermitte, Richard Berry, Marianne Denicourt, Didier Pain et Francis Kuntz. A noter que Patrick Timsit, ici derrière la caméra, effectue également une courte apparition.
Au moment de sa sortie, L'Américain sera unanimement conspué par la critique et la presse cinéma.

Pour l'anecdote, le film est classé 8ème dans les 100 plus mauvais films par les utilisateurs d'Allociné. Clairement, L'Américain n'a pas volé sa réputation. Premier constat: le scénario est d'une débilité sans nom et semble avoir été torché le jour d'une mauvaise cuite.
Attention, SPOILERS ! Francis Farge (Lorant Deutsch), alias "L'Américain" n'est géographiquement parlant pas né au bon endroit. En effet, bien que français, il pense, il mange, il vit américain, bref, il est américain, ce que se refusent à admettre les employés de l'ambassade américaine à Paris.

 

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Aidé par un avocat, Maître Edouard Barnier (Thierry Lhermitte), dit "Eddy", il va tenter de convaincre les Américains en transformant son lotissement de Sarcelles en 51e Etat des Etats-Unis d'Amérique. Le scénario suit donc les aventures peu passionnantes d'un huluberlu, donc le même Francis Farge. Bien que français et malgré son accent à coucher dehors, Francis Lafarge est persuadé d'être américain. Il va donc tenter par tous les moyens d'obtenir la nationalité américaine.
Il entraîne également son lotissement de Sarcelles dans son délire.

Même son avocat le suit. Dans ce désastre filmique, le film tente bien quelques gags. Hélas, encore une fois, le scénario est tellement idiot et improbable qu'il est difficile d'adhérer à cette histoire rocambolesque. Et puis, il y a ce pauvre Lorant Deutsch.
Clairement, notre comique au physique d'anorexique sur le retour semble convaincu de tenir le rôle comique de sa vie. Sa performance (ou plutôt sa contre performance) est juste bluffante, tout du moins, sur l'échelle du nanaromètre.

 

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Lorant Deutsch en fait des tonnes, s'agite dans tous les sens. Pourtant, rien n'y fait. A sa décharge, les autres acteurs ne font pas beaucoup mieux. Seul Thierry Lhermitte semble avoir reniflé la fumisterie. Viennent également s'ajouter quelques troublions comiques, entre autres, Didier Pain et Francis Kuntz. Mais en résumé, on ne retiendra pas grand chose de ces seconds rôles.
Il y a aussi le cas d'Emilie Dequenne. Au même titre que Thierry Lhermitte, celle-ci semble vraiment se faire suer. Ca tombe bien, nous aussi.

Le film contient aussi quelques séquences redoutables de nazerie et de médiocrité. C'est par exemple le cas lorsque Lorant Deutsch et ses pauvres acolytes transforment leur quartier en territoire américain lors de la visite d'un ambassadeur américain.
A cela, vient s'ajouter une pseudo romance amoureuse entre Francis Farge qui tente de reconquérir son ex-femme et son fils. Bref, avec L'Américain, Patrick Timsit et Bruno Amestoy signent l'une des plus mauvaises comédies françaises de ces... allez... 20 dernières années !

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Commentaires
B
D'ailleurs avant que le film ne commence j'ai relu les bons mots de Leslie! C'est exactement ce qu'il y a dedans!
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A
oui, très mauvais également. Leslie l'avait chroniqué sur naveton
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B
En sachant qu'hier je me suis maté Promotion canapé. Ça sent la critique bien vilaine! :D
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A
à borat: c'est vraiment une grosse catastrophe et le mot est faible
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B
Je me demandais si un jour je trouverais un avis sur ce film, je vois que c'est bien la catastrophe dont je pensais. Rien que Deutsch qui se croit américain quelle rigolade rien que d'y penser! Timsit devait être bourré quand il a eu cette idée.
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